mardi, 04 août 2009
C'est trop, Beth
Bon, je savais bien que c'était à noter sur la liste de sujets qui fâchent, je l'avais d'ailleurs dit d'emblée, à déclarer sans ambages que j'aimais pas les tatouages, je prenais le risque de perdre une partie de mon lectorat.
En fait, j'en ai peut-être perdu, des lectrices(teurs ?) mais j'en ai aussi gagné d'autres (qui sont peut-être bien reparties aussi sec, d'ailleurs) puisque Coline m'a linkée et a réagi à mon post en donnant son point de vue de fille à tatoo sur son propre blog.
Ou comment mettre un peu d'animation dans une blogo qui semblait amorphe.
Bref.
On va pas remettre ça.
Non, si on reparlait plutôt des rondes, tiens ?
Mais si, les rondes !
Tout est parti du ELLE d'il y a deux semaines. Je m'étais dit en voyant les photos réalisées avec Crystal Renn qu'au moins cette fois, ELLE avait misé - avec un certain panache - sur une ronde qui était en formes. Indiscutablement. J'avais eu envie de le signaler, en écho à mon billet de mai dernier, et puis le temps avait filé.
Comme une autre qui m'est chère, je suis depuis passé en mode automne/hiver (dans la tête j'y suis passée, veuillé-je dire, j'ai quasi boudé les fins de soldes d'été, je ne sais plus où ranger mes débardeurs).
Et là, j'y ai repensé.
Mais que n'ai-je reçu mon catalogue Taillissime, alors que le gros (catalogue) est posé près de mon canapé depuis déjà plus d'un mois ?
21:23 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : mode, elle, crystal renn, beth ditto, vans | del.icio.us | Facebook
samedi, 01 août 2009
Ce tatoo que je ne porte pas dans (ni sur) le coeur
Ceci est une sorte de coming out. Je prends le risque de perdre d'un coup d'un seul une bonne partie de mon lectorat (ce serait tout de même dommage, alors que ce blog entame tout juste sa troisième année) mais je n'y tiens plus, faut que je le dise... je déteste les tatouages. Jamais je n'ai envisagé d'y recourir, la chose m'a toujours un peu fait froncer le nez, mais au fond, pour le reste (de l'humanité) je m'en foutais.
Je me souviens avoir vu le film de Yoichi Takabayashi, La Femme Tatouée, et s'il n'avait certes pas suscité chez moi la moindre vocation, je n'en étais pas non plus demeurée épouvantée. Mais désormais, là, dans la vraie vie que je vis, je crois que c'est de pire en pire. Chaque été, c'est la plaie.
Lorsque, les peaux se dévoilent et - peut-être, je le concède, est-ce parce que j'ai définitivement basculé du coté réac de la force - où que j'aille, je reste sidérée : "Mais comment peut-on s'enlaidir à ce point, de manière aussi radicale et définitive ?" Et ce, en se croyant trop fashion, pour reprendre l'une des expressions préférées de ma Bam-Lisa.
J'avais déjà pensé bloguer sur le sujet mais laissé filer...
Et puis Garance a expliqué pourquoi, bien qu'adorant ce qu'elle considère comme romantique, déraisonnable, inconséquent et éternel, elle n'est pas une fille à tatoo.
Et puis, le même jour, depuis Twitter, j'ai suivi un lien indiqué par Aude Nectar et suis tombée sur ce diaporama. de tatouages de nageurs. J'ai observé les 23 photos, bien comme il faut, en prenant le temps, partagée entre fou rire et consternation avant finalement de réprimer un haut le coeur (et peut-être même plusieurs).
19:42 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (69) | Tags : mode, tatoo, tatouage, yoichi takabayashi, garance doré | del.icio.us | Facebook
mercredi, 22 juillet 2009
Et ces rencontres de la photo, alors ?
40 ans de rencontres, 40 ans de ruptures, 60 expos : les Rencontres de la photo, à Arles, demanderaient plus de trois jours pour être véritablement appréciées. A moins de tout faire au pas de charge.
© Willy Ronis
Certes, j'ai aimé l'expo consacrée à Willy Ronis. Pas de surprise, avec un tel photographe, je connaissais déjà pas mal des images présentées. Bien sûr, j'ai apprécié aussi la rétrospective consacrée au travail de Robert Delpire, déjà évoquée ici.
Mais mon véritable coup de coeur aura été pour les oeuvres de Lucien Clergue, exposées à l'abbaye de Montmajour. Déjà, il y a le lieu, excentré, et ces vieilles pierres qui en ont tant vu passer. Un cadre idéal pour ces images mêlant nus, tableaux de musée et tauromachie. Pas de logiciel, pas d'autre intervention qu'un savant bidouillage à l'ancienne, tout argentique : on rembobine, on cale, on obtient une seconde image en surimpression. Virtuose.
Archives Xavier Lambours
Et puis il y a les immenses anciens ateliers SNCF, un cadre brut, à l'esprit industriel qui fait un peu figure de fourre-tout des Rencontres.
19:58 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : rencontres de la photo, arles, nan goldin, lucien clergue, willy ronis, leon herschritt, martin parr, duane michals | del.icio.us | Facebook
mardi, 21 juillet 2009
God Save the Queen !
Aujourd'hui flottent ici les couleurs britanniques, et ce pour une excellente raison. Manu organise un concours plein de marmelade et j'entends bien en avoir ma part. De marmelade.
Des Anglais, j'aime bien le sens de la déco. Tricia Guild, Terence Conran, le Bloomsbury group et sa fabuleuse demeure, Charleston, ça me parle. Un p'tit coup d'oeil à mes rayonnages est à ce titre édifiant, non ?
Des Anglais j'aime aussi la mode, il me semble je n'ai d'ailleurs plus rien à prouver en matière de mélanges improbables ? Le Vogue qui vient de sortir m'en donne cette fois encore ma part, à base de Vivienne Westwood et de Paul Smith.
13:49 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (30) | del.icio.us | Facebook