samedi, 08 mars 2008
Des mecs, des mecs, des mecs !
Hey, c'est la journée de la meuf ! Ca m'insupporte, ce 8 mars, qui chaque année nous ranème l'éternelle journée DE LA femme. Quitte à faire, journée DES femmes, ça sonnerait déjà mieux, non ? Bref. Je me suis plongée dans la nouvelle presse pour mecs. J'avais déjà acheté L'Optimum, 1 € pour voir. J'ai fait de même avec GQ, 1 € pour débuter, idem. Double couv', pour ce dernier, sous l'autre ton se cache Vincent Cassel. Le rouge-noir-gris, ça doit être censé faire mec ?
Non, parce que le code couleur, c'est bien le même ?
Niveau contenu, c'est pas pareil. Dans L'Optimum, la pub, c'est plutôt ça.
Dans GQ, la pub, c'est plus ce genre-là.
Dans L'Optimum, je me suis pas mal ennuyée. Du costard, de la cravate de City men (d'ailleurs, un long article même pas lu sur les traders), de la grosse bagnole, du joujou techno, la mairie de Neuilly, la mairie de Paris. A part ça, quelques adresses à Londres ont retenu mon attention.
Et puis surtout les pages mode, dont l'une sur les derby et richelieu.
La série sur le renouveau du costume façon arty est des plus esthétiques.
Ma préférée ? Folk mood, qui prouve que la tendance phare de ce printemps n'est pas réservée aux filles.
Mais rien à faire, je préfèrais encore Vogue Homme International.
Du coup, GQ, je n'étais pas partie pour l'acheter. Même à si petit prix. Sauf que hier, je suis tombée sur Paris Dernière, qui a fait un tour à la fête de lancement du truc. Et quand j'ai appris qu'Anne Boulay en était red-chef, posant avec un Gérard Lefort hilare à ses côtés, j'ai changé d'avis. J'ai de trop bon souvenirs de leur émission de radio foutraque du samedi matin, il y a bien 10 ans, Passées les bornes, plus de limites. GQ, ce n'est pas pour grosse quéquette ont-ils précisé. Ah ben oui, on se demandait... Non, c'est l'émanation française du quinquagénaire magazine américain Gentlemen's Quaterly, qui chez nous sera mensuel. Et édité par Condé-Nast, maison mère de Vogue. Et il y a aussi David Abiker, dedans...
Dans Paris Dernière il y a eu GQ. Dans GQ, on trouve Paris Dernière. Plus précisément Xavier de Moulins et son mythique coupé 404.
Dans GQ, on trouve une rubrique on en parle pas assez/on en parle trop (ce qui, dans le dernier cas, est encore une façon d'en parler). Et puis une chronique sexe plutôt drôle, signée de l'écrivain et blogueuse Maïa Mazaurette, La flemme est l'avenir de l'homme. Elle y évoque le Rubbot, un sex toy sur lequel planche une équipe américaine, qui promet de laisser les paresseuses du sexe paresser tranquilles. Il masturbera les hommes sans qu'ils aient à se muscler le poignet. Une sorte de kit mains libres. (...) Dans la sexualité du futur, le masturbateur fera tout à notre place. Les hommes découvriront alors les joies de la la glande, la position de l'étoile de mer et les délices de la passivité.
Dans GQ, il y a même un horoscope, baptisé Planetarium.
Eurk. 2008 serait l'année de la moustache. 2007 était celle de la barbe. 1998, celle du bouc. Non mais quelle plaie ! Mais qui est mieux avec une moustache que sans, grands dieux, qui ? Le créateur José Lévy porte désormais une barbe, tout comme Beigbeder, qui signe une interview fleuve de Bayrou que je n'ai évidemment pas lue. Dans GQ, ils sont tous barbus, ou alors moustachus, comme Vincent Cassel, qui endosse le rôle de Mesrine.
Mesrine, à qui GQ consacre, sous le titre Requiem pour un sale con, un long article qui évoque le contexte politique et culturel de la fin des années 70.
Tous barbus et moustachus mais pas les mannequins des pages mode. Nan, eux, ils sont juste bien proprets, comme lui, là, avec ses ballons coeurs.
Ou comme ceux de la série New Order, qu'on aurait quand même un peu envie de décoiffer, non ? A noter toutefois un vrai papier de fond sur la mode, consacré à Fred Perry, A fleur de skin.
Ceux qu'on n'a pas du tout envie de décoiffer, ce sont les talibans. Du coup je comprends très bien, en fait, pourquoi, cet automne, je n'ai jamais pu imaginer une seconde m'affubler d'un keffieh...
Dans GQ, on trouve encore un tour d'horizon sur les relations homme politique/femme journaliste, un palmarès des 25 films les plus stylés, avec Blow-Up en tête, on trouve aussi le photographe Jean-Loup Sieff et son amour des fesses féminnes, enfin, ce qui s'appelle un contenu riche et diversifié.
Et même, en fin de déroulé, un portrait à colorier, cette fois celui de Bertrand Burgalat.
Question contenu, je donne la préférence à GQ. Question mode, à L'Optimum. Je passe le week-end avec eux, mais lundi, ce sera ELLE. Aïe, aïe. Spécial mode.
PS : pour qui aimerait notre magazine WOW 100 % blogueuses et voudrait avoir l'amabilité de contribuer à le faire connaître, la bannière créée à cet effet par Nanikaa est dès maintenant disponible ici.
16:56 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, magazines | del.icio.us | Facebook
vendredi, 07 mars 2008
Un vieil hiver pour bricoler un semblant de printemps
En cet hiver interminable (bis), je commence à deviner quelles seront mes printanières envies. Certaines m'abandonneront (où est-ce moi qui les abandonnerai ?) avant même que la météo permette leur concrétisation. D'autres me viendront, que je ne soupçonne pas encore.
En attendant, le froid est toujours bel et bien là et ma penderie d'automne commence sérieux à me lasser. Alors je bricole et tente de (me) donner le change grâce à des ersatz de printaneries tirées des collections hivernales : les petites jupes légères facilement recyclables une fois l'été venu. Tout à commencé avec la vente privée Circus & Co, sur BazarChic début janvier, avant même le coup d'envoi des soldes.
A la soie fleurie et au pull à touche cachemire, je n'ai pas résisté.
Même si moi, le cachemire, si fin et paraît-il si chaud, il me faut encore lui ajouter une touche de fourrure pour me sentir à l'abri du froid.
L'achat de pull, voilà bien longtemps que je ne m'y étais pas essayée. Le pull, ce banni, ce camoufleur de blouse, allait-il donc revenir en grâce ? Les fins de soldes l'ont confirmé. J'ai acquis un pull By Zoé.
Qui a ceci de printanier qu'il est largement ouvert dans le dos. Associé à une jupe-boule-mais-pas-trop de chez Hartford, je tenais une deuxième silhouette qui change.
Pour ne pas faire mentir l'adage, j'ai acheté la jupe-boule-mais-pas-trop en deux exemplaires. La seconde, en viscose, n'a pas du tout le même tombé que la première, en soie.
Elle arbore le même motif un peu rétro fifties que ma blouse mal étiquettée, mais en brun et non en vert.
Forte de ma redécouverte du pull, j'ai exploré mes rebuts - sur lesquels j'ai procrastiné de l'e-Bay depuis le début de l'automne. J'en ai ressorti un vieux Pôles.
Il m'avait plu pour sa couleur chinée mais je ne l'avais pourtant quasiment jamais porté.
J'en étais là de mes tentatives, quand, me vautrant, sur le blog de Garance pour admirer ses sublimes photos de modeuses de Fashion week, j'ai eu la confirmation que je tenais bien une vraie tendance.
Au même moment, toujours chez Garance, j'ai saisi que tout ça, ça n'était jamais que de la diversion avant de passer aux choses sérieuses : la quête du blazer idéal et de l'idéale robe fleurie.
13:49 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, jupe | del.icio.us | Facebook
jeudi, 06 mars 2008
Un petit pois en tête
Une fois de plus, j'ai vu grand et j'ai embarqué du kilo de papier. Et encore, dans le lot, manque Numéro, devenu introuvable dès sa sortie. Dans ma ville que j'aime pas, doit y avoir deux maniaques de Numéro qui traînent et qui ont été plus prestes que moi. Enfin, tant qu'on me laisse Milk, contrairement à ce qui s'est passé cet été, moi, ça me va !
Milk me fait à peu près l'impression inverse de celle que me fait ELLE : je l'attends longtemps - parce que trois mois, c'est quand même long, quand une semaine est si vite passée - mais je ne suis pas déçue, à l'arrivée.
D'ailleurs, pour faire écho au billet de Domino, dans Milk, je remarque même les pubs. Et pas seulement parce que ce papier peint aux oiseaux, j'en ai tapissé un buffet sans même attendre qu'ELLE m'y incite.
Des Danois, je n'apprécie pas seulement les marques de frusques. J'aime aussi beaucoup les contes d'Andersen. Et plus particulièrement la Princesse au Petit Pois.
J'ai donc été enchantée de cette version contemporaine
agrémentée de grosses peluches signées Anne-Valérie Dupont, chez Serendipity.
Le diadème en récup'
dame le pion à celui en feuilles de lierre, tous deux de Virginie Brachet.
Les déguisements imaginés pour la fête d'anniversaire de la photographe australienne Vee Speers ne sont pas sans me rappeler mon sapin de Morticia Adams.
Je n'achète pas de chaussures pour petites filles, mais je suis fan de leur présentation.
La série des David Hockney's boys m'a tapé dans l'oeil, à voir ce qu'en pense le p'tit mec en slim. Lequel ne manque d'ailleurs pas de venir spontanément jeter un oeil au nouveau Milk dès qu'il le voit traîner à la maison...
En cet hiver interminable, Milk sait aussi parler à mes envies d'ailleurs. A Coney Island, le parc Astroland, symbole d'un New York désuet, est menacé. Anne, je sais, tu vas me dire qu'il ne faudrait pas trop tarder pour y filer !
PS : n'oubliez pas notre WOW tout neuf et tout beau. Pour les déçus qui n'avaient pas pu y accéder, cette fois, le site fonctionne sous Internet Explorer. Enjoy ! Et bravo, Nanikaa.
11:07 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, magazines, enfants | del.icio.us | Facebook
mercredi, 05 mars 2008
De mes bracelets, faire un collier ?
Je n'ai toujours pas pris le temps d'aller me gaver de photos de fashion week. Fashion weekS. J'ai attrapé au vol quelques images, sur les blogs des unes ou des autres, et puis c'est à peu près tout. Dommage, parce que le fall-winter est sans conteste ma saison préférée. Pas seulement parce que, début mars, je ne suis pas près de lâcher mes couvertures de survie (hier, il neigeottait sur ma ville que j'aime pas). Mais surtout parce que, de la petite pièce au manteau, de la sandale compensée aux bottes, tout y coexiste, c'est une saison des plus créatives.
Je suis quand même allée voir ce que ça disait chez Dries Van Noten. Près de 15 ans que je le suis de loin, après être sortie époustouflée de l'un de ses défilés au musée Jacquemart-André.
J'aime son art de coloriste et son sens du mélange. De tous les mélanges : couleurs, motifs, matières.
Je trouve sa collection 2008/2009 particulièrement réussie, j'y retrouve cette nonchalance étudiée qui est ce que je préfère chez lui.
L'un des accessoires du défilé m'a particulièrement scotchée : le collier de bracelets. Mon trip Nancy Cunard ne m'a pas lâchée, et les soldes ont été l'occasion d'enrichir ma collection.
Mais jamais je n'aurais imaginé les porter de cette façon.
Je me suis empressée de faire un essai.
Je trouve l'ensemble visuellement très réussi. De là à l'assumer dans la vraie vie... Gare aux effets du collier plus lourd qu'un cheval mort !
00:30 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, défilés, bracelet | del.icio.us | Facebook