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samedi, 21 juin 2008

Esprit Bloomsbury


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C'est un de mes livres préférés, en anglais, et je ne crois pas qu'il en existe de traduction française. Je l'avoue, je l'ai acheté pour les images. Il représente pour moi la quintessence de ce que j'aime en déco. Un intérieur artiste et bohème, à une époque où l'on n'employait pas à ce sujet l'affreux terme de bobo.

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 Vanessa Bell dans son jardin, 1925 

Charleston, a Bloomsbury house & garden présente la maison où travaillèrent, au début du XXe siècle en Angleterre, les artistes du Bloomsburry Group, parmi lesquels Duncan Grant et Vanessa Bell, soeur de l'écrivain Virginia Woolf. Ils peignirent les murs et les meubles, même la cheminée y passa.

Bien.

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Et quel rapport avec les immondes croûtes que je viens d'aller acquérir au dépôt-vente - faute de brocantes ces derniers temps, compromises qu'elles étaient par la pluie ?

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Absolument aucun.

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Sauf que je vois déjà ce que je vais en faire, de mes croûtes fleuries et de mon kitschissime plateau gravé, et que ce sera Bloomsbury dans l'esprit. En quelques touches de couleurs et quelques coups de pinceaux. Si, si.

mardi, 17 juin 2008

Sur le bord de ma fenêtre

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Dans le ELLE du 2 juin, j'étais tombée en arrêt devant cette photo.

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Et puis aussi devant celle-ci.

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Me parler jardinage c'est à peu près comme se risquer à me parler sport. Pas gagné. Mais là, c'est pas du jardinage, c'est de la déco. Entre deux averses, je suis allée me procurer le matériel.

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C'est joli, non ?

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Surtout on regarde bien les photos parce que c'est joli mais on sait pas si ça va le rester, vu ma non-main verte.

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Mais pour être sûre d'en garder quelque chose, j'ai mélangé le vrai et le faux. Kitsch juste comme j'aime. 

EDIT : j'avais regretté devant ces photos que la rédac' n'indique pas où ni chez qui elles avaient été prises. Cette semaine, dans ELLE, quelques adresses de blogs déco, histoire de se désintoxiquer un peu des blogs mode. On y trouve Zinc et Buis, depuis quelque temps déjà dans ma blogroll. Mais aussi Loulouaddict, chez qui je n'avais jamais atterri jusqu'ici. J'avais bien tort. D'une part, le coin de fenêtre aux lampions, c'est le sien. D'autre part, sa conception de la déco, mélange vivant, changeant et toujours un peu décalé, histoire de voir la vie du bon côté, transparaît dès la page d'accueil de son blog.

samedi, 17 mai 2008

Rose comme une orange

Une année où, à Noël, je n'avais pas donné dans le trip à la Morticia Adams, j'avais investi dans de la déco orange et rose, à l'indienne.

Depuis le billet de Benetie, je me rends compte que je fais appel à cette association de couleurs assez régulièrement, un ton orangé jusqu'au brique, un autre rose vif, tirant parfois sur le violacé.

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Lorsqu'il s'agit par exemple de composer un bouquet de trois fois rien, promis, comme bien d'autres avant lui, à un sort funeste.

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Débardeurs Monoprix. Collier : bidouillerie perso

inspirée d'une création de Clements-Ribeiro pour Cacharel.

Ou lorsque l'idée me vient de superposer deux débardeurs de trois fois rien.

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Pour les cadres orange et fuschia qui tranchent sur ce mur couleur pêche que je n'ai pas choisi, il est prévu qu'ils passent un de ces jours au bronze et au vert olive. Mais rien ne presse.

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(c) Marie Claire Idées Juin 2008

Et si un jour j'avais vraiment le temps, je me lancerais bien dans le recyclage plafonnier de papier de soie.

jeudi, 01 mai 2008

Une - petite - touche de bordel ambiant

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Avec les magazines de déco, je suis rarement déçue. Du coup j'en achète des kilos. Pour compenser les kilos de magazines de mode qui me laissent sur ma faim plus souvent qu'à mon tour.

D'ailleurs, les magazines dits de mode laissent de moins en moins la déco de côté. Le numéro d'avril de Jalouse était vendu avec un supplément Officiel Déco que, pour le coup, j'ai jugé affligeant. ELLE nous sert cette semaine ses astuces déco à moins de 50 €. Et ce samedi, Madame Figaro était un spécial déco, présentant entre autres l'opération relooking menée par Christophe d’Aboville, directeur artistique de David Hicks France, pour Paris Première et Intérieurs - soit dit en passant, à mes yeux la plus réussie des émissions de déco télévisée, lesquelles se sont multipliées ces dernières années.

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Donc, la déco me déçoit rarement. Si ce n'est que dans la déco de magazine, personne n'est bordélique. Jamais.

Je ne parle pas de la déco de maniaque, celles des décomplexés de l'intimité qui vivent en loft décloisonné avec la baignoire au milieu du salon et chez qui pas un cheveu ne dépasse. Ni ne traîne sur le carrelage blanc. Et avec ma longue tignasse brune, question cheveu qui traîne, je sais de quoi je cause.

Non, dans les magazines, même chez ceux en qui je reconnais ma famille, du genre bohême qui empile les coussins et compile les bondieuseries, il n'y a pas de bordéliques.

A croire que ça n'existe pas. A croire que je suis atteinte d'une maladie honteuse. Certes, je pense que ça ne se soigne pas. Mais j'assume et n'en ai pas spécialement honte. Même si je reconnais que mes efforts de déco finissent invariablement quelque peu visuellement ruinés.

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En découvrant les photos du relooking réalisé pour Paris Première et Madame Figaro dans cet appartement haussmannien, j'ai souri. Bien sûr, il y a le après, les couleurs fortes, et un parti-pris qui ne fera pas l'unanimité.

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Mais il y a surtout le avant.

Je ne sais pas ce que ces gens vont faire de leur appart' relooké.

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Mais pour ce qui est du bordel, m'est avis que c'est pas gagné.