Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

La crise par ci.
La crise par là.

Faudrait faire ci.
Faudrait faire ça.

Des économies, j'ai qu'à faire. Quelques affûtiaux de chez Pimkie, un peu de biais liberty et en avant, on va voir ce qu'on va voir. Ou pas, comme d'habitude...

Et puisqu'on cause crise, c'est demain, jeudi 7 mai, que sort en librairie le Dictionnaire Posthume de la Finance écrit par David Abiker et Evariste Lefeuvre. En attendant sa parution, un blog a été ouvert pour recueillir la contribution, lettre par lettre, de blogueurs sur le sujet.

J'étais bien tentée de participer mais le temps que je me dise, "La finance, moi ? Oui mais non. Quoique. La finance, moi ? Non mais oui !", il ne restait plus de disponibles que les lettres U et Y.

Y'avait plus qu'à, finalement, et ça a donné mon modeste Yaka, que vous pourrez découvrir par là.

Au fait, le U est toujours dispo, c'est tout de même trop ballot, cette pauvre lettre esseulée et déprimée ? Allez, il ne tient qu'à vous de lui donner le sourire.

Mon séjour en Belgique, c'est aussi une sorte de rendez-vous raté avec le vintage. A Anvers, les boutiques de second hand sont nombreuses, et attirantes. Mais rien à faire. C'était pas le jour, pas le trip du moment, je ne sais, mais côté vintage, je suis rentrée bredouille.

Le vintage, c'est aussi la boutique Feelings, située en face de l'outlet Essentiel, avec, trônant dans la vitrine, cette moto (hors d'état de rouler) qui a été si difficile à installer en tant que décor de Noël qu'elle y est depuis restée.

Ce numéro de ELLE du 4 mai 1948 comporte 24 pages dont seulement quatre en quadrichromie, plus la couverture. Un seul titre sur les lettres d'amour qu'elles ont osé écrire.

Un concours, clos le 31 mars, a été lancé par le magazine, qui a reçu 5.000 lettres. ELLE en publiera dix, sélectionnées par un jury littéraire, les lectrices les classeront dans l'ordre de leurs préférences. Ce 4 mai, paraissent les deux premières. Yvette a 18 ans, elle brûle d'amour en secret pour son patron depuis deux ans. L'autre lettre émane d'une épouse qui témoigne de sa hâte d'atteindre la vieillesse, dans l'espoir qu'elle lui ramène son mari, alors détourné par la force des choses de ses belles amies. Car le constat qui peut être tiré de ces lettres est cruel, selon ELLE, qui affiche, il y a tout pile 61 ans, un petit ton volontiers moralisateur : Le croiriez-vous ? Cette clameur amoureuse est une clameur triste. Rares sont les chants d'allégresse. L'aimé est absent ; il est indifférent, ou infidèle ; cruel, ou ou aveugle. Les seules lettres heureuses émanent de femmes mariées et mères ; de quelques fiancées. Point de bonheur semble-t-il, hors des sentiers traditionnels du mariage et de la maternité.

Côté mode, le point final est blanc. Cols et plastrons sont en piqué, en linon, en mousseline ou en organdi.

A Liège, vit la délicieuse Zabou et sa non moins délicieuse collègue et amie au blouson liberty (devenu enfin mien, le fameux blouson, merci les filles !).

Je ne suis pas près d'oublier notre virée matinale au supermarché en ce 1er mai, ma Zab' : mes petits déjeuners, plusieurs semaines durant, se vivront à l'heure belge !

Et merci aussi à Mariga(z) pour cette étape ensoleillée, sur la route du retour, aux terrasses messines.

Je laisse passer le ELLE vintage de lundi et reviendrai sur le bilan shopping de cette semaine belge...