Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Mon premier foulard Epice, je ne saurais dire exactement quand je l'ai acheté. C'était il y a déjà quelques années. Forcément pas plus de 10, la marque ayant été créee par Bess Nielsen et Jan Machenhauer en 1999. Je n'avais alors jamais entendu parler de cette marque, ne l'avait pas vue en boutique auparavant.

Mais j'avais d'emblée craqué pour ce carré rose buvard à pois écrus, réalisé dans une laine si fine, si souple, si douce.

Un foulard chic, mais doudou.

Doudou, mais chic.

Et ce nom, Epice, sans "s", qui sonnait comme une promesse...

Epice est une marque discrète, loin, très loin des campagnes de publicité tapageuses. Une marque que l'on ne lâche pas comme ça, une fois qu'on y a goûté.  Une marque dont on garde les produits, intemporels, pendant des années et des années.

Je n'ai pas trop l'habitude d'user de superlatifs - ni sur ce blog ni ailleurs - mais je dois dire que je suis cependant particulièrement heureuse qu'Epice ait accepté de soutenir mon concours anniversaire.

Au tout début de l'automne 2008, j'ai remarqué dans la presse les pubs O.P.I. pour la collection de France. Comment ne pas les voir ? Pas si évident, au premier abord, de comprendre qu'il s'agissait de vernis à ongles plutôt que de vêtements.

En septembre de l'année dernière, lors d'un séjour à Paris, j'ai chopé au Monop' de la rue de Rennes un flacon de Parlez-vous O.P.I ?, ce mauve smoky que j'ai adoré porter tout l"hiver dernier.

Le mois dernier, j'ai eu le plaisir de recevoir un carton d'invitation pour la vente privée Epice.

A Paris, bien sûr, la vente privée.

Même si Epice est une marque danoise. Oui, encore. Décidément. Ce n'est sans doute pas un hasard, les foulards Epice se marient à merveille à mes pièces de chez Rützou.

J'ai bien peur que ce soit le mien, de goût.

Improbable.

Et tiens, de la fleur ! Avec une autre fleur ! Ah, non, du carreau, plutôt ? Et si je mettais donc un peu de pois ? Et quelques rayures ? Et même une écharpe au crochet ? T'en penses ?

Je lutte. Si. Ca se voit pas mais je lutte. Contre le bordel ambiant (pas trop fort quand même) et contre ma propension au +++.

Pis des fois, ben, je lutte pas. Je me roule avec bonheur dans la couleur, dans la broderie, dans la paillette et la doublure fleurie.