Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Les Stones ?

Ces vieux rockers momifiés, comme les appelle Télérama ?

Les Stones ?!

Mais enfin, les Stones, c'est d'un autre âge, ma pauvre.

Et puis, à l'heure où l'on vient de prendre une overdose de Michael Jackson (qui, à certaine mais pas à moi, donnait envie de danser) on tombe par hasard et avec un sourire en coin sur le docu Shine a light tourné il y a près de trois ans par Scorsese.

On ricane un peu au début, sauf que pas moyen, on n'en décroche plus.

Il y a exactement trois semaines, j'étais à Stockholm où j'ai pris cette photo.

Entièrement customisé au crochet, avec des laines multicolores, ce vélo se repérait de loin, parmi ses congénères à deux roues.

Pas terminée, la saison ?

Pas motivée par grand-chose je suis, certes, mais il y a tout de même une pièce qui m'avait méchamment fait de l'effet ce printemps, et j'en connais une qui y avait mis du sien pour me la rendre indispensable.

Alors, la chose une fois correctement soldée, emballé c'est pesé ?

Je suis tombée dessus via la veille du site de Libé, dans mon Netvibes. Crabistouilles, déjà, rien que ce néologisme, j'ai accroché (depuis le nom du blog a changé, pour des raisons expliquées par l'auteur dans l'à-propos).

Désormais, tous les jours, je vais la lire. Et je m'inquiète un peu quand, comme hier, elle n'écrit pas de nouveau post.

Et voici donc le 100e numéro de ma rubrique ELLE vintage ! Ca sent l'été, dans ce numéro de ELLE du 27 juin 1983, avec en couv' Gabrielle Lazure, la blonde, et Dayle Haddon, la brune, départagées par l'un de ces beaux sondages bien intellectuels comme on les aime et qui démontre, cette fois, que les hommes préfèrent... les brunes.

On notera qu'ils sont tout de même 22 % (indécis ? hypocrites ? prudents ?) à ne pas se prononcer.

Gabrielle Lazure, la blonde, et Dayle Haddon, la brune, sont toutes deux canadiennes et se sont rencontrées sur le plateau de La Crime, de Philippe Labro.

Dans l'imaginaire, les brunes sont sorcières, reines tragiques, bohémiennes ou traîtresses.

Les blondes aiment jouer les victimes et afficent fragile pour mieux tromper leur monde. Les clichés ont la vie dure...

Après les années 70, un petit coup d'oeil sur ces pubs qui, une fois les beaux jours revenus, squattent les pages de ELLE, dans les années 50 et les années 60 aussi. Pas de surprise avec le Mayogaine (un mot qui commence curieusement comme mayonnaise) tout est dans le nom. Dans les années 50, il se veut le maillot jeune par excellence.

Il est toujours jeune dans les années 60, et met en avant (comme d'ailleurs les marques concurrentes) sa composition, le Dropnyl Hélanca.

Les maillots Jantzen de l'année 56 sont à jupette pour les une pièce, une constante de l'époque.

156 commentaires (fermés hier mardi à minuit) sur ce quadruple concours American Vintage, autant de petits papiers pliés découpés dans le désordre : je peux vous assurer qu'on a soigneusement touillé, retouillé, secoué le saladier avant que la main innocente du p'tit mec en Castelbajac et gaucher ne désigne les gagnantes.

Qui sont, donc, alors, alors ?

Commentaire 1 : Emilie gagne la combi-pantalon.

Commentaire 7 : Anne, de Mes vitrines NYC remporte le t-shirt.

Commentaire 132 : Adeline recevra le combishort.

Les filles, j'attends vos adresses sur frieda.lecuyere@yahoo.fr afin de vous faire parvenir vos lots dans les meilleurs délais.

Pas facile facile de savoir qu'on fait autant de déçues, mais, comme vous l'avez toutes indiqué, il reste Zabou, Isabelle et Sarah pour une chance supplémentaire.

Et puisqu'on cause concours, je vous invite à vous rendre sur Mariga(z) Bulle qui organisait, elle, un concours de photos prises de la fenêtre. Pour ce qui me concerne, vous y verrez la photo du lilas de mon voisin, version enneigé et version refleuri. Mais même pas j'oserais vous demander d'y voter pour moi, tant il y a, parmi les 75 participations reçues, d'images absolument bluffantes...

En retard pour cause de quadruple concours (vous pouvez encore tenter de gagner un lot American Vintage d'ici demain soir), voici donc ce 99e ELLE vintage ! Ce numéro du 19 juin 1972 fait la part belle au jean, côté mode.

Le jean s'accessoirise d'or, notamment parce que le clou de cet été 72, c'est le jean clouté. Celui-ci existe en deux largeurs de jambes (20 ou 33 cm) et est signé J. Jacobson pour Dorothée Bis, mais on peut facilement le clouter soi-même, précise ELLE. La ceinture vient de chez La Bagagerie. Les bracelets sont des... anneaux de rideaux achetés au Bon Marché.

Dessous, on porte des ballerines dorées (Repetto).

C'est à un quadruple concours que je vous convie aujourd'hui, avec douze lots American Vintage à gagner, dont trois sur mon blog : soit quatre fois plus de chances de gagner ! La blogo crée des liens. De virtuels, ils deviennent parfois rééls. Je n'ai pas encore eu l'occasion de croiser Isabelle, d'Accro de la mode, dans notre vraie vie qu'on vit. Mais je sais que ça viendra un jour, il ne peut en être autrement.

Isabelle et moi, on a le même âge, et la même passion de la mode. Sauf qu'Isabelle la dessine divinement, la mode, que ce soit sur son blog de mode féminine, ou sur celui de mode masculine. Et moi pas.

Nous suivons nos blogs respectifs depuis plusieurs mois, nous avons régulièrement quelques échanges privés, j'ai eu le privilège de voir une photo d'Isabelle : je crois que je commence - modestement et modesquement - à savoir ce qu'elle aime. Et ce qu'elle n'aime pas.

La proposition faite par American Vintage (à l'occasion de l'ouverture des ses deux adresses parisiennes, au 62, rue Tiquetonne et au 10, rue des Francs-Bourgeois, qui s'ajoutent à sa boutique en ligne) de permettre à nos lectrices de gagner des vêtements, nous a incitées à mettre en ligne ce concours simultanément sur quatre blogs, pour, donc, un total de douze lots American Vintage différents à gagner.