Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Des guirlandes de la Case de Cousin Paul, chez moi, on en trouve trois.

L'une, en rouge et vert, compte 20 boules et a été composée pour sa chambre par le jeune homme de la maison.

Une autre, de 20 boules elle aussi, est arrivée la première, a été achetée en kit, dans des tons prune, beige et kaki, et s'accorde à merveille avec un tableau que j'aime particulièrement.

La troisième, de 50 boules, est tout en tons de rouges et roses et a été composée par moi l'année dernière.

Je me disais dernièrement que ces guirlandes, c'est un peu comme le style scandinave. Elles sont devenues une véritable tarte à la crème de la déco, déclinées partout, à en frôler l'overdose.

N'empêche. Avec le changement d'heure, les guirlandes en question, que nous n'allumions plus depuis des mois, ont repris du service.

Et il est même fort à parier que nous allons prochainement en accueillir une quatrième.

Les ventes privées, a priori, écoulent des produits en voie d'être retirés de l'offre commerciale traditionnelle. Pour quelles raisons les produits du groupe Orientis se retrouvent-ils régulièrement sur le site Venteprivee.com - les mêmes que ceux que l'on trouve dans les boutiques, avec les mêmes dates de péremption - vendus à prix cassés ? Mystère.

Peut-être une stratégie de marque, afin de faire connaître et apprécier les produits et toucher une nouvelle clientèle ?

Peu m'importe, la remise de 40 à 50 % m'a conquise et j'ai passé deux commandes à trois mois d'intervalle. La première chez Kusmi, avec la majeure partie la collection de thés russes (et aussi de Noël) que je trouve parmi les plus convaincants.

La seconde a été pour Lov Organic, afin de tenir mes bonnes résolutions de boire plus de thé vert et moins de café, ce qui serait paraît-il bien meilleur pour ma santé.

Thé vert à la rose, thé vert earl grey, thé vert de Noël... J'ai du thé pour les deux ans à venir et les alterne au gré de l'humeur.

Et du thé, je vais en boire des litres avant d'en avoir terminé avec mon nouveau projet de plaids au crochet tout en mandalas

En cette rentrée prématurée - août n'est pas terminé que la météo a déjà des airs de novembre et l'actu est sinistre, je retiendrai le rire de Juliette. De LA Binoche.

Sils Maria, d'Olivier Assayas, est bien parti pour être mon choc cinématographique de 2014. Ma Palme d'Or à moi.

Et qui m'a donné envie de revoir Rendez-vous, du même Assayas, avec la même Binoche, près de 30 ans après.

C'est sans doute générationnel, j'ai l'âge de Juliette Binoche, l'actrice "mûre" (pour ne pas dire vieillissante) du film et la jeune actrice a l'âge... de ma fille.

Un choc de générations, une mise en abyme, un clin d'oeil à un univers de cinéma qui n'est pas celui d'Assayas et pas mon univers de spectatrice non plus, mais celui des grosses productions américaines, celui de Twilight, qui a révélé Kristen Stewart, dont le nom me disait à peine quelque chose jusqu'ici.

Elles sont parties.

Et arrivées.

Avec, à l'intérieur, bien caché et destiné à demeurer invisible, ce M rouge, qui rappelle l'initiale de mon Poilu de grand-père. Mon petit hommage perso.

Expédiées avant d'aller me poser à la plage, pas si loin du musée de la Piscine à Roubaix où se prépare la formidablissime aventure des gens en laine initiée par Délit Maille, en hommage au centenaire de la guerre de 14.

Depuis, j'ai dévoré de mon coin de plage le livre d'Abnousse Shalmani.

Mais ceci est un autre débat. Quoique.