Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Le ton est donné dès la couv' de ce numéro de ELLE du 7 juillet 1975 : le liberty est centenaire !

Une série mode dont les photos sont signées Barry Lategan le décline de manière thématique, façon pastel préraphaëlite en robes Yves Saint Laurent.

A la française, il est signé Cacharel et Saint Laurent.

A l'avant-garde, pour l'hiver 76, il se pare de fleurettes vives sur fond foncé, toujours chez Cacharel et Saint Laurent.

Le liberty à la nursery, c'est une attendrissantes brochette de petites filles endormies.

En deux coups de ciseaux, c'était fait. En témoigne cette photo de festivalière prise un peu à l'arrache devant le bus Converse Rock Tour, quelques minutes après la prestation de Solange la Frange.

Ou comment promettre une autre vie à une chemise H&M achetée en deux exemplaires de couleurs différentes l'été dernier.

J'ai une nouvelle fashion obsession. Au moins, avec la vogue du DIY (do it youtself) ne me coûtera-t-elle pas bien cher. Me voilà festivalière pour les trois jours à venir, aussi le billet d'Isabelle, d'Accro de la Mode, sur les filles des festivals, est-il tombé à point nommé. Une chemise transformée en gilet, un t-shirt un peu fatigué qui traîne, et hop ?

Géraldine, de Café Mode, a enfoncé le clou : un vieux blouson en jean qui s'ennuie au fond d'un tiroir, deux coups de ciseaux, et hop, le gilet  en denim dont j'ai envie ?

A suivre...

Il est à l'heure, le catalogue.

Moi pas.

Je n'ai ni l'envie, ni, surtout, le temps, de m'y plonger actuellement.

Cela étant, si vous souhaitez en savoir un peu plus sur ce qui ce cache à l'intérieur, je ne saurais trop vous conseiller la petite sélection analysée par une fille qui, comme moi, préfère la mode hiver. Au fait, Mariga(z), l'ai-je bien reçu avant toi ?

Par cette chaleur, je n'ai qu'une envie, virer les manches de mes frusques. J'y reviens en détails dès que possible (ainsi que répondre aux commentaires, là, je file !).