dimanche, 14 septembre 2008
Ecran noir sans nuit blanche
Voici à quoi ressemble désormais l'écran de mon portable.
Voilà plusieurs jours qu'il donnait des signes de faiblesse. Ca déconnait sec, par ailleurs, une belle salade de drivers. Contactés, les hommes de l'art m'ont conseillé une mise à jour de la carte graphique, une sauvegarde de mes données et même un reformatage. Et se sont montrés pessimistes sur l'avenir à moyen terme de ma carte mère.
J'ai mis à jour.
J'ai sauvegardé.
J'ai reformaté.
J'ai retéléchargé bidules et machins qui me permettent entre autres de bidouiller mes photos.
Et juste comme je me félicitais d'y être parvenue, pouf. Le néant.
C'est dommage, je venais de récupérer mon APN et il fonctionnait - presque - bien.
Merci à Bam-Lisa qui va me prêter son ordi d'ici à ce que le service après-vente mette en place une solution. Et rendez-vous, quand même, pour un ELLE vintage demain.
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vendredi, 12 septembre 2008
Monologues en écharpe
L'idée m'est (re)venue grâce à une bande annonce d'Arte.
Les Monologues du pénis, ça vendait.
Une femme en tricotait en laine rouge, des pénis. D'ailleurs elle ne tricotait pas, elle crochetait. Mais bref.
Je me suis dit que j'allais faire la même chose. Non, pas que j'allais tricoter des bites en laine rouge. Mais que j'allais ressortir les aiguilles, histoire de m'occuper sainement en regardant ces fameux monologues.
Je suis allée m'acheter un petit kit Knit It chez Phildar. Parce que j'ai pas de H&M, pas de de Zara, pas de New Look, mais j'ai un Phildar. Ben oui, quand même...
Phildar, c'est comme Modes & Travaux, pas le truc auquel on pense en premier pour être de la hype. Même si le tricot c'est une nouvelle pose un peu snob, un peu bobo, pour cafés parisiens spécialisés. Moi je me souviens surtout d'un couple très gay rencontré il y a 25 ans et qui tricotait gaiement. C'est peut-être eux qui ont finalement relancé la mode ?
Enfin, ce ne sont pas les gays qui m'ont appris à tricoter, c'est ma grand-mère. Elle m'a si bien appris qu'à 17 ans, je m'étais inventé un spectaculaire pull jacquard tout en restes de laine, qui passait d'une couleur à l'autre à la manière d'un arc-en-ciel, comme un drapeau de Gay Pride, un peu. Je ne sais pas ce qu'il est devenu. C'était pourtant une véritable oeuvre d'art.
Depuis, de temps en temps, je ressors mes aiguilles, mais seulement pour réaliser un petit accessoire qui monte vite. Pour les commandes plus alambiquées, je m'adresse à ma mère, qui serait sans conteste médaillée d'or s'il existait des Jeux Olympiques du tricot.
Pour ce genre de petits accessoires, les Knit It sont ce qu'il me faut. Cette année, j'ai choisi l'écharpe en trois anneaux d'Audrey, étudiante à Esmod, une sorte de bague Trinity trois ors de Cartier, mais version tricot, explique-t-elle. Trois pelotes, du fil lamé argent, deux breloques et même les aiguilles : l'affaire est dans le sac.
Dommage, j'aimais bien les petites boîtes rondes d'avant.
En deux soirées, c'était réglé, l'écharpe était terminée.
Et le Mann, oh Mann, alors ? Selon Arte, il serait bien mal en point.
Ce qui m'a bien amusée, dans la Thématique, c'est le docu de Cyril de Turckheim, le cousin de Charlotte (programmé avant les fameux Monologues, plus ennuyeux qu'autre chose), et qui se demande en quelque sorte Où sont les hommes ? Laquelle Charlotte l'envoie d'ailleurs dans les cordes, assez drôlement, le cousin Cyril, filmée sur sa terrasse où elle n'a pas envie qu'il vienne la faire chier pour lui faire dire ce qu'il aurait envie d'entendre, à savoir qu'on est toutes des salopes, alors qu'en fait, dit-elle, on est juste libres, et ça, mon grand, va falloir t'y faire. Je cite de mémoire, hein, mais c'est à peu près ça.
Mais ce que j'ai préféré, vraiment, dans la quête de Cyril, ce sont les deux coaches en séduction.
Mèche pour le premier, saisi à la volée sur ma TV, ici avec Cyril de Turckheim.
Mèche pour le second, ici avec leur cobaye.
Le coach en séduction (oui, oui, c'est leur métier) porte donc la mèche. A gauche.
2.000 euros la prestation pour un type paumé à qui ils apprennent à désapprendre.
A qui ils enseignent comment aborder une fille dans la rue en lui disant : "J'aurais très bien pu te dire que je te trouve charmante mais c'est tellement lamentable, j'ai pas tellement le temps, par contre, je vais prendre ton numéro".
Tellement lamentable ?!
Le cobaye y a donc laissé 2.000 euros, mais moi j'avais trop ri pour avoir perdu ma soirée. Et en prime, j'ai une écharpe triple anneaux.
11:22 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, knit it, monologues du pénis, arte | del.icio.us | Facebook
jeudi, 28 août 2008
Démêler le vrai du faux
Voilà déjà plusieurs semaines que je reste bloquée sur une idée de col de fourrure, matérialisée à merveille par le Comptoir des Cotonniers, mais elle arrive de plus loin encore, cette envie-là. Au moins de la Fashion week de la fin de l'hiver, voire avant.
Peut-on porter de la vraie fourrure ? Faut-il opter pour du faux ? Le débat n'a pas fini de faire rage.
Pour ma part, je ferai les deux. Peut-être est-ce me donner bonne conscience à bon compte, mais pour le vrai, ce sera vintage. A bon compte assurément, la fourrure vintage se négocie pour trois fois rien, ce qui coûte le plus cher dans l'histoire, c'est le nettoyage.
Mes cols de fourrure de l'hiver devraient être au nombre de trois. Ils vont tous me demander un peu de bidouillage, peut-être bien à base de fleurette liberty, peut-être bien à base d'autre chose. Une doublure rose shocking à la Schiaparelli est aussi envisagée.
Le petit col en mouton doré n'a plus de doublure du tout.
Le grand col dont je ne connais pas l'origine est pourvu d'une doublure, mais elle est affreuse.
Le long et large ruban de poil de pétrole, que je compte enrouler en double, n'a pas de doublure non plus et n'aura ni liberty ni rose schocking : je ne sais pas encore comment l'assaisonner.
En quelque sorte, y'a plus qu'à.
17:30 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, comptoir des cotonniers, col, fourrure | del.icio.us | Facebook
samedi, 19 juillet 2008
Un souffle de gris
Voilà un moment que j'entretenais une vague envie de buste classique, sans jamais trouver mon bonheur en brocante, n'ayant aucunement intention d'investir plus que quelques euros pour ce qui s'avérera sans doute une éphémère envie déco.
Voilà aussi un moment que j'attendais que se présente l'occasion de tester l'inratable recette d'Eivlys, du blog Et à part ça.
Un détour par la chaîne de déco Maison du Monde m'a permis de dénicher un petit buste à l'affreuse patine grossière
mais à la ligne plutôt prometteuse.
Je confirme : la recette d'Eivlys, aux délicats effets de matière, est inratable.
13:04 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (4) | del.icio.us | Facebook