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mercredi, 11 mars 2009
Du denim et des perles
Mes derniers achats sont éloquents. Hormis une addiction aux chaussures André sur laquelle je reviendrai, on compte pas moins de quatre pièces en denim. Dont un petit blouson aux boutons pas encore customisés et un boyfriend H&M taillé en short. Une frénésie de bleu qui entre en résonnance avec le ELLE de la semaine, qui fait sa couv' en mode "Spécial jean".
C'est la série mode qui m'a donné envie d'exhumer mon sautoir de (fausses) perles, acheté dans une petite mercerie de quartier dans les 80's. C'est l'avantage de prendre de l'âge (et bing, de nouveau à la fin de ce mois !), on accumule et on profite sans bourse délier de quelques tendances qui reviennent (gilet Paul Smith, jean Comptoir des Cotonniers et blouse à collier de perles attenant, Céline)
12:53 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (32) | Tags : mode, boyfriend jean, denim, perles, bracelet manchette, turquoises | del.icio.us | Facebook
lundi, 09 mars 2009
Etude de caractères le 15 mars 1954
Veste de shantung et porte-chance bête à bon Dieu signé Cartier font la couv' de ce numéro de ELLE du 15 mars 1954. L'un des costumes de Christian Dior qui ont le plus de caractère, précise le magazine.
Le caractère, ce numéro de ELLE tente d'en faire le tour. La caractérologie est une science moderne, nous apprend ELLE. Ou comment se connaître soi-même en 90 questions-clés. Huit types se dégagent : le type passionné (Odette Joyeux), le type colérique (Henri Troyat), le type sentimental (Geneviève Page), le type nerveux (Mony Dalmès), le type flegmatique (Simone de Beauvoir), le type sanguin (Arletty), le type calme (Julien Green), le type nonchalant (Brigitte Auber).
Les robes aussi, ont leurs traits de caractère.
La simplicité est à l'ordre du jour et s'accompagne de gentillesse, de détails nouveaux et de nouvelles techniques.
ELLE propose deux tenues "bon caractère". En Bon Magique, un deux pièces et ses accessoires, bonnet, gants et carré fleuri. 5.100 F le deux pièces pour un ELLE à 50 F (soit 234,6 € pour un ELLE à 2,30 €). La robe en velours côtelé est faite en deux morceaux et est à réaliser d'après un patron ELLE-Va-Bien.
La dentelle sort le soir. Organdi blanc et croquet noir (Balmain), dentelle blanche sur fond bleu (Lafaurie A.C.P.).
Organdi brodé de fleurs aquatiques (Lanvin-Castillo) et guipure blanche nouée de satin sur la hanche (Jean Patou).
ELLE dévoile les secrets de la jupe droite, patron à l'appui.
La Présidente a consolé une petite fille, s'émerveille ELLE. La présidente ? Mais non, il n'y avait pas de femme présidente de la République en 1954, la présidente, c'est la femme du président. Ce terme de "première dame de France" qui m'exaspère n'était apparemment pas encore de mise. Mme Coty, donc, vêtue d'une robe prune recouverte de dentelle noire (celle dans laquelle elle a posé pour notre photo de couverure le 15 févier dernier, précise ELLE s'est rendue au tout neuf Théâtre des Arts pour la pièce Gigi, adaptée du livre de Colette. A la fin du spectacle, la jeune interprète de Gigi, Evelyne Ker, a éclaté en larmes et les applaudissements de la Présidente l'ont consolée.
Marina Vlady, la quatrième - et dernière - des soeurs Poliakoff, vient de paraître sur l'écran dans son 16e film "Avant le Déluge". Elle a 16 ans, l'âge du rôle.
Pour fêter son 8e anniversaire, ELLE organise un concours. Sur plusieurs numéros, le magazine présente 80 couples qui se sont mariés le 9 novembre 1953, jour de son anniversaire. Les lecteurs sont invités à désigner leurs 10 couples préférés. Un jury, présidé par André Maurois et Pierre Gaxotte, de l'Académie française, tranchera. Couples et lecteurs recevront prix et cadeaux.
Vivement lundi prochain !
10:44 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (40) | Tags : mode, magazines, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
samedi, 07 mars 2009
Allez, housse !
Sans déconner ?
Non mais sans déconner ?
Il embauchent des stylistes, les gens de l'automobile ? Ils se plaignent que c'est la crise et patin couffin mais ils ont vu la tronche de l'intérieur de leurs bagnoles ?
Alors certes, quand je me décide à franchir la porte d'un concessionnaire, pour acheter (parce que qu'est-ce que j'irais perdre mon temps dans ce genre d'endroit, sinon ?) je choisis une voiture pour son moteur, ses performances, sa consommation, ses équipements, bien davantage que pour la couleur de sa peinture ou du tissu qui recouvre ses sièges.
Mais quand même, quoi, on est VRAIMENT obligé de nous infliger ça ?
Y'a qu'à mettre une housse, me suis-je dit.
Oui, sauf que non.
Les housses, elles se croient encore au temps de Jeanne Mas.
Il me semble avoir un jour vu ou lu un reportage sur une créatrice qui avait eu la bonne idée de créer des housses de sièges de voitures qui soient jolies. Pas non plus tout en liberty avec des noeud-noeuds roses, on a dit jolies. A l'époque je n'avais pas vraiment retenu de quoi il s'agissait, j'avais ça :
Ce qui était encore passable.
Mais les espèces de quadrillages bleus, là, je sens que je m'y ferai pas.
17:16 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : mode, stylisme automobile | del.icio.us | Facebook
jeudi, 05 mars 2009
Il suffit de passer le Rhin, part IV
Chaque fois que je passe le Rhin, je ne reviens jamais bredouille. La petite boutique vintage qui m'avait valu un perf' en peau à 19 euros m'a permis cette fois de statisfaire une envie de fourrure qui me poursuivait depuis plusieurs saisons.
Cette petite veste date sans doute des années 60, vu sa doublure et son étiquette. Je rassure immédiatement Benetie : pas de bestioles qui font le saut de l'ange a priori : voilà une pièce qui dégage une forte odeur de pressing absolument pas écologiquement correcte.
Je sais que la fourrure est toujours sujet à caution, perso je l'achète vintage. Je sais aussi qu'Inès de la Fressange a dit que passé 35 ans, la fourrure est à fuir (ou un truc dans le genre, elle a dit, Inès) tant le risque de dadamisation est grand. Ben même pas peur ! Je ne sais pas comment je vais porter la chose, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir pour le moment, ni de faire des photos autres que celles-ci prises à l'arrache et j'espère d'ailleurs que ma fourrure sera très vite hors saison (même si ce n'est pas la météo actuelle qui peut m'inciter à le croire).
Mais cette veste en fourrure ne coûtait jamais que 9 euros de plus que le petit blouson en jean juste comme je voulais que j'ai fini par trouver chez H&M, toujours outre-Rhin. Enfin, juste comme je voulais sauf les boutons. Voilà qui devrait se traduire par un genre de customisation, mais ne me demandez pas encore comment, là je dois filer, sans même avoir, non plus, eu le temps de répondre à mes commentaires ni d'aller visiter mes blogs préféfés...
13:36 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : mode, fourrure, vintage, blouson en jean | del.icio.us | Facebook