vendredi, 13 juin 2008
Rive gauche, donc
Il y a les jours sans. Les jours pas d'humeur. Ce qui veut généralement dire qu'elle n'est pas forcément bien bonne ces jours-là, l'humeur.
La première idée qui m'est venue, en déballant ma veste Saint Laurent rive Gauche vintage fraîchement e-Bayée, c'est less is more. Aucun effort, attrapons ce qui passe et posons YSL dessus, pour voir.
Ce qui passe ? Un t-shirt basique arraché au vol au rayon Homme de H&M, de ce gris qui semble un noir qui aurait déjà beaucoup vécu, avec un Levis de presque toujours.
Et des Converse très en bout de course. Ca se voit pas mais elles sont au bord de prendre l'eau par en dessous, dans les semelles il y aura bientôt un trou.
Avec mon squelette Corpus Christi fétiche du moment et une mousseline rose à pois - pour quand même comme une sorte de touche girly.
A ce compte-là, je crois pas que je risque le malentendu de l'imposture.
De là, je suis passée à la blouse de soie à lavallière. Ce fut comme un choc thermique. YSL dans l'esprit, certes, mais je montre même pas le résultat tellement c'était pas moi.
A part ça ? Tant qu'à faire 80's aux épaules de Goldorak, autant faire 80's.
Le t-shirt dripping à la Jackson Pollock du pauvre, les boots, la panoplie de bracelets hétéroclites... et le jean slim.
La YSL, faut pas se leurrer, de toutes façons, le jean, elle y sera abonnée plus souvent qu'à son tour...
Oui mais quand même, une petite robe ?
OK. Une petite robe. Fleurie.
Et pour cet hiver, j'imagine déjà une belle panoplie toute noire. Pour les jours avec. C'est à dire sans le jean.
Détails pour qui ça intéresse : t-shirt dripping Zara, boots Promod, bracelets Galeries Lafayette, écharpe Avant-Première, roble fleurie Zara, collier La Redoute, sandales Pastelle.
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mardi, 10 juin 2008
Rive Gauche forever
Dans les 80's, on avait les épaules de Goldorak et on arborait des couleurs qui pètent, parfois jusqu'au fluo. Je sais, j'y étais.
Mais on adorait le noir, aussi.
(c) ELLE 1985
Hum. Parfois c'était un peu extrême.
(c) The Sartorialist
Mais bon, elles reviennent, les noires 80's aux larges carrures. Peu à peu, elles réimpriment notre rétine.
(c) The Sartorialist
Insidieusement. Indiscutablement.
Et puis... Yves Saint Laurent est mort.
Le meilleur des hommages, ce serait encore de porter du Rive Gauche vintage, ai-je pensé.
Elle m'attendait, bien cachée sur e-Bay, rangée par erreur dans une mauvaise catégorie. On la devinait à peine, sur quelques photos pourries...
Celle à laquelle je pensais, la veste noire parfaitement coupée, pièce vintage en état tout aussi parfait, pile à ma taille et qui tombe... comme du Saint Laurent.
A voir ses épaules et sa taille marquée, elle date bien des 80's, comme je l'avais supposé.
Je ne révèle pas son prix, mais il était tout petit.
Je m'en vais faire des essais et j'y reviendrai. En images.
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vendredi, 30 mai 2008
Coudre et en découdre # 4
10:31 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, t-shirt, cacharel, monoprix | del.icio.us | Facebook
mercredi, 28 mai 2008
Fauve mais Pastelle
Non, je n'achèterai pas de robe longue retour de Katmandou.
Non, je ne porterai pas de spartiates, ce qui est spartiate n'est pas pour moi.
Non, je n'irai pas voir Sex & the City, le matraquage que je n'ai certes pas recherché mais auquel j'ai malgré tout été exposée me laisse entrevoir de la grosse daube à l'américaine, bien pensante, tout s'y terminant par un big mariage.
Non.
Je fais ma mauvaise tête et je dis non.
Je m'en tiens à mes essais de sarouelleries.
Et encore. Je décide même de m'offrir une parenthèse à la Joanna Preiss, telle que je l'ai entrevue, dans La mode la mode la mode, s'ébaudir de ses cow-boy boots ramenées de Miami (vintage ou qu'elle a en fait depuis longtemps, à en juger par leur état de service).
Même pas je reviens de Miami mais moi aussi, je peux sortir les cow-boy boots et le jean droit. Hors d'âge. Hors tendances.
Je peux.
Et ceci fait, le coeur léger, me rendre au dépôt-vente du coin de la rue, déposer tout ce que je ne suis pas assez motivée pour e-Bayer.
Et, pour une fois, jeter un oeil à ce qui est à l'étalage, sans même y penser.
Et tomber sur elles. Les sandales fauve que j'avais même renoncé à trouver.
Celles que j'avais pourtant déjà imaginées à mes pieds, assorties de jambes opaques et noires. Pas le temps de les chercher à Paris, persuadée pourtant que j'étais que, dans ma ville que j'aime pas, ce serait peine perdue.
35 €.
Elles sont certes Pastelle, mais elle sont surtout très très fauve. Pastelle, la marque jusqu'alors inconnue de moi, qui, sur son site internet, parle de fabrication européenne. Sous la semelle tout cuir - par aucun trottoir encore entamée - de mes sandales, est écrit made in Brasil.
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