mardi, 23 juin 2015
Toile(s) de Jouy
Désormais je n'achète quasiment plus de presse papier. Tout est en numérique.
Sauf quand il y a de petits goodies qui ne sont distribués qu'avec la version papier, comme c'est le cas (avec le dernier Marie Claire Maison) pour ce petit carnet de notes à l'imprimé signé Manuel Canovas et qui est assorti à des taies d'oreiller que j'ai achetées il y a des années.
Cet imprimé façon toile de Jouy faisait écho à un petit article paru dans ELLE cette semaine au sujet de la sortie d'un livre consacré à Oberkampf, fondateur de la manufacture qui s'illustra dans le domaine.
Je me souviens avoir visité le musée de Jouy-en Josas il y a plus de 20 ans, alors que la toile de Jouy opérait à peine son virage vers un certain renouveau et en avoir gardé depuis un penchant pour ses motifs parfois exubérants et parfois désuets. Rien que la couv' de ce livre est pleine de promesses.
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vendredi, 22 mai 2015
La claque ou la classe
Bah, comment dire...
Je ne suis pas emballée par une Inès de la Fressange en culotte qui tire sur son pull comme une gamine en couv' de ELLE.
Et même si la culotte (que l'on ne voit pas) est signée Erès.
Etait-ce bien nécessaire ?
Pas de mettre Inès en couv', c'est une grande amie de ce magazine, avec ou sans Valérie Toranian manifestement et on l'y voit régulièrement. Aujourd'hui, c'est donc la nouvelle directrice de la rédaction, Françoise-Marie Santucci, qui ne tarit pas d'éloges à son sujet dans son édito. Et puis, plus modestement et personnellement, je garde un magnifique souvenir d'une interview d'une adorable Inès, que j'avais réalisée à une époque où, pour moi, ça rigolait pas des masses. Non, mais la pose et surtout la tenue ?
On a déjà eu Sophie Marceau en culotte à Cannes, ça pouvait suffire, me semble. A ce sujet, bravo à Grazia qui a lancé son quotidien disponible en ligne et en PDF sur son site. Un régal. On comprend vite pourquoi quand on regarde les signatures, de Gérard Lefort à Olivier Séguret en passant par Marie Colmant.
Bref, voyant cette couverture de ELLE s'afficher sur mon iPad ce matin, j'ai tiqué. Et pourtant Inès reste mieux foutue que la plupart des filles qui ont 30 ans de moins qu'elle et je ne suis pas bégueule. Alors ? Ben alors, je crois qu'être en culotte à 20 ans en couv' de ELLE, si l'on est actrice ou même femme d'affaires (ce qui est plus la profession d'Inès aujourd'hui que celle de mannequin, sa propension à faire du placement produit à tout détour d'interview étant par ailleurs agaçante, mais ceci est un autre débat) et non pas modèle pour maillots de bain, peut passer pour un péché de jeunesse. Un côté un peu démonstratif (et mes fesses, tu les aimes, mes fesses ?) somme toute pas bien méchant.
Mais à, euh, 57 ans, comme nous l'indique aimablement l'ami Wiki, cela me semble un peu pathétique. Sans doute pas l'idée d'Inès, cette série de photos signée Pamela Hanson et dont le stylisme a été supervisé par Jeanne Le Bault - deux femmes, donc. Sans doute l'idée était-elle d'illustrer au plus près de son sujet cet étrange portrait somme toute assez creux signé de l'actrice et réalisatrice Hélène Fillières, titré "A son corps défendant" et tournant autour de l'obsession et de l'embarras de cette dernière vis à vis de la question du corps. Mais cela n'imposait pas pour autant une couv' en culotte ?
A y réfléchir, j'ai fini par définir ce qui me dérange. La photo claque. Mais pas dans le bon sens du terme. Pour la grande classe on repassera.
Or, plus j'avance en âge, et au-delà de 50 cela devient flagrant, plus ce qui compte selon moi n'est pas de s'interdire tel ou tel vêtement, telle ou telle couleur. Non, la vraie question est celle de l'élégance. Pas une élégance convenue, mais une élégance qui ait du peps, ce qu'Inès sait parfois si bien faire par ailleurs. Or, se balader en culotte, je ne parviens pas à trouver que c'est élégant. Même si on reste "encore" bien foutue.
Et quitte à faire du placement produit, y avait matière avec le vestiaire qu'Inès de la Fressange a composé pour Uniqlo. Par exemple.
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jeudi, 14 mai 2015
Balade milanaise
Se rendre à Milan, à l'occasion du Salone del Mobile, c'est aussi profiter d'une certaine douceur de vivre, aux abords du Duomo et ailleurs.
L'occasion de déguster des pâtes sans pareilles, et de ramener quelques produits locaux. L'épicerie-primeurs-resto géante, Eataly, avec ses espaces de restauration thématique, vaut le détour.
Photo issue du compte Instagram de @adartee
L'occasion de découvrir Bark, une marque de mode que je ne connaissais pas, au détour d'un de ces "événements" organisés un peu partout dans la ville et auquel nous nous sommes invités sans façons, passant devant. La marque déclinait en jaune fluo son duffle-coat iconique, dans un univers néon comportant même un métier à tricoter.
L'occasion, quatre ans plus tard, d'une nouvelle incursion au 10 Corso Como, toujours aussi pointu en terme de sélection et d'art de vivre.
L'occasion d'un peu de lèche-vitrines et d'apprécier l'art du mélange de Miuccia Prada, qui n'a rien perdu en créativité.
L'occasion de constater que si la chaise A de Tolix célèbre certes ses 80 ans cette année, elle demeure une valeur sûre du mobilier contemporain. Ici dans une version revisitée par Bethan Laura Wood à l'occasion de cet anniversaire.
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dimanche, 03 mai 2015
Bois, métal et verre au Salone del Mobile à Milan
C'était il y a déjà deux semaines (et entretemps est venu le festival international de mode et de photo de Hyères mais chaque chose en son temps). Le Salone del Mobile à Milan, où je me rendais pour la deuxième fois, est du genre inspirant à donner envie de tout bouleverser chez soi.
Cela impliquerait un budget que je n'ai pas, mais j'en garderai trois inspirations majeures, qui, si elles ne sont pas vraiment nouvelles, me serviront de fil conducteur lors de prochaines transformations/adaptations.
Le bois est décidément partout. Plutôt dans des versions claires, sur une base de formes rappelant les années 60, à la scandinave (finira-t-on par s'en lasser, et quand ?) mais pas que. J'ai été bluffée par cette table alliant bois et résine translucide, un bois pas si "brut" que sa forme pourrait le laisser supposer, tant il était aussi doux qu'une peau de bébé. Malgré ma promesse de noter le nom de chacun des éditeurs m'ayant interpellée, j'ai hélas zappé celui-ci.
Le métal n'est pas en reste, notamment dans des versions laiton et cuivre, depuis plusieurs saisons. Chez Tom Dixon et sa volée de suspensions (tombée par hasard sur son lieu d'expo en "off") mais aussi en revêtements déco aux effets patinés, en bougeoirs, en petits objets du quotidien et même... en plastique de luxe un peu bling, pour la chaise Masters de Philippe Starck éditée par Kartell. Cette dernière, ailleurs que sur un fond marbré et posée telle un bijou dans un endroit épuré (autant dire pas chez moi), je pourrais y croire vraiment.
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