Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Pour l'heure, c'est plutôt l'été indien.

Mais la grisaille de novembre, hein, c'est maintenant qu'il faut s'y préparer...

De passage chez COS, je suis tombée en arrêt devant cette, ce, euh, veste, gilet ?

Laine bouillie,  coupe à cru, rigueur toute scandinave.

Mais cette couleur ? Cette couleur, vraiment ?

Pas d'autre teinte disponible pour ce modèle. Pas le moindre taupe, pas le moindre gris souris, même pas de noir ou marine. C'était vert anis, presque fluo, ou rien.

A quelques portants de là, j'étais précédemment tombée en arrêt devant une robe chemise à l'imprimé quelque peu 50's.

J'ai emporté les deux en cabine, les ai tenté ensemble, et bingo.

Sauf que, sauf que, ce vert chartreuse, tout de même ?

Le truc qu'on porte deux fois, aussi repérable qu'avec un gilet jaune immortalisé par Lagerfeld, et puis qu'on délaisse, non ?

COS étant, avec Other Stories (où irait le monde sans le groupe H&M ?) le spécialiste de la fringue qui a l'air vaguement de créateur tout en étant une émanation à prix démocratique du grand capital, je me suis demandé, dans la cabine, ce qu'en dirait Isabelle, de mon presque fluo. Est-ce qu'elle aurait envie de le dessiner sur une fille stylée ?

Cette chemise vichy ?

Je ne lui aurais même pas jeté un regard si je ne l'avais croisée sur le blog d'Isabelle, qui la faisait figurer en bonne place dans ses repérages des 3J aux Galeries.

Je ne suis pas très chemise. Je ne suis pas très vichy. Quant aux petits coeurs... Non mais ça va bien ?

La curiosité m'a tout de même poussée aux Galeries. Dont je suis ressortie avec la chemise en question, qui me permet de revisiter mon dressing à peu de frais.

Chaque jour où presque, je jette un oeil à la newsletter d'Achica. Je me laisse rarement tenter, mais je n'ai pas résisté aux packagings Art déco de la Société parisienne de savons. Une marque dont j'ignorais l'existence mais dont j'ai découvert depuis qu'elle était référencée au très chic 10 Corso Como milanais.

Ben ça alors...

Telle a été ma réaction en feuilletant les premières pages du nouveau catalogue de La Redoute, arrivé en papier (et en petit format) dans ma nouvelle boîte aux lettres.

Bien sûr, il y a la collection Inès de la Fressange (à ce propos, ne la manquez pas croquée par une Accro de la mode, c'est superbe).

Bien sûr, il y a ces sandales signées Avril Gau, à la semelle couleur lagon.

Mais surtout, surtout, je suis tombée en arrêt devant la veste esprit militaire strassée.

Sur une toute petite image imprimée, il m'a bien semblée la reconnaître.

Et dès le wifi retrouvé, ce matin, une fois affichée sur le site, ce fut évident.

Cette veste-là, je l'avais achetée bradée, à une époque où en matière de veste kaki, toute la blogo craquait pour la version à oeillets méga soldée (que j'avais pour ce qui me concerne loupée).

Je ne l'ai pas portée. L'ai retrouvée au fond du dressing en déménageant et l'ai virée d'un geste sûr.

Il est tombé dans ma boîte aux lettres ce samedi, pile pour augurer un week-end cocooning des plus réussis.

Le Dictionnaire impertinent de la mode, écrit par Sylvie Barbier, n'a pas volé son nom. Ses définitions cash et très enlevées me mettent en joie. Dans le pur style qui aime bien châtie tout aussi bien.

Un exemple ?

Fressage (Inès de la)

Souriante quinqua aristo

Ex-égérie de Karl Lagerfeld, censée symboliser la Parisienne, elle divulgue ses adresses et conseils de mode de dame chic et classique sans vraiment de point de vue et de créativité, à des filles qui ne mesurent pourtant pas &,80 m pour 50 kg.

Avoir cet ouvrage en main, c'est pour moi un moment d'émotion, parce que c'est Isabelle, l'Accro de la mode, qui en a signé les illustrations.

Je les avais déjà repérées, les bottes Chantebelle d'Aigle, Premium, en version cuir et en beige, chez Spartoo. C'était en octobre dernier.

Toujours à la recherche de chaussures pratiquables lorsqu'il neige (et quand bien même cet hiver, même dans l'Est, il ne neige pas), j'avais noté leur fort potentiel en cas de météo hostile. Et pour cause, les Chantebelle sont, à l'origine, des bottes de pluie, en caoutchouc, avec une semelle crantée à qui rien ne fait peur.

* Rondes et... ? J'avais lu le premier volet avec délectation.

C'est à un quadruple concours que je vous convie aujourd'hui, avec douze lots American Vintage à gagner, dont trois sur mon blog : soit quatre fois plus de chances de gagner ! La blogo crée des liens. De virtuels, ils deviennent parfois rééls. Je n'ai pas encore eu l'occasion de croiser Isabelle, d'Accro de la mode, dans notre vraie vie qu'on vit. Mais je sais que ça viendra un jour, il ne peut en être autrement.

Isabelle et moi, on a le même âge, et la même passion de la mode. Sauf qu'Isabelle la dessine divinement, la mode, que ce soit sur son blog de mode féminine, ou sur celui de mode masculine. Et moi pas.

Nous suivons nos blogs respectifs depuis plusieurs mois, nous avons régulièrement quelques échanges privés, j'ai eu le privilège de voir une photo d'Isabelle : je crois que je commence - modestement et modesquement - à savoir ce qu'elle aime. Et ce qu'elle n'aime pas.

La proposition faite par American Vintage (à l'occasion de l'ouverture des ses deux adresses parisiennes, au 62, rue Tiquetonne et au 10, rue des Francs-Bourgeois, qui s'ajoutent à sa boutique en ligne) de permettre à nos lectrices de gagner des vêtements, nous a incitées à mettre en ligne ce concours simultanément sur quatre blogs, pour, donc, un total de douze lots American Vintage différents à gagner.