Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Shebam ! Pow ! Blop ! Wizz !

Ca commence demain dimanche. A Copenhague. Oui, le pays de mon manteau brodé Rützou !

Une semaine de Baltic trip, qui passera aussi par Tallinn, Saint-Petersbourg, Helsinki et Stockholm. Moi qui suis attirée depuis des lustres par l'Europe du Nord, je sais d'avance que ça ne peut-être que grandiose.

Et je ne serai pas seule à embarquer sur le gros bateau. Evidemment, l'ordi est du voyage. Et aussi l'appareil photo. Je vous dis donc à très vite, pour mes premières impressions en images !

Allez, c'était pas bien compliqué.

J'ai viré le tissu rayé qui doublait le bas des manches

et l'ai remplacé par un peu de coton signé Kaffe Fassett vif et fleuri.

Et hop, il n'en fallait pas davantage pour que mon blazer Zara en jersey de coton devienne

une pièce unique...

Mais quelle est cette poisse qui vous poursuit, gentes Mariga(z) et Miss Glitzy, de ne pas trouver votre bonheur chez Zara ?

Sans y aller très fréquemment - on sait, hein, c'est juste faute d'en avoir un dans ma ville que j'aime pas, de Zara - il est tout de même rare que j'en ressorte les mains vides. Même si ça arrive, si, si.

Cette fois que je n'ai craqué que pour deux pièces, ou plus exactement une seule, mais en double exemplaire. J'ai trouvé le beige en premier, puis le noir, emmené les deux en cabine pour me décider... et n'y suis pas parvenue. D'autant moins après les avoir essayé en les superposant... La matière n'est d'ailleurs pas la même. Le beige est en gabardine de coton style trench, un peu raide.

J'ai jeté mon dévolu sur le blazer en jersey de coton Zara. En noir.

Tout en sachant très bien que j'avais déjà un blazer Zara noir aux bas de manche rayés.

Mais pas en jersey de coton, celui-là.

Qu'à cela ne tienne. Quelques centimètres de tissu fleuri du designer Kaffe Fassett,

une custo express, et j'aurai deux blazers bien différents.

On parie ?

Tout est parti de mon billet au sujet des calamiteuses tenues cannoises de Lio. Manu, des Pensées du même nom, a eu envie d'utiliser ces images inoubliables sur son blog. Finalement, l'idée nous est venue d'un billet croisé. Chacune allait chercher de son côté les pires looks du festival, histoire de voir si on allait flasher sur les mêmes. Ce ne sera donc pas une suprise : pour moi, Lio remporte la palme haut la culotte et toutes catégories confondues. De face.

Et de dos. Comme a dit Stéphane Guillon, Lio, elle confond le festival de Cannes avec le salon de la lingerie.

Hormis Lio, on peut faire confiance au gibier de télé-réalité. Que ce soit Loana...

... ou Leslie, on n'est jamais déçu, faut bien reconnaître.

Charlotte Rampling fait la couv' de ce numéro de ELLE du 24 mai 1976, mais dans les pages intérieures, on se demande un peu où est passée Charlotte.

Nulle part, en fait.

Ou, plus exactement, Charlotte Rampling est à Cannes, où elle est membre du jury du festival, ce qui lui vaut cette couv' (avec tout de même une photo signée Peter Knapp) et une petite brève non illustrée qui évoque ses prochains tournages, L'Orca de Michel Anderson et Le taxi mauve, d'Yves Boisset.

Et c'est tout.

Une équipe de ELLE est partie pour la Louisiane, offrant à ce numéro pas moins de neuf doubles pages dans lesquelles se côtoient série mode et art de vivre. Dans ce petit morceau de France au Sud-Est des Etats-Unis, découvert par nos ancêtres au XVIIe siècle (et qui doit son nom au roi Soleil), se trouve une part de rêve des Etats-Unis.

Les tenues en cotpn madras s'imposent dans la douce torpeur qui enveloppe la plantation de Texuco.

Il a suffit d'une présidente de jury qui me parle plus qu'une autre, il a suffit que je me penche dangereusement sur quelques montées de marches, et hop, voilà que j'ai fini par me passionner pour un festival de Cannes qui m'avait pourtant si peu interpellée ces dernières années.

Dans les heures qui précèdent le palmarès, le petit jeu des pronostics est toujours des plus réjouissants.

Sur Ecrans larges, j'ai particulièrement aimé le papier de Thomas Messias qui passe en revue les rumeurs, classées par genre. Perdu d'avance, pour Lars Von Trier, son Antichrist et sa Charlotte Gainsbourg trashisée ? Ah, ah pas si sûr, pense-t-il (et moi avec). Pourquoi ? Parce que "mâdâme Huppert est typiquement le genre de personne à kiffer sa race face à ce genre de cinéma délibérément provoc et dérangeant, d'une noirceur infinie. Et que ça mettrait une jolie pagaille si ce film tant hué sur la Croisette repartait avec une friandise."

Et moi aussi, je kiffe ma race depuis longtemps, avec le Lars, même si on y perd parfois son latin en route, faut bien le dire. Notamment, enceinte, je me souviens avoir adoré sa série télévisée de style fantastique sur les coulisses d'un hôpital où l'on ne pouvait que souhaiter ne jamais s'échouer. C'était à la fin de 90's, ça passait sur Arte.

A part ça, voir Almodovar (dont j'ai d'ailleurs beaucoup aimé les Etreintes brisées) désormais statufié en cinéaste consensuel est carrément jouissif. Mais qui, qui, qui se serait risqué à le parier lorsqu'il a sorti, il y a près de 30 ans, le méga déjanté Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier ?

Bon, c'est pas tout ça, mais Mâdâme Huppert, alors, ce palmarès ?

EDIT : sacrée friandise quand même, qu'un Prix d'interprétation pour Charlotte Gainsbourg trashisée ! Quant à Almodovar,  décidément devenu trop consensuel sans doute, ne lui reste plus qu'à aller se faire voir chez les Grecs...

Elles ont comme un petit air de Sandro, quand même, un peu, non ?

Si, quand même, un peu ?

Chaque année à la même époque, la presse féminine nous fait le coup des kilos à perdre avant le maillot. Mais quel maillot ? Le phénomène n'est pas nouveau, une plongée dans les ELLE des 70's a suffit à m'en convaincre. Entre deux pubs pour produits solaires, on y trouve des pubs pour les maillots de bain.

Les seventies, c'est bronzage maximum sans que personne ne s'émeuve de risques de mélanome, le deux pièce est donc roi. Mais c'est compliqué, le deux pièces, parfois, pour harmoniser le haut et le bas. En 72, Huit s'enorgueillit de lancer les premiers séparables, en vendant davantage son idée que le style de ses maillots.

"Cherry on the cake : le déstockage IM, VB and co commence demain".

Telle était la teneur d'un SMS envoyé par Zab' alors que je flânais dans Bruges, à trois jours de venir lui rendre visite à Liège.

Le déstockage ?! Cet événement mythique, qui ne se produit que deux fois par an et voit le sacrifice, à des prix tout fondants, de sapes Isabel Marant, Vanessa Bruno & co, donc ? Mais allait-il me rester quelque chose, ai-je textoté à la Zab', angoissée.

Il m'en est resté. Pas de la chaussure Chie Mihara, qui, en 41, est décidément trop grande pour moi. Pas non plus cet ample top Marant décidément "trop pas moi".

Mais ce pull Marc Marc by Jacobs allait devenir mien !