jeudi, 22 novembre 2007
(P'tit) mec en slim
Si j'en crois les réactions à la présentation du ELLE belge par Zabou en fin de semaine dernière, si j'en crois les propos échangés peu avant chez Domino, il semblerait que les filles, dans leur majorité, désapprouvent le slim au masculin.
Ben moi, j'aime bien.
A condition d'être taillé pour. Mais bon, ils ont quoi comme choix, les mecs, sinon ? Du fute de costard à pinces de papa ? Du 501 vu et revu et re-re-vu ? De l'infâme baggy dont le fond leur arrive aux genoux ? De l'infect pantacourt sur sandales scratchées en été ?
Sont pas aidés.
Donc le slim de mec, je valide. Et je le prouve.
Je précise pour les âmes sensibles que cette photo a certes été réalisée sans trucage mais avec le plein accord de l'intéressé, qui ne sait pas (encore) tenir une guitare mais c'est normal, c'est celle de sa soeur (Ptite Girl alias Bam-Lisa s'il y en a qui suivent). Et qui n'est pas le dernier, à chaque visite chez Monop', à aller zieuter, aussi bien des t-shirts que des Lego. En ce mercredi, on installait en rayon une collection qui déchire. Mais que pour les garçons, petit ou grand modèle. P'tit Boy est reparti avec un slim noir en velours côtélé, un autre en denim brut, un t-shirt gris à motif de guitare devant
et ampli derrière
et une veste de velours noir. Oui, rien que ça.
J'ai quand même shoppé pour moi en small un t-shirt de mâle à guitare argentée. Que je vais customiser vite fait parce que je n'aime pas son tout petit décolleté en V.
Etiquettes vynile et guitares : même le merch a été soigné !
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mardi, 20 novembre 2007
Je veux... une machine à badges
J'ai zappé Manaudou, qui fait la couv' de ELLE cette semaine. J'ai zappé pas mal de choses. J'ai fait de ce numéro une lecture très anecdotique, d'un détail à un autre, sans rien retenir vraiment. Ni vraiment agacée ni vraiment séduite.
Zapping.
Je vote, comme 59 % des internautes de elle.fr qui ont pris la peine de répondre, pour les collants de couleur. Je vote aussi pour le t-shirt anarchiste, à la rigueur, avec son fond rose, même si c'est plus de la récup' folklorique qu'autre chose.
J'aime beaucoup la broche n' roll. Pas pour en consteller mes frusques. Mais ça fait bien trois saisons que j'en ai sur mes sacs, que je valide en déco. En noir et or, par exemple, j'y reviendrai bientôt. Je vais finir par acquérir une machine à badges, je les ferai moi-même, tellement ça a l'air trop bien.
Je note un véritable effort de la rédaction mode sur les petits prix dans le Style ELLE. De vrais petits prix à moins de 50 €.
En tendance campus inspirée une fois de plus du look vu et revu de Balenciaga.
En tendance girly chic aux bottes... Kiabi.
En tendance néo-bourge. Cheap. Mais il y a effort sur les prix.
Quelques pages sur le bleu Klein, couleur qui me laisse aussi froide qu'une piscine pas chauffée. La nouveauté, c'est comment l'assortir avec du jaune ou du vert. Ca me semble difficile, mais je m'en fous, je ne suis pas concernée.
Un tour d'horizon des it-beauté du moment ne m'apprend pas que l'ongle se porte violet foncé.
Mais je note que le turban est out avant même que j'aie eu le temps d'en croiser un sur qui que ce soit.
Je note aussi que le carré est out avant que j'aie eu envie d'y revenir. C'est le court qui tient la corde. Sans moi. Je suis d'accord avec ELLE, le fait que le vrai rouge fasse son retour est une bonne nouvelle. J'ai une note en projet là-dessus, tiens. Entre autres.
Et le retour du chignon banane tendance rock ? Alors lui, je l'ai déjà vu passer. Je suis incapable de le réaliser, ce n'est pas faute de m'y être essayée dans le passé. Tant pis, je garde le danseuse. Et je ricane bêtement en me demandant comment on se fait un chignon banane si on ne laisse même pas repousser le carré qu'on se serait fait cét été ?
Opposer des tenues strictes et la lingerie à porter en dessous était une bonne idée. A l'arrivée, je trouve la série ennuyeuse, sans surprise. Je n'en donne donc qu'un exemple.
La rubrique psycho de comptoir se demande pour qui on s'habille, nous les filles. Le verdict ? Pas pour les mecs. A peine pour soi-même. Pour les autres filles. Voire contre. Une éternelle histoire de rivalité. Une belle litanie de clichés.
Et les mecs, eux, ils s'habillent pour qui ? Je sais à peine qui est Christophe Willem. Et ça risque de perdurer, même si Inès de la Fressange tombe en pamoison devant lui quand elle le croise au Flore. Mais sa prétendue demande de relooking auprès de la rédaction de ELLE m'a bien amusée. Il aurait demandé de l'aide à la rédaction, promettant d'essayer tout ce qui lui serait suggéré. C'est du moins ainsi que l'affaire nous est présentée. Et donc on s'amuse à voir comment il s'attache à détailler la vitrine de Zadig & Voltaire, comment il s'essaie au costard chez Rykiel, au caban chez Gap, plein de bonne volonté. Comment Nathalie Dupuis et Sylvia Jorif arrivent à le convaincre de lâcher son Z&V Elvis trop moulant pour une taille M. "Je ne suis pas gaulé du tout ! Je suis maigre. Dès que ce n'est pas moulant j'ai l'impression de flotter dans les vêtements, de disparaître... comme une tortue !". Les ELLE girls vont lui expliquer qu'il convient de distinguer moulant et près du corps. Et le caban Gap, c'est bien gentil, mais au final le garçon repartira avec un trench de chez Burberry.
Je suis passée plus que très vite sur les 100 trucs bluffants à utiliser en cuisine, mais suis tombée en arrêt devant la guimauve. Je sais où on en trouve, de la vraie belle guimauve, dans ma ville que j'aime pas, et ces petites recettes-là ont l'air bien tentantes. Et je vais enfin revenir sur mon jean large. Le ELLE Passion de la semaine en propose un. C'est un... Ober. Une marque qui, habituellement, truste davantage les rayons des hyper que les pages de ELLE.
De tout ce fatras je retiens une chose : c'est sûr, je veux une machine à badges. Je crois bien qu'il y en a une chez Eveil et Jeux...
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vendredi, 16 novembre 2007
En quête du foulard parfait
J'ai longtemps été plus écharpe que foulard. Mais cet automne, les foulards sont partout. Mais pas dans ma ville que j'aime pas. J'ai donc fait le tour de ce que j'avais déjà.
Et j'y ai trouvé une certaine unité de couleur. A droite, mes deux écharpes Epice.
Tellement souples, et larges, et chaudes et fabuleuses, qu'on peut les porter comme des foulards.
Et puis des carrés de soie. Mais j'ai toujours eu du mal avec le carré de soie. Celui-ci, tout froissé, je le porte dans les cheveux, il ressemble désormais à un bandeau. Je crois bien que c'est un Epice aussi. Mais j'ai enlevé l'étiquette et n'en suis plus très sûre. Quoiqu'il en soit, avec ses fleurs et ses pois il est assorti à ma chaise peinte à fleurs et rayures.
Celui-là est un Dior qui reprend un dessin de Gruau. Il est magnifique. Mais c'est un petit carré. Je ne sais qu'en faire, je ne sais comment le porter. Et quoique je fasse, on ne voit pas le dessin. Ca me chagrine. Alors je n'en fais rien.
Celui-là c'est le Plaza de toros de Christian Lacroix. Lorsque je l'ai acheté il y a quelques années, je ne savais quelle couleur choisir, je les voulais toutes. Mais je le porte peu.
Un foulard c'est comme un tableau et une fois porté, plus de tableau. Ca me chagrine. Alors je n'en fais pas grand-chose.
Puisqu'autour de chez moi il n'y avait rien en magasin, j'ai acheté celui-ci sur e-Bay.
Il a été acquis par sa précédente propriétaire en Italie, il est en laine et soie, sans marque, l'étiquette a été enlevée. Je l'ai payé 2,90 €.
Et puis j'ai fini par faire des kilomètres sous la neige pour aller chez Zara. Et j'ai trouvé le foulard de Punky. Le dernier.
Ce n'est pas un tableau, il est en laine, il est dégoulinant comme j'aime à la façon de mes écharpes Epice.
Que demander de plus ?
Ah si je sais ! Gueule de comm' ! Demain ce sera chose faite. Violette, croix de bois croix de fer, si je mens je vais en enfer !
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jeudi, 15 novembre 2007
Fébrile et trop pressée de vider mon sac !
Le même week-end, j'ai été taguée par Mzelle-Fraise et par Misschanel. Grâce à la première, on sait désormais quel genre de super-héroïne je serais. Grâce à la seconde, je vide mon sac. Et je ne le vide pas juste pour le fun et l'invite au keskyadabtonsac.
Non, je fais surtout un TEASING DE LA MORT. L'un de mes rêve sera très prochainement réalité. Même surbookée, Marion a joué les entremetteuses et j'aurai bientôt à mon bras - et au meilleur prix - un sac en forme de prénom. Pas Charlotte. Un prénom masculin.
A ce point de leur lecture, mes lectrices fashionistas m'envient déjà, non ? Sur le prénom en question et la couleur de peau de l'intéressé, je ne dirai rien. Mais je vide déjà mon sac.
Je ne vais pas l'abandonner tout à fait, celui-ci. Enfin, c'est ce que je crois encore. Je l'ai acheté soldé, cet été, alors que je fantasmais déjà depuis un moment sur celui qui sera bientôt mien. Il est beau, pratique, de bonne qualité, la couleur du cuir est parfaite, ce que ne montre pas ma photo : je ne lui trouve pas de défauts. Je n'ai rien à lui reprocher, sinon quand même une chose : le nom de la marque. C'est un Great by Sandie. Une jolie petite marque de sacs, tous les modèles présents dans la boutique où je l'ai acheté étaient plus tentants les uns que les autres. Mais Great by Sandie, pour une marque moyen-haut de gamme dont les tarifs ne sont pas ras-de-plancher, je n'arrive pas à m'y faire. A des non-initiées, c'est inavouable. Un nom pareil, on croirait que ça sort de chez Pimkie.
Finalement, je ne trimballe pas grand-chose, pour une bordélique.
Un portefeuille qui mériterait d'être remplacé. Bonne came, il tient le coup. Mais il laisse passer les pièces de monnaie, j'en ai plein le fond de mon sac. Et surtout, il est bleu. Pourquoi l'ai-je acheté bleu ? Je n'en sais fichtre rien. Juste, ça ne me ressemble pas.
Un portable. Qui fonctionne à merveille. Pourvu que ça dure. Je ne suis pas techno-addict. S'il est dépassé, et il l'est certainement largement, je m'en cogne : il fonctionne. Tiens, il est bleu aussi, pas fait exprès.
Un stylo mosaïqué qui flashe. Bleu. C'était le mieux.
Un trousseau de clés avec une Ugly doll. Une vraie, ramenée des US, ouep, même si on les trouve en France. J'adore les Ugly dolls. J'adore Ugly Home. J'ai parfois le goût de l'ugly. Et mon Ugly doll est bleue ? Voilà que je m'inquiète.
Une trousse de secours kitschos, qui n'est pas bleue et ne sert pas à me vernir de Tulipe noire contrairement aux apparences, mais à me refaire l'oeil noir. Avec même, dedans, du rouge.
Un paquet de mouchoirs en papier. Indispensables par les temps qui courent.
Une carte à mauvais café. Mais c'est ça ou rien.
Mes papiers de voiture dans leur étui tout moche. Moche mais utile.
Des chèques resto et aussi des chèques-livres.
Des lunettes dans leur étui fleuri. Je devrais les mettre pour travailler. Parfois, j'oublie.
Un bracelet acheté multi-bradé à 1 € et qui traîne encore là et qui me rappelle que j'ai une note en projet, sur les bracelets. Lettre morte pour le moment. Une de plus.
Dans mon sac, j'ai toujours un magazine. Parfois ELLE mais parfois autre chose. Pour cette fois, un ELLE Déco que j'arrive pas à ouvrir. Non que je n'aime pas la couverture, au contraire. J'ai juste toujours autre chose à faire.
Et des pièces de monnaie qui s'échappent du portefeuille bleu.
Et puis c'est tout.
Face à tant de sobriété, je m'étonne moi-même. Celui que j'attends ne risque-t-il pas d'être trop grand ?
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