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jeudi, 08 janvier 2009
20 ans !
Le 8 janvier 1989 tombait un dimanche et cet après-midi-là, les salles de naissance ne désemplissaient pas. Les sages-femmes ont pris du retard pour déguster leur galette des rois.
20 ans ? 20 ans déjà, ma Bam-Lisa ?
On n'a pas tous les jours vingt ans,
Ça nous arrive une fois seulement,
Ce jour-là passe hélas trop vite !
C'est pourquoi faut qu'on en profite.
Vous voulez lui offrir un joli cadeau d'anniversaire ? Faites donc pas les timides, merci d'aller exploser les comm's sur son blog !
EDIT : Ah bah bravo.
20 ans après, ça donne ça.
Bel exemple d'éducation, tiens.
Triple lol.
Et double smiley-qui-tue.
On notera toutefois la permanence d'un certain goût pour les lunettes.
Et on excusera la demoiselle pour son absence de réactivité : la semaine elle est une malheureuse étudiante éloignée d'internet...
00:00 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (29) | del.icio.us | Facebook
mardi, 06 janvier 2009
Le cas de Comme des Garçons pour H&M
Deux mois après, tout le monde l'a oubliée, la collection mal-aimée de Comme des Garçons pour H&M. Autant dire que j'en connais une qui avait de l'avance quand elle présentait son butin à la mi-décembre, sans attendre l'année prochaine. L'année prochaine, nous y sommes, et je balance donc ici les pois, pile à la veille des soldes.
Pourquoi donc mal-aimée, cette collection ? Certes, ça reste du H&M, matières moins nobles et coupes pas aussi travaillées que pour la griffe véritable. Mais c'était exactement pareil pour Karl Lagerfeld ou Stella McCartney, qui ont pourtant connu le succès. Lassitude du public face à ce qui est chaque année présenté comme un phénomène ?
J'en fais un Trendyméquadra/quadramétrendy, mais je me demande tout simplement si ça n'est pas plus quadra que trendy, cette histoire. Ce serait générationnel. Comme des Garçons, j'aurais bien voulu m'en offrir il y a 20 ans, quand je bavais sur les silhouettes inventées par Rei Kawakubo qui trustaient les pages de ELLE (en illustration dans une série mode du 30 avril 1990).
Au cinéma, toujours en 1989, c'était une séance pour Carnet de notes sur vêtements et villes, de Wim Wenders, consacré à Yohji Yamamoto, (film qui sera diffusé ce 7 janvier à 23 h sur Arte). Suffisait d'ajouter un peu de Miyaké et j'aurais été partante pour submerger ma penderie d'une grande vague japonaise noire de strcuturé/déstructuré/superposé.
Mais je n'en avais pas les moyens. Sans pour autant m'habiller en H&M, le mastodonte suédois n'avait pas encore franchi nos frontières.
Alors, quand H&M me donne de nos jours l'occasion de me rattraper à prix raisonnables, je ne boude pas mon plaisir, d'autant que j'ai toujours aimé les pois, à la fois désuets et d'une éternelle modernité graphique.
(c) The Sartorialist
Cette fille doit mesurer 1,92 mètre et elle a certes des jambes de pas humaine, mais elle aussi, elle mélange pois et perfecto. Ca nous fait donc un point commun.
De cette collection, j'avais repéré certes des pois, un t-shirt assymétrique que j'ai finalement marié au slim en cuir, mais aussi une petite veste zippée et une autre à basque. Les vestes, je ne les ai vues qu'en vitrine et je me suis même demandé si les rayons en avaient vu la couleur.
Je n'ai pas croisé d'écharpe à pois non plus et je n'ai finalement rien regretté puisque j'ai mis la main peu après sur une autre, de chez Antik Batik, dont je préfère les plus grosses pastilles et le fait qu'elle soit réversible.
Le gilet rouge que je voulais en noir peut aussi être porté en écharpe (merci Béné !) d'ici à ce qu'arrivent des températures plus clémentes ou tant que je n'aurai pas déniché le gilet noir qui me permettrait de l'arborer en superposition.
Parce que finalement, si j'ai attendu si longtemps, c'est sans doute parce que cette collection n'est pas si hivernale. On en reparle au printemps ?
Perfecto en cuir Iro, chemise CdG/H&M, robe 1.2.3., boots New Look ; t-shirt et cardigan roulé en écharpe CdG/H&M,
jean Aquaverde, perfecto en tricot Etam, boots La Redoute.
10:56 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : mode, comme des garçons, h&m, kawakubo | del.icio.us | Facebook
lundi, 05 janvier 2009
Records de mode battus le 11 janvier 1968
Tous les records de mode battus annonce la couv' de ce numéro de ELLE du 11 janvier 1968. Un numéro peu dense, comme généralement ceux de janvier, mais avec une série mode (dont il me manque malheureusement une page) emblématique de l'époque. Sur la couverture, on porte le blazer de flanelle archi-classique de façon neuve, avec une cloche en ratine gaiement mystérieuse de J.-C. Brosseau et un super-kilt en lainage moelleux (Garland chez Lorenzo).
Les records de mode ont un prix : de 75 à 175 F pour un ELLE à 1,50 F, soit de 115 à 268,33 € pour un ELLE à 2,30 €. La première tenue est composée d'une robe chemisier en jersey de laine et fibranne signée Etam et d'escarpins à bout rond de chez André.
L'imper Prisunic s'associe à des collants Rodier, des mocassins Deb's et un sac de La Bagagerie.
Le cover-coat est net, sportif et "distingué". Prisunic en donne une version blouson raglan et jupe-culotte. Comme un petit manteau souple, une robe en tweed gris zippée sous patte (Prisunic). On joue le blanc avec un béret à la 1930 des Galeries Lafayette.
Le blouson en laine à poches plaquées (Etam) apprécie la jupe en croûte à ceinture-pressions (Cidap à la Gaminerie). A collectionner : les foulards indiens en coton imprimé. Gilet et jupe droite en laine écrue (Ritz) sont réveillés par un béret rouge des Galeries Lafayette, une chemisette en coton de Prisunic et des bas à côtes fines de chez Rodier.
Le deux-pièces à côtes plates trouve l'harmonie avec des bas bien fleuris (DD), des trotteurs bicolores (Dior) et un béret basque, le moins cher et le plus chic des chapeaux. Veste longue et jupe évasée (Galerie Lafayette) composent un costume net et noir, en jersey, avec des chaussures à brides en vinyl (André).
On se torsade de haut en bas grâce à un col roulé et des bas que l'on réalise soi-même d'après les explications de ELLE avec un fil à tricoter que l'on se procure à la Redoute.
Catherine Deneuve vient de décrocher avec Mayerling, dont Terence Young entreprend le tournage d'une nouvelle version, le plus beau des rôles romantiques. Omar Sharif, James Mason et Ava Gardner font partie de la distribution. Catherine Deneuve déclare dans l'article qu'elle est, sous un dehors anglo-saxon, une instinctive qui s'écoute. Elle rêve de tourner sous la direction de son mari, le photographe David Bailey.
Double page à détacher, au milieu du magazine : on célèbre en couleurs l'arrivée de 1968.
On colle sur un papier bristol, au dos, on ajoute le calendrier fourni et on obtient, sur le principe du calendrier de l'Avent dont on ouvre les portes, toute une année illustrée par la faune et la flore d'Annie Chazotte.
On dirait un long paquebot transparent : cette maison domine le fjord d'Oslo. L'intérieur est tout en angles à 45 °, en triangles, coins et recoins. On y compte six terrasses, une pour chaque pièce.
L'architecte en est Sverre Fehn. C'est lui qui a dessiné les meubles.
Le Bon Magique propose une panoplieponge, assortiment de serviettes de toutes tailles et peignoir très enveloppant. La semaine prochaine, promet ELLE, viendront les draps et couvertures en couleurs.
Copi, Topor, Caroline Lee, Arrabal et Geissler sont d'étranges créateurs. Ce qu'ils font à Paris en ce moment révolutionne tout annonce ELLE. Prémonitoire ?
Vivement lundi prochain !
Ici la fête du link est terminée, mais elle se poursuit chez Catherine, qui l'accueille sur Parismage durant le mois de janvier. En février, Isabelle a déja proposé de poursuivre sur Accro de la mode.
09:57 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
vendredi, 02 janvier 2009
Aux couleurs italiennes
Après la jolie série maille du ELLE brésilien, une autre série hivernale m'a enchantée, dans le ELLE italien de décembre cette fois.
Ce petit côté italiano-russe-folklorisant n'est pas pour me déplaire.
C'est quoi cette écharpe ? Mais oui, c'est le monogramme !
Cette chemise Marant on l'a vue partout, certes, mais elle reste une valeur sûre.
L'agneau de Mongolie (ici, Isabel Marant) avec le carreau, je ne m'en suis encore pas lassée.
Et surtout, last but not least, les torsades, mon obsession du moment, ne sont évidemment pas en reste.
Vivement les soldes, non, finalement ?
16:44 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : elle, italie, magazines, maille | del.icio.us | Facebook