dimanche, 13 janvier 2008
Retrouver la boule ?
C'est bien. Je vais peut-être pouvoir me racheter une boule à neige si merveilleusement kitsch comme celle qui a malencontreusement été cassée par une jeune personne maladroite du nom de Bam-Lisa - à qui j'emprunte au passage une photo - laquelle raconta naguère ici dans quelles tragiques circonstances vint à chuter cette boule qu'on ne trouve qu'aux Galeries-la-Paillette, dixit la miss. Et dont il ne subsiste à ce jour qu'une tour Eiffel mortifiée et plus guère de paillettes.
L'espace de quelques jours, je serai donc parisienne, et pas que dans ma tête, pour une fois.
Demain, il sera quand même là. Le ELLE vintage. Par la suite, peut-être un petit billet attendu par Amylee sur pourquoi j'ai la tête que j'ai. Enfin, plus exactement, mon avatar. Et puis peut-être autre chose, selon la météo et l'inspiration du jour. Peut-être, hein. On verra.
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jeudi, 30 août 2007
Langres ! De quoi inspirer Marc Jacobs ?
J'habite bien trop loin de la mer. La plupart du temps je n'y pense pas. Mais quand j'y vais, à la mer, c'est une évidence. Passe encore de rejoindre la Méditerranée (mais est-ce vraiment la mer ?) d'un seul coup d'autoroute mais l'Atlantique ou la Manche c'est tout de suite une autre paire... de manches.
Il y a bien l'A5, l'autoroute où l'on roule 5 sur 5 disait la pub lors de son ouverture. C'est vrai que je n'y ai jamais rencontré le moindre bouchon. Sur l'A5 on craint surtout de s'endormir, tellement y'a personne. A peine un petit semi-remorque à doubler de temps en temps.
Mais l'A5, faut déjà que j'aille la chercher à Langres. A Langres, oui. En Haute-Marne, département 52. Après Vesoul, oui, oui. Et Langres, c'est encore pire que Vesoul, c'est dire. Je ne m'arrête pas à Vesoul. Et je ne m'arrête jamais à Langres non plus. Pourtant paraît que c'est une jolie ville. Mais vu ce qu'on traverse pour y arriver, on n'a qu'une envie c'est prendre l'A5 et s'en aller. Loin. Vite. Et au retour pareil. Loin. Vite.
Sur la nationale merdique qui mène à l'A5, on croise des petites DAF d'un autre âge. Sans doute conduites par des vieux, mais on n'a pas le temps de bien voir, on file trop vite. Sur le bord de la route, quand par hasard on croise un piéton, il a en général plus de soixante ans. Soixante ans et un look invariablement improbable, à base de blouson de tergal et de sandale de mamie bleu ciel. On aperçoit aussi des maisons au charme décati. Elles ont dû être belles, voire pimpantes, il y a longtemps, avec peut-être un peu de vie.
Et puis il y a ce garage, un peu plus à l'abandon chaque fois que je passe. Et toujours à vendre.
Il ferait un beau décor de cinéma, ce garage, non ? Et Marc Jacobs ? Je me demande ce qu'il attend pour aller passer une demi-journée à Langres. Parce que question "moche qui devient beau à force d'être moche", je suis prête à parier qu'il en repartirait avec une telle moisson qu'il aurait de quoi y puiser l'inspiration au moins pour une demi-douzaine de saisons.
Tiens, tu sais pas ce que tu perds, Marc !
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