lundi, 18 janvier 2010
Mode en week-end le 21 janvier 1980
Un bon pull de week-end ? Il fait la couv' de ce numéro de ELLE du 21 janvier 1980 et est proposé par le magazine en Bon Magique.
La mode à porter en famille le week-end est au coeur de ce numéro.
Nom de famille : Lagache. Prénoms : Valérie et Frédéric. Deux enfants : Aurore, 3 ans et demi, Jonathan, 13 mois.
Tous sont chaudement et confortablement vêtus pour un merveilleux week-end à Varengeville (Côte normande), loin, très loin de la ville.
Aurore a emprunté les vêtements de sa maman, en l'occurrence un grand pull jacquard en laine (Silvy tricot) et des chaussettes Burlington.
On hésite de plus en plus à se marier, note ELLE. Charlie, coiffeuse chez Carita, bien connue du magazine pour mettre en beauté les mannequins, a décidé de sauter le pas. Elle a 23 ans, tout comme son mari, Alain, qu'elle a connu... au cours d'un accident de moto. ELLE les a suivis à l'occasion d'une journée exceptionnelle, celle de leur mariage, mélange de tradition et de modernisme. La couronne de fleurs d'oranger et de rubans entrelacés est signée Bonpoint.
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lundi, 11 janvier 2010
L'envers des choses le 13 janvier 1975
L'envers vaut l'endroit proclame ce numéro de ELLE du 13 janvier 1975. Le manteau montre ses coutures bien dessinées. A l'envers aussi, le bonnet Pluck et la pointe au point mousse de chez Fac Bazaar.
Politique de Dagobert et revers de la médaille, ce numéro s'intéresse donc à l'envers des choses. Comme cette porte à double face qui, côté pile, propose un puzzle de range-tout, comme un tableau pop.
Coussin, montre ou chauffeuse, les objets de la maison ont leur revers.
Envers chaud, endroit froid, une nouvelle interprétation de la pelisse plus légère - et moins chère - parce qu'elle est en coton indien, doublé et réchauffé de Borg rayé.
La doublure, récupérée sous un vieil imper ou achetée toute seule, quand elle a des manches, est assez douillette pour devenir manteau.
On retourne la veste militaire et on découvre une doublure double-face, nylon brillant kaki et bouclette en éponge acrylique écrue.
Votre coiffure vue de dos, vous en souciez-vous assez ? demande ELLE. La nuque est un atout beauté émouvant et sexy à ne pas négliger. Pour des cheveux plantés bas : une coupe mi-longue. Pour un cou large, une coupe en pointe qui allonge.
On tourne la page... et on a deux solutions de face et de profil pour chacune de ces coupes.
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lundi, 04 janvier 2010
On vote le 2 janvier 1956
C'est la façade d'une mairie qui fait la couv' de ce numéro de ELLE du 2 janvier 1956. Un titre interpelle, au bas de l'image : Connaissez-vous votre devoir ? par le président Vincent Auriol. De quel devoir l'ex-président de la République vient-il parler aux lectrices de ELLE ? Les Françaises ont conquis le droit de vote. Elles ont le devoir de voter argumente-t-il sur une double page. Et de rappeler, tout en n'ignorant pas que très souvent les femmes restent à l'écart de la vie publique, qu'elles constituent la majorité du corps électoral.
14 millions d'électrices, dont 9.320.000 Françaises sans profession, dont on notera qu'elles se tiennent les bras croisés et non le balai à la main, lequel est bien sûr l'apanage des 200.000 femmes de ménage...
De manière paternaliste, Roger Priouret dresse aux lectrices le portrait du paysage politique français de 1956. Les choses sont allées se compliquant au fil des ans : Si nos grand-mères avaient eu un bulletin de vote, elles auraient eu un choix simple à faire. De leur temps, la bataille politique était un match entre les blancs et les rouges (que l'on appelait bleus en Vendée), entre la droite et la gauche. (...) Aujourd'hui le choix est plus difficile. On retrouve dans les polémiques les vieux mots de droite et de gauche. Mais les électrices et les électeurs sont en présence d'une multitude de listes dont les étiquettes sont mystérieuses et compliqués, et dont les programmes se ressemblent curieusement.
Les candidats aussi, se ressemblent curieusement. Parce que, pour qui sont-elles fermement invitées à voter, ces électrices ? Pour des hommes. Exclusivement. De François Mitterand à Pierre Poujade en passant par Robert Schuman, le costard cravate est roi.
Mais les femmes aiment les chapeaux. Ceux qui marchent sont en tête les cloches et les "pots de fleurs" enfoncés jusqu'aux sourcils.
Le tailleur de tweed et le rouge à lèvres sont signés Dior.
La mode 56 sera pratique, jolie et accessible.
La Parisienne a fait de la mode sa mode. ELLE l'assure, les modèles sélectionnés dans ses pages sont tous issus des grands magasins et sont les "best-sellers" de l'année.
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mardi, 29 décembre 2009
Ah, ces ELLE vintage !
Déjà près de deux ans et demi de ELLE vintage derrière moi, de quoi tenir dans doute au moins autant au vu de la pile qui demeure à classer, un rendez-vous chaque lundi sur ce blog auquel je n'ai encore jamais failli, des lecteurs fidèles qui me disent régulièrement qu'elle leur manquerait si je venais à l'arrêter (ou, si je veux être encore plus radicale, à arrêter mon blog)... et un premier couac aujourd'hui 29 décembre.
Gilles Tapie, photographe ayant travaillé pour ELLE et ayant entre autres réalisé la série mode parue le 31 décembre 1979 sous le titre Invitation au pays des costumes, ayant découvert mon blog "par hasard" s'est froissé de ce que je ne lui aie pas demandé l'autorisation d'utiliser ses photos.
Non, je ne l'ai pas demandée, l'autorisation, et non, je ne l'ai pas crédité.
J'ai proposé de le faire a postériori mais Gilles Tapie, devant mon "manque de courtoisie" a préféré que je retire les photos en question, ce qui a été fait.
Manque de courtoisie ?
Je ne demanderais pas mieux que de contacter les photographes, les artistes, les journalistes et toutes les personnes qui, à un titre ou un autre, sont liées à ces anciens numéros de ELLE. Mais bloguer est pour moi un loisir, je ne peux consacrer une semaine de boulot à chacune de mes rubriques.
Y'a qu'à pas faire de rubrique, diront certains.
C'est une option, en effet.
Ce ne sera, pour le moment, pas celle que je choisirai.
Et sinon, ça tombe bien, aujourd'hui j'avais justement prévu de classer enfin ma pile de ELLE. J'y cours.
Mais pas avant d'avoir fermé les commentaires, assez perdu de temps, je n'ai actuellement ni l'envie ni l'énergie d'assumer une polémique sur le sujet.
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