Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Elles sont poussiéreuses.

Voire boueuses.

Mes boots sont roots.

L'Apollonide, souvenirs de la maison close, c'était LE film que j'avais envie d'aller voir absolument, subjuguée par sa bande annonce.

Autant le dire en préambule, je ne suis habituellement pas de celles qui ferment les yeux au cinéma mais il y a dans ce film des scènes insoutenables. La mise en scène, l'effet de répétition, font qu'on les voit arriver... c'est incontestablement glaçant. Mais ne boudez pas ce film pour autant, ces scènes sont peu nombreuses et indispensables à sa construction. Fermez éventuellement les paupières, tout simplement...

Les costumes, la lumière, la photographie, le jeu des actrices, la mise en scène de Bertrand Bonello, tout concourt à faire de ce film une splendeur esthétique venant souligner un constat implacable.

L'action se passe au tournant du XXe sicècle, et après ? Grâce à Caro (vous ai pas dit, au fait, que j'ai rencontré Caro ? J'y reviens !), qui l'a signalée, je suis allée lire la tribune de Nancy Huston dans Libé. Au XXIe siècle, les enjeux concernant "le plus vieux métier du monde" sont toujours les mêmes...

A Paris pour des raisons pro, je devais pas faire de shopping.

Près de deux mois et demi que j'avais pas mis les pieds chez Zara, ni H&M (la dernière fois c'était à Londres), ni chez personne, d'ailleurs.

Pour des raisons de priorités de budget et aussi parce que je ne sais plus où ranger mes fringues. Et que je ne suis pas une adepte du vide-dressing, il y a des vêtements dont je n'ai pas envie de me séparer au simple prétexte qu'il faudrait faire de la place aux nouveaux arrivants. J'ai les leçons de morale en horreur, que personne ne se sente donc visé(e) en quoi que ce soit, mais cette manière de faire ne me correspond pas.

Donc, Zara, c'était très simple, j'irais pas.

S'il y a un achat que je regrette pas, ce sont bien mes baskets Marant achetées à 50 %.

Je ne les ai pas quittées pour arpenter le pavé parisien durant deux jours et elles sont idéales : elles te posent un statement de blogueuse mode à deux balles (enfin si on peut dire vu le prix des machins) en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, et, surtout, elles sont con-for-ta-bles.

Aussi suis-je drôlement contente d'avoir apeçu dans le ELLE de la semaine que pour le statement, ouf, c'est bon, ça durera encore au moins une saison...

Sauf que... Les baskets Ash... Comment dire...

Carine Roitfled a accordé une interview à Grazia (oui, celui qui est en vente jusqu'à ce jeudi).

Exclusive et sans langue de bois, nous dit la couv'.

J'ai pris beaucoup de plaisir à la lire.

Déjà, Carine a retrouvé sa vraie couleur de cheveu.

Bordel.

Si ça c'est pas de l'info qui décoiffe ? Elle ne précise pas si sa couleur de cheveu (l'ancienne, la fausse) avait été négociée dans le contrat par Vogue.

Vous avez un dressing, un vrai, vous ?

Ben vous avez bien de la chance...

Pour la majorité d'entre nous, cependant, c'est bien beau d'accumuler les paires de pompes... C'est une autre affaire quand il faut les ranger.

Un meuble dédié, dans lequel on retrouve ses paires de chaussures préférées au premier coup d'oeil, ce serait un must, non ?

C'est donc ce que je vous propose de gagner aujourd'hui avec Spartoo : une "boîte à shoes" qui vous permettra de ranger et retrouver facilement vos paires préférées.

En ce moment, c'est pas comme si j'avais le temps d'ouvrir des magazines (que je continue d'acheter cependant et qui s'empilent, s'empilent, une vraie tour de Babel...), ni comme si j'avais le temps de faire du shopping, ni comme si j'avais le temps de bloguer comme je l'entends...

BREF. Never complain never explain.

J'ai quand même réussi à jeter un oeil sur la fashion week new yorkaise. Et je suis restée scotchée par le défilé de Ralph Lauren.

Mado et les Autres, c'est une marque que je ne connaissais pas. Créée par une ancienne institutrice dans le pays roannais (territoire de textile s'il en est, malheureusement plus souvent désormais s'il en était...).

Je suis invitée à venir découvrir cette marque à Paris jeudi 22 septembre à 20 h. Et je n'irai pas seule. L'une de mes lectrices est invitée à venir avec moi. Précision : si cette lectrice, tout comme moi, n'est pas parisienne, elle verra son transport pris en charge. Pas de quoi hésiter !

Dans le cadre de l'opération Swatch MTV Playground dont mon blog est partenaire, je viens de recevoir une Swatch New Gent... couleur pink rebel.

J'ai longtemps banni ce genre de rose de mon dressing mais j'ai fini par y venir, par petites touches.

J'ai toujours eu un faible pour les open toe, sans doute lié à leur petit côté années 40. Et puis ce sont des chaussures de belle saison sans en être vraiment, on peut très facilement les sortir assorties de gros collants une fois la bise venue.

Septembre est le mois idéal pour les porter en faisant encore admirer ses plus belles couleurs de vernis à ongle... certes, entre deux jours gris.