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mardi, 15 septembre 2009
Du blanc, des broderies, du coton, du défi !
Un peu transparente, peut-être, ma nouvelle robe blanche brodée vaguement Marant-like ?
Faut dire qu'elle est réalisée dans un coton bien léger.
Rien d'étonnant, ce n'est pas une robe.
C'est une chemise de nuit.
11:58 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : mode, défi shooping, zara home | del.icio.us | Facebook
lundi, 14 septembre 2009
Clio Goldsmith et Bo Derek le 14 septembre 1981
Clio Goldsmith et Bo Derek sont toutes les deux emblématiques de ce début des 80's : la première fait la couv' de ce numéro de ELLE du 14 septembre 1981.
Clio Goldsmith a choisi Saint Laurent et a rencontré, grâce au magazine, le plus "jeune" couturier de France. Elle vient d'achever le tournage du film Le Grand Patron (c'est bien ainsi que ELLE l'a écrit, coquille inside), suite du Coup de Sirocco d'Alexandre Arcady. Il vient de présenter sa collection de haute-couture et travaille déjà sur la suivante. Elle le trouve génial, il la trouve divine.
Pour s'amuser, une robe "Rock N' Roll" en taffetas de soie.
Quant à Bo Derek... Le papier au ton décalé signé Colombe Pringle est conforme à ce qu'annonce le titre. Belle absolument blonde, évidemment et déshabillée obligatoirement, Bo Derek est devenue grâce à son mari John, dont elle porte le nom, le sex symbol des années 80 pour les hommes des villes en mal de beautés fatales. John Derek, producteur, réalisateur ou photographe, c'est selon les heures, a été marié quatre fois, dont la seconde avec Ursula Andress.
A 16 ans, Bo s'appelle encore Mary Collins. Elle est engagnée comme baby sitter par Linda Evans, starlette qui vient d'avoir un enfant avec... le producteur John Derek. Il a 33 ans de plus que Mary qui deviendra Bo, elle est mineure : le couple reste donc la plupart du temps en Europe.
Il la fait tourner dans un remake de Tarzan. Le pygmalion est content de sa découverte tout à fait rentable, précise Colombe Pringle.
Gigolo, voilà aujourd'hui un mot rayé du vocabulaire, attaque Françoise Tournier dans un papier consacré aux femmes qui partagent la vie d'un homme plus jeune. C'est sûrement pour cette raison que ce terme a été repris en titre, quitte à lui accoler le qualificatif de nouveaux. Est-ce à dire que tous les hommes amateurs de femmes plus jeunes partagent la vie d'escort-girls ? Il aurait peut-être fallu le demander à John Derek. Geneviève Dormann a 47 ans et expose, quoi qu'il en soit, l'affaire sans détours : Jamais je ne piquerais un jeune homme à mes filles mais à yout prendre, j'aime mieux mettre des couches aux hommes que leur passer le bassin.
11:42 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (20) | del.icio.us | Facebook
samedi, 12 septembre 2009
Colette, c'est pas seulement un nom de concept store
Evidemment, je suis pas la dernière à y faire un tour, chez Colette, dès lors que je suis à Paris.
Mais il y a aussi l'autre Colette, celle qui n'était pas uniquement une femme de littérature. Colette s'est produite nue sur scène, Colette a séduit des hommes, séduit des femmes (et jusqu'au fils de l'un de ses maris), Colette a ouvert un institut de beauté dans les années 30 (un échec commercial retentissant), et tout cela n'a pas empêché Colette de devenir à la fin de sa vie une vieille dame très respectée, icône du Palais Royal à Paris.
Colette a connu plusieurs vies.
Colette se contrefoutait des conventions, Colette était libre, à une époque où, pour une femme, c'était encore bien moins facile qu'aujourd'hui. Cela avait d'ailleurs mal commencé, puisque ses premiers livres, son mari les signait à sa place... J'avais déjà évoqué, sur ce blog, le rapport intense de Colette à la mode, exposé, dans un livre aujourd'hui épuisé, par Sonia Rykiel.
13:47 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mode, colette, carson mccullers, brigitte giraud, irène nemirovsky | del.icio.us | Facebook
jeudi, 10 septembre 2009
Dix paires de seins contre le cancer
Le résultat me laisse pourtant perplexe.
Le débat a été lancé dès mardi chez Olympe avec l'affiche annonçant la parution hier 9 septembre du Marie Claire d'octobre dans lequel posent 10 "stars" (j'en peux plus, par parenthèse, de ce qualificatif de "star" employé à tort et à travers, qui figure sur la couv' du magazine, mais qui sur l'affiche, est avantageusement remplacé par "personnalités"), 10 femmes, pour la plupart âgées de plus de 40 ans, et qui montrent leurs seins, donc, pour une bonne cause : le dépistage du cancer. Du cancer du sein.
Les chiffres sont effrayants, ainsi que le souligne Marie Claire. 12.000 femmes en meurent chaque année en France. Et, parmi elles, 3.500 auraient pu être sauvées si leur tumeur avait été dépistée alors qu'elle faisait moins d'1 cm. Le dépistage gratuit par mammographie a été généralisé pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Mais plus de 30 % des cas concernent des femmes de moins de 50 ans. Et 30 % des plus de 50 ans ne se font toujours pas examiner. L'opération menée par Marie claire reprend, avec ces dix personnalités, le concept exploité lors de la précédente campagne de prévention.
L'intention est louable, donc.
01:06 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (48) | Tags : marie claire, dépistage cancer du sein, estelle lefébure, elsa zylberstein, sylvie testud, nathalie rykiel, julie depardieu, rossy de palma, rachida brakni, hélène darroze, sophie davant, mathilda may | del.icio.us | Facebook