mercredi, 08 août 2007
Par toutes les couleurs (mais surtout noir)
Cette chaise change tout le temps de couleur. Dans ma tête. Je ne sais plus dans quel village je l'ai trouvée, un dimanche matin pas de bonne heure, il y a déjà pas mal de mois. J'ai tout de suite su qu'une autre vie était possible pour elle. Une vie en prune. Avec une guirlande de fleurs de prunier rose pâle et des rayures nacrées, elle serait parfaite. Les mois ont passé. A force de la voir là, sans plus la voir vraiment, toute marron et toute moche, j'ai fini par imaginer les choses en noir. Plus exactement par la visualiser façon fond noir velours orné de motifs argent.
Les choses en sont restées à leur noirceur imaginaire jusqu'à ce qu' une lumineuse idée m'apparaisse. Dorée ! Cette chaise était faite pour être dorée. Cette fois c'était sûr, pourquoi n'y avoir pas songé plus tôt ? Un de mes fabricants de peinture préféré a même pensé à moi juste à ce moment et a sorti quelques pots de différents tons or, tout comme il me fallait. Je les ai achetés. A la faveur de l'été, j'allais m'y mettre. Ca ne pressait pas. En attendant, j'ai lu quelques futilités. Emmagasiné les images.
Par exemple celle-ci, parue dans le Journal du Textile le 13 mars dernier.
Et celle-là. Parue dans le supplément tendances Hiver 2007/08 de l'Officiel.
Et encore celle-là. Parue dans Vogue ce mois d'août.
Mon subconscient a enregistré l'info et le noir est revenu en force. Aux dernières nouvelles, la chaise sera noire. Un effet de damask en noir velouté/noir laqué. Un superbe contraste de noirs comme je les aime.
Août s'avance et la chaise semble quand même bien partie pour terminer l'été telle qu'elle est encore. Marron toute moche.
01:20 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : meubles peints, noir | del.icio.us |
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mardi, 07 août 2007
No happy ending
Lorsque je m'achète des fleurs - quand on m'en offre c'est pareil mais c'est juste moins souvent - ça se termine toujours de la même façon.
Elles se déglinguent gentiment durant une période variable et indéterminée jusqu'à ce qu'enfin, subitement, un jour, je les jette. C'est la flemme, sûrement. Peut-être aussi que j'ai tout simplement, des fois, le goût de ce qui se délite.
No hope, no love, no glory, no happy ending.
On envoie les violons tout de suite ? Pour entendre la chanson de Mika à laquelle je fais ainsi référence, les amateurs de kitsch et de guimauve qui coule bien sont invités à cliquer ici (à leurs risques et périls, attention, il est même permis de ne pas tenir jusqu'à la fin, c'est du TRES TRES LOURD) ou là, ça bouge moins mais il y a quand même un peu de couleur et c'est surtout garanti sans images de daubes cinématographiques.
10:25 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fleurs, mika | del.icio.us |
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