Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

A y est, à compter d'aujourd'hui, c'en sera terminé du quadramétrendy, ici.

L'heure de l'âge en 5 a sonné. Pas 25, le double. Celui qui commence par un 5.

Et ? Ben pas grand-chose.

Mon meilleur cadeau d'anniv' à moi-même de l'année dernière, c'était mon iPad. Je ne compte pas les heures passées en sa compagnie, depuis.

Cette année, le cadeau, ce sera d'y lire La vie rêvée de Thadée.

Coïncidence, c'est aujourd'hui que le ELLE a choisi de sortir un dossier sur les femmes qui donnent envie de vieillir, avec Lauren Hutton et ses presque 70 ans en couv'.

Envie de vieillir faut peut-être pas déconner non plus, mais donner une bonne petite claque à la peur de vieillir, sans aucun doute.

Moi, je retiens surtout que la rayonnante Lauren, c'est pas le genre à aller hanter le site de Daxon et je note, ce qui était le sujet de mon billet d'hier, qu'elle s'adonne encore et toujours aux Converse.

Les Converse, je les préfère en version cuir. Même si j'en ai aussi en toile...

Mes All star en daim beige n'ont plus d'âge. Et presque plus de semelle, non plus. Je les porte donc peu, pour les préserver, mais n'ai pas le coeur de les jeter...

Quant à la version argent, c'est un collector !

Je n'ai pas encore craqué pour les Pro leather, mais leur gamme de coloris punchy a de quoi séduire.

Jusqu'au 1er avril, Spartoo organise avec Converse un concours permettant de gagner 10 paires de Pro Leather, et a mis en place un mini site dédié.

Et ce concours ne permettra d'ailleurs pas de remporter que des chaussures, mais aussi 30 places pour le Black Bones Club.

Près d'un mois après l'extinction des feux de la fashion week, on en est toujours là.

Mais qu'est-ce qui lui a pris, à Hedi ?

Feuilletant la presse les semaines passées, je suis successivement tombée sur cette image...

puis sur celle-ci.

Pas besoin de lire la légende pour savoir, percevoir, que c'était du Saint Laurent version Hedi. Printemps 2013. Et même si je ne m'étais que brièvement penchée, il y a six mois, sur les images du premier défilé d'Hedi Slimane pour cette griffe sitôt rebaptisée Saint Laurent Paris à son arrivée, YSL perdant son Y. Et pas (encore) tout à fait son âme ?

On passera sur le fait que, dans un cas comme dans l'autre des ces images, la réminiscence seventies est évidente (référence au film Emmanuelle en prime).

Mais il émane de ces images, et de la collection été d'Hedi Slimane en général, quelque chose de l'ordre de l'hommage.

Dans la collection "grunge" du prochain hiver, on peine à percevoir l'ombre du grand Yves...

Il y a plus de 20 ans, quand Curt Cobain se tenait à ses carreaux et que Courtney Love déchirait ses collants, que faisait Yves Saint Laurent ?

Du Saint Laurent. Alors très institutionnalisé et très loin des débuts renversants de Rive Gauche.

Que faisait Hedi Slimane ?

Il écoutait Nirvana. Probablement.

A bien y réfléchir, ce qui me dérange, dans cette deuxième collection d'Hedi Slimane pour la griffe, au-delà du fait qu'on n'y retrouve pas son Saint Laurent, c'est cette impression de défaut de créativité, ce sentiment qu'on mâche et remâche de l'imagerie rock (du punk au grunge) jusqu'à saturation.

Que vais-je faire de ces fils à tricoter ? Du crochet ? Sans doute. Quoi exactement, je ne le sais même pas. Mais du fil néon, je ne résiste pas...

Et comme le néon c'est mon it à moi, pour faire bonne mesure, j'ai recraqué sur Thisismyit.

Faut dire que la pochette (encore dénommée clutch), jamais je n'y ai cédé, trop peur de la poser et de l'oublier... Mais ce cuir fluo est irrésistible de qualité/prix et surtout, il y a la bandoulière qui sauve de tout (moins chic, mais bon...). Après le jaune, j'ai donc craqué sur la même en rose.

Et la trousse de toilette, et le porte-monnaie, et... Non, ça suffit.

Quant aux chaussures, en arrière-plan, il s'agit d'une custo maison dans le cadre d'un joli partenariat dont je parlerai prochainement.