Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

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La marque mystère chez qui j'avais shoppé gilet long, top à lavallière et mocassins à talon seventies n'est pas demeuré mystérieuse bien longtemps pour un certain nombre d'entre vous : il s'agissait bien de La Redoute. Ce sont des articles issus de la collection La Redoute Création, que j'apprécie pour son positionnement très mode, tout en demeurant très portable et surtout avec un rapport qualité/prix imbattable.

Je crois bien me souvenir être devenue cliente de la Redoute alors que je venais tout juste d'empocher mon premier salaire. C'était il y a bien des années, il n'y avait pas internet, je commandais par téléphone, depuis les références du gros catalogue et j'ai ainsi acquis mes premières pièces signées de créateurs, à l'exemple de ce tailleur pantalon noir signé Yohji Yamamoto. Depuis, je surfe plus souvent sur le site que je ne tourne les pages, mais je prends toujours le même plaisir à y dénicher nombre de trouvailles.

Un slim en velours, rouge, par exemple ! Un de plus parmi un choix de jeans renversant.

Rouge.

Tel était le dress code en vigueur (et bravo à Céline pour son magnifique drapé de pois !) pour s'en aller rencontrer les Jamin Puech (rencontrer les Jamin Puech, vous visualisez, ou bien ?).

Rouge.

Comme la planche à découper du chef étoilé Philippe Geneletti avec qui j'ai pris un cours de cuisine à Barbizon (moi, un cours de cuisine, avec un chef étoilé qui plus est, vous visualisez, ou bien ?)

Je crois que je vais laisser repousser mes cheveux, finalement.

Enfin, pas trop mais un peu quand même.

Si, pour mieux me cacher dedans.

Mais c'est pas le sujet.

Le sujet, en ce premier jour de soldes, tourne autour de comment il suffit d'acquérir une pièce pas forcément très chère pour que le dressing en soit repeuplé comme par enchantement.

Avant d'avoir des envie d'automne/hiver, faudrait peut-être déjà commencer par avoir un été qui ressemble à un été. Soit.

N'empêche que selon ses habitudes, la Redoute dégaine déjà via le net son catalogue hiver.

Enfin, à certaine, il dégaine. A moi pas, je me demande bien pourquoi, vu qu'il ne se passe pas de saison sans que j'y fasse quelques trouvailles.

Je ne quitte plus la dernière en date, je dois dire. Et si nous devions un de ces jours nous croiser avec Dom et Olympe, on risquerait fort de faire un joli trio de perf' en peau, vu qu'elles ont elles aussi succombé.