Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est le 11 novembre, la météo est certes pourrie mais vous avez la chance d'être à Paris ?

Un p'tit tour chez Antik Batik, qui organise à partir d'aujourd'hui une vente de presse, vous mettrait sûrement de bonne humeur !

Pour être passée admirer les photos réalisées pour la marque, au Pérou, par Thierry Le Gouès lors de mon dernier séjour parisien - et avoir eu la chance de m'entretenir quelques instants avec la créatrice de la marque Gabriella Cortese - je peux vous dire que la collection comporte quelques tueries, dont la robe Iris, que je me suis offerte au passage.

Cliquez sur l'image ci-dessus pour agrandir l'invitation et l'imprimer.

Un magnifique livre est issu de la quatrième collaboration entre Gabriella Cortese et  le photographe Thierry Le Gouès, au Pérou cette fois, après l'Inde, le Maroc et le Brésil. La collection automne/hiver 2010/2011 a été mise en scène sur les montagnes de Cuzco et sur les rives du Lac Titicaca.

Depuis quelques saisons, la mode n'a jamais été aussi ludique. Les inspirations se mélangent, se superposent... Les seventies sont de nouveau revisitées cette saison, et je m'en réjouis, c'est l'une de mes périodes de prédilection, pour le vent de liberté qui soufflait alors sur la mode comme sur la société en général.

Je vous propose de découvrir aujourd'hui quelle est la marque  mystère chez qui il m'a été offert de choisir le gilet long, le top à lavallière et les mocassins à talons que je porte sur ces photos.

C'est une marque fédératrice, qui capte à merveilles les tendances, dans toute leur diversité, chacune peut s'y composer un style à son image. Allez, je m'arrête là, je me demande si je ne vous en ai pas déjà trop dit !

J'ai eu un vrai coup de coeur pour ces tonalités automnales, cet esprit seventies revisité, ces matières faciles à vivre et à porter.

Le concours :

Je vous propose de gagner un bon d'achat de 30 € chez la marque qui propose dans sa collection actuelle les vêtements qui composent mon look.

Pour le remporter, vous devez me donner le nom de cette marque dans les commentaires.

Pour une fois, les commentaires sont modérés, pas d'inquiétude, donc, s'ils n'apparaissent pas. Ils seront validés et mis en ligne à la fin du concours. La gagnante (ou le gagnant) sera déterminé(e) par tirage au sort au sein des bonnes réponses.

Le nom de la marque mystère vous sera révélé dans une semaine !

A vous de jouer, dans les commentaires, qui seront clos mercredi 3 novembre à minuit.

Bonne chance à toutes (et tous) !

*** Gilet long, top à lavallière, mocassins à talon : à vous de le découvrir !
Jean flare Avant Première et ceinture tressée 1.2.3 anciennes collections
bracelets H&M ; Claire's & Laura Ashley;
vernis I'm Suzy & I'm chocoholic, collection Swiss, O.P.I ***

*** Le petit air vintage de ces images a été obtenu grâce au logiciel ToyCamera ***

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Oui, le noir. Encore et toujours lui.

Le noir se moque bien des effets de mode, à l'inverse du camel, ce caramel sous Prozac dont on nous saoule cette saison.

Cela n'a pas échappé au magazine L'Officiel, qui en fait le thème central de son numéro de novembre "Black in beautiful".

J'ai eu mes périodes noires, dont l'une au tournant des 90's, durant laquelle je ne portais quasi que ça.

Et puis je suis revenue à la couleur, mais sans jamais me défaire de mon amour du noir.

Le noir, incantatoire ? C'est peu de le dire.

C'est une nouvelle arrivée par mail qui est venue assombrir mon séjour parisien, celle du décès de quelqu'un qui, sans l'avoir su, compte beaucoup pour moi : "Elisabeth Kirchberger a enseigné le textile à l'IFM pendant plus de vingt ans. Après avoir accompagné de nombreux industriels durant sa carrière de créatrice textile et de consultante, notamment pour le salon Première Vision, elle a su transmettre, avec passion, son amour des tissus et des matières à des générations d'étudiants et de professionnels. Elle savait mieux que quiconque faire parler les tissus. L'IFM s'associe au chagrin de sa famille et de ses proches."

Je me rends compte non sans émotion que jamais je n'achète un vêtement sans penser à Elisabeth... Que je ne lave jamais rien à la main depuis qu'elle m'a assuré il y a bien des années maintenant que c'était inutile (voilà qui m'arrangeait bien !) : un programme adapté en machine ou le pressing d'office pour les matières les plus fragiles et aucune mauvaise suprise à déplorer.

Je ne savais encore rien de la triste nouvelle à venir lorsque j'ai arpenté les rayons de chez COS. J'ai fait comme à mon habitude, j'ai soigneusement lu toutes les étiquettes des vêtements qui m'interpellaient.