jeudi, 02 octobre 2008
Sac Dreyfuss vs sac Dreyfus
Non, je ne suis pas revenue de Paris avec lui pendu à mon bras.
C'est lui, que j'ai ramené.
Billy de Dreyfuss ou pur plastique de Dreyfus, les deux homonymes sont bleus, quoi qu'il en soit. Et c'est toujours une histoire de mode.
Je vais me faire des fringues. Si. Enfin, je vais essayer. Je ne suis pas complètement novice en couture. Mais très autodidacte, vu que dans mon jeune âge je m'enfuyais à la vue de la moindre aiguillée de fil, décidée que j'étais alors à vouer au plus profond mépris ce genre d'activité, de mes mère et grand-mère très prisé. Passé 20 ans, ça m'a pris, trop désargentée que j'étais alors pour en acheter par kilos, des frusques. Motivée sans doute aussi par le désir de me distinguer. J'ai acquis une Manufrance d'occase pour pas grand-chose et je me suis lancée, désormais trop éloignée géographiquement pour espérer compter sur les conseils avisés des expertes familiales.
J'ai depuis acquis neuve et à prix d'or une sophistiquée et relativement capricieuse Singer répondant qui plus est au nom ridicule de Madam'. Posées sur le bord de la fenêtre, mes machines jouets chinées dans les brocs lui tiennent compagnie plus souvent que moi.
Ou que celle que j'ai reçue enfant, avec laquelle je n'ai donc jamais "joué" et qui, telle une relique, est rangée sur une étagère dans son carton d'origine.
Enfin bref, me coudre des fringues, voilà bien longtemps que j'avais abandonné l'idée. Que de temps passé, et puis pourquoi faire donc, quand le premier H&M venu propose de la fripe toute faite pour pas plus cher ?
Oui sauf que non. Voilà que ça me reprend.
Cela étant, je me connais trop pour ne pas me méfier de ce genre d'engouement possiblement sans lendemain. Je me suis donc refusé les sublimes Liberty japonisants qui me tendaient les bras chez Reine. Trop risqué financièrement. Je me suis rabattue pour (re)commencer sur du tissu à deux balles du rez-de-chaussée de chez Dreyfus, immuable carrefour de costumières causant à leur portable et d'extravagantes à l'âge certain.
Le wax africain (en fait probablement hollandais, comme généralement le wax) devrait prochainement devenir une blouse et le genre de liberty à patchwork, une robe. Ou pas.
Mais pourquoi donc aurais-je si volontiers craqué sur du japonisant ?
Ah, ah, ceci est tellement tout une histoire que je vais y revenir dans un prochain billet.
11:33 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (33) | Tags : dreyfuss, dreyfus, singer, couture, mode | del.icio.us | Facebook
mercredi, 24 septembre 2008
Sur le bord de ma fenêtre #2
Et le bord de ma fenêtre, alors ?
Juin.
Le 17 juin dernier, j'étais pas bien sûre de mon coup, avec mon jardinage qui était surtout de la déco, en fait.
Septembre.
Trois mois après - et un été loin d'être caniculaire aidant - le bord de ma fenêtre ne s'en sort pas si mal. Le gerbera n'est plus fleuri, mais il est toujours vivant. Le camélia a les feuilles jaunes, mais il continue de fleurir.
Il y a bien une petite plante dont j'ai oublié le nom qui a joué les cancres, bien cachée au fond de la jardinière et qui s'est finalement sentie très mal, mais pour le reste, tout a poussé avec un charmant effet fouillis très proche de ce que je voulais obtenir.
Juin.
Même le trio destiné à la petite chaise chiné est monté en graine.
Septembre.
Bien sûr, tout ça ne passera pas l'hiver. Mais que mes plantes aient passé l'été, c'était déjà inespéré.
10:00 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : déco, fleurs | del.icio.us | Facebook
vendredi, 19 septembre 2008
Ma - dure - vie de geekette
Finalement, mon malheureux PC a l'écran tout noir est parti se refaire une santé à l'HP. Pardon, chez HP.
J'ai demandé à bénéficier d'un ordi de remplacement. Mais pas sûr qu'il y en ait un de dispo, trop de demandes, m'avait-on dit (et trop de PC en rade, en avais-je conclu). Mercredi, jour prévu pour l'enlèvement du malade, on m'a appelée pour me dire que finalement, ce serait pour le lendemain, faute d'emballage ad hoc. J'en ai profité pour demander si on m'en avait prévu un autre, de laptop. La réponse étant négative, j'ai donc refait une demande et j'ai obtenu cette fois la promesse d'un prêt.
Jeudi, le transporteur est reparti de chez moi les mains pleines. Mais est arrivé les mains vides. Enfin, pas tout à fait vides, il amenait certes l'emballage adequat entretemps retrouvé, mais pas d'ordi.
J'ai donc rappelé l'exaspérant robot de la Fnac, obtenu d'être mise en relation avec le magasin de ma ville que j'aime pas, où l'on m'a promis de me réserver l'une des rares bécanes disponibles. Que je suis allée chercher et que j'ai entrepris d'installer ce matin. Un Acer avec Vista. Pas d'antivrus valide (!!!), j'ai donc téléchargé une démo et je terminais tout juste quand on a sonné.
C'était le transporteur. Il m'amenait un ordi. Un autre HP pourvu d'XP. Celui qui était donc initialement bien prévu pour moi. J'ai déballé la bête, qui a celle-ci un antivirus à jour mais affichait une résolution et des couleurs toutes pourries, j'ai remédié au problème et remballé le Acer, que je suis allée redéposer au magasin, où l'on était bien surpris et bien ravi que je sois si vite réapparue.
Sur ce, j'aurais envie de dire wifi-fi hourra. Mais non, même pas. Parce je ne me suis pour le moment connectée qu'en ethernet. Jusqu'à nouvel ordre, ça ira comme ça.
19:49 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : ordi, wifi, geekette | del.icio.us | Facebook
mardi, 16 septembre 2008
Rose shocking pour renard de chez Emmaüs
Le col de renard chiné chez Emmaüs est revenu du pressing gonflé à bloc et le poil brillant. Mais sa doublure était toujours aussi moche.
Un peu de satin rose schoking, quelques points de couture et une agrafe toute neuve plus tard, il semble bien parti pour me faire oublier celui du Comptoir des Cotonniers. Dont je me demande d'ailleurs à combien il va taper en boutique, celui-ci ?
Pour ce qui me concerne, renard, pressing et menues fournitures m'amènent à une facture d'environ 12 €.
J'ai évidemment été interpellée par cette photo parue dans ELLE cette semaine au chapitre des lunettes.
Pas bien compliqué, comme coiffure ?
Avec mon renard et mes lunettes de compet', m'en inspirer devrait être à ma portée.
13:43 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, fourrure, vintage, comptoir de cotonniers, emmaüs | del.icio.us | Facebook