mercredi, 28 janvier 2009
Top du style ?
Je n'avais pas l'intention d'y faire allusion, non, non et non. Déjà Glamour nous avait fait le coup il y a peu, j'allais pas remettre ça ! Et puis l'aimable commentaire laissé par Fressine sur mon billet précédent. Et puis l'idée que quand on a une rubrique Trendyméquadra on l'assume, on est cohérente et donc, on ouvre son ELLE de la semaine quand il dit que 40 ans c'est le top du style.
40 ans le top du style ? C'est pas forcément vrai, pas forcément sincère non plus de la part de la rédaction de ELLE mais au moins c'est gentil.
J'ai donc ouvert mon ELLE, m'attendant à une avalanche de ce classique chic parfois joli sur les autres mais qui m'ennuie à mourir et de "don't, don't, don't" selon les anglicismes en vigueur à la rédaction. A l'arrivée, pour une fois ce n'est pas Inès qui la ramène, il a été fait appel à des stylistes pour délivrer la bonne parole, et qui plus est, des stylistes qui ont l'âge du rôle. On aurait pu demander à Isabel Marant, aussi, mais ce sont Tara Jarmon et Vanessa Bruno qui s'y collent.
J'ai bien comme un sarcasme en embuscade quand je lis que Tara Jarmon aurait déclaré que "40 ans, c'est le nouveau 30 ans !". Ca ressemble beaucoup à de la formule de chez ELLE, ça, gris-nouveau-noir et compagnie... Tara nous fait le coup de la chemise blanche d'homme sur la jupe droite et conseille d'être intraitable sur les chaussures. En somme, du bon gros bon sens en rien réservé aux 40 ans... "Il faut adapter l'air du temps à sa personnalité et à son âge. L'idée est de bien se connaître" telle est la philosophie de Vanessa Bruno. On a des chances de mieux se connaître à 40 ans qu'à 20, mais pour le reste, là encore, c'est valable à tous les âges.
Pas la révolution, donc, mais on a quand même lâché du lest à la rédaction. 40 ans, ça devient - presque - fun. La minijupe ? OK, avec des collants -opaques et une pièce ultra-sobre en haut (à n'impporte quel âge, là encore, c'est préférable). Le t-shirt à message ? Hou là, on passe tout près du non péremptoire. Et puis si tiens, finalement mais avec un jean au-delà du bien coupé, des talons et d'une veste d'homme. Paraît même qu'on peut porter des Ugg (et là, moi je dis que non mais c'est que mon avis), et aussi une doudoune brillante.
Mais surtout, surtout on peut décaler le western et chic-iser le glam-rock.
????!!!
Quoi ? Je le crois pas ! On a même le droit de porter des 'tiags ?
Trop contente je suis, moi qui n'ai attendu d'aucune Tara ni d'aucune Vaness' ni de personne un quelconque feu vert pour décréter que je porterais des 'tiags si ça me dit, et une mini en cuir et un gilet de fourrure. Mais non, euh, pas tout ensemble.
Non mais youpi, quoi. A ce compte-là, l'année prochaine, on sera quadra et autorisée à reporter des collants fluo. Comme en 1983.
20:37 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : mode, magazines, elle, style, tara jarmon, vanessa bruno, quadramétrendy | del.icio.us | Facebook
lundi, 26 janvier 2009
En manteau de vinyl le 27 janvier 1966
Vinyl nouvelle manière sur la couv' de ce numéro de ELLE du 27 janvier 1966. Ce manteau de pluie drôlement gai à larges rayures et col style pardessus est une création de Michèle Rosier vendue chez Vog.
Brigitte Bardot est à Méribel, avec son grand ami le chien Oscar.
La vie à la montagne, c'est pour les couche-tôt.
Et puis les journées sont animées, à dévaler les pentes...
Ne vous mariez pas, clame ELLE. Enfin, ne vous mariez pas si... La nouvelle loi sur les régimes matrimoniaux va changer la donne. Jusqu'au 1er février 1966, pour les couples mariés sous le régime de la communauté, la totalités des biens était confiée à l'administration du mari qui en était maître et seigneur. Il pouvait par exemple dilapider les économies du ménage aux courses. Pour compenser sa mise sous tutelle (!!!) la femme disposait de quelques moyens de protection, comme bénéficier d'une hypothèque légale sur les biens de la communauté ou gérer à sa guise les économies générées sur son propre salaire...
Dépassée par les moeurs depuis cinquante ans, cette loi se trouvera remplacée, à partir du 1er février 1966, par la loi du 13 juillet 1965, votée par 15 députés. Les 15 députés (sur 482) qui daignèrent, ce jour-là, se déranger "pour les femmes". Cette loi controversée était combattue par les associations fémnines progressistes précise ELLE. Elle fut votée en dépit de la vaillante défense qu'assuma presque seule, devant l'Assemblée, Mme Jacqueline Thome-Patenôtre. Cette loi autorise l'épouse à ouvrir seule un compte en banque, à exercer une profession sans l'autorisation de son mari, à ne pas être responsable des dépenses inconsidérées engagées par son mari, et lui donne la libre disposition de ses biens propres.
Mais le nouveau régime n'a pas que des avantages : le mari administre seul la communauté, la femme ne dispose plus seule de la libre disposition de ses biens réservés et il lui est supprimé le droit de renoncer à la communauté en cas de divorce.
Le bon régime aurait été celui de la Suède, le régime de la participation aux acquêts, précise Me Kraemer-Bach, avocat à la Cpour et féministe fervente, avec un sourire au coin de la bouche. A cette époque où la rédaction de ELLE était bien plus féministe que celle d'aujourd'hui, l'article signé Fanny Deschamps dit de cette nouvelle loi qu'elle a encore un fort relent de sauce coloniale à la façon du grand chef Napoléon enseigné par Rabelais et Compagnie. Et les femmes ne s'informent pas assez, déplore l'avocate : la plupart ignore que la loi va changer. Pour se faire entendre, les Américaines se groupent et agissent en groupe. Les Françaises pleurent, l'une après l'autre, dans le cabinet de leur avocat.
Le vinyl est le matériau préféré de Michèle Rosier : un vernis imperméable, souple et extensible, monté sur du jersey de coton. Elle en fait des manteaux de pluie. Celui de gauche, rayé de jaune, a un bonnet "à macarons", celui de droite, mince et tendre, un casque à hublot transparent.
Christiane Bailly travaille pour sa part un vinyl mat et "grenu" comme de la peau, c'est le Galucha (de Griffine).
Un vinyl métallisé et fuselé comme une voiture de course pour une veste-étui un pantalon droit à pli poqué et un casque assorti (Michèle Rosier).
A taille incrustée de drap vif et bonnet "à basques" en drap ou plus classique, un pardessus de pluie, dans sa version 66, sable, avec une cloche assortie, les deux sont encore signés Michèle Rosier.
L'Op' Art est un courant qui prend ses raccourcis dans l'abstraction géométrique, mise en mouvement optique par certains phénomènes de trompe-l'oeil. Même les chaussures s'en inspirent. A droite, un modèle de Carvil, à droite un autre de Karl Lagerfeld pour Charles Jourdan
A gauche, deux autres modèles de Karl Lagerfeld pour Charles Jourdan, à droite escarpins en daim beige de Katja of Sweden pour Carel. Les photos sont signées Just Jaeckin.
Robe ou tailleur ? Les deux, grâce aux pochettes en prêt-à-coudre proposées par ELLE.
Le Bon Magique propose de faire peau neuve pour le printemps, avec deux modèles en croûte de velours. Veste longue à coutures surpiquées et jupe à quatre lés peuvent s'acheter séparément (359 F l'ensemble).
Le manteau un peu redingote à col tailleur se ferme par un double boutonnage (315 F pour un ELLE à 1,20 F soit pour un ELLE à 2,30 €).
Etienne Fermigier et Franette Guérin ont mis en commun leur goût du pratique et leur art des couleurs pour aménager leur appartement dans une maison du XVIIIe située à Saint-Germain-des-Prés. Il est créateur de meubles et d'esthétique industrielle, elle dessine des tissus et des tapis. Une hotte de cuivre rouge coiffe leur cheminée en briques blanches.
La chambres est si petite que le lit tient toute sa largeur. Les placards sont en noyer avec une partie très profonde qui rattrape les inégalités du mur.
Teck luilé, Formica rouge et blanc mat, aluminium et Dalflex noir pour le sol pour la cuisine réalisée par Negroni. Les plan de travail est en Formica avec évier double bac en inox.
L'éponge, c'est doux et lavable, idéal pour les enfants. Deux ouvrages crées par Françoise Bailly, très faciles à faire, sont proposés aux lectrices.
Vivement lundi prochain !
09:58 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : mode, elle, vintage, magazines | del.icio.us | Facebook
lundi, 19 janvier 2009
Jean Seberg le 24 janvier 1972
Jean Seberg fait la couv' de ce numéro de ELLE du 24 janvier 1972. La plus parisienne des Américaines arbore une harmonie de rouge majeur, blouse de crêpe à manches volants, débardeur en soie imprimée, coquelicots en broche-bouquet (Louis Féraud). Elle est naturellement coiffée "à la Seberg" par Dany Reynold.
Jean Seberg fait sa rentrée au cinéma avec le dernier film de Romain Gary "Kill". Un pamphlet sur la drogue où l'actrice s'engage tout entière. Elle se confie pour ELLE à Catherine Laporte. Divorcée de Romain Gary elle explique qu'existe désormais entre eux une sorte d'équilibre et déclare : Nous sommes proches l'un de l'autre comme jamais nous ne l'avons été. (...) Il y a une telle complicité entre nous que ça rend parfois difficiles les rapports avec les autres, mais cette complicité profonde restera jusqu'à la fin de nos jours. Evoquant sa carrière, Jean Seberg se déclare pas tout à fait satisfaite. Il faut sans doute choisir entre une belle carrière et une vie bien remplie. Et j'ai choisi l'aventure de la vie.
Peter Fonda et Clint Eastwood débutent tous deux dans la mise en scène en signant respectiviement L'homme sans frontière et Un frisson dans la nuit. Deux réussites, applaudit ELLE.
ELLE publie de larges extraits de L'Herbe bleue, journal authentique d'une Américiane de 15 ans tuée par la drogue, un document trop banal et précisément exemplaire.
L'exemple vient du Nord, les chalets tout en bois ne sont pas de fragiles cabanes mais de vraies maisons capables de vivre sous les climats les plus rudes.
Une jolie façon d'habiller douillettement un lit d'hiver : lui offrir une courtepointe matelassée. Mais, prévient ELLE, c'est un ouvrage prestigieux qui réclame patience et doigté. Le modèle à réaliser soi-même proposé par le mgazine est inspiré de dessins japonais traditionnels.
Les courageuses sont invitées à réaliser une enveloppe de traversin dans les chutes de tissu.
Il fait gris : mettez les couleurs ! Première à donner l'exemple, Zazie a réchauffé ses cheveux et éclairé son sourire.
Agnès s'abrite sous un petit coin de béret et accentue ses taches de rousseur... en bleu.
Louise choisit un blond plus blond que blond et est une junior qui a de la chance : elle peut jouer des vernis.
La rubrique mode propose de se faire une tête 72. Avec par exemple une toque en fourrure pour un charme qui vient du froid.
Côté dépannage élégant, on pensera au turban.
Voilette et paillettes : une séduction un peu sophistiquée réservée au femmes-femmes qui ont envie de faire une entrée remarquée au restaurant ou au théâtre.
Pour celles qui aiment le style Marlène, pour celles qui ont le visage fin et bien architecturé, on ose la toque en peluche avec manchon assorti.
On peut préférer la jouer breton sportif avec un suroît de pêcheur interprété en Vénilia crystal éclatant.
Corinne Bricaire a 27 ans, c'est une jeune femme d'aujourd'hui, gaie et dynamique, retenue par ELLE pour illustrer ses idées mode avec cinq de ses tenues favorites. Elle aime les pastels-fards qui annoncent le printemps, assorties à cet ensemble de tricot en mohair signé Rykiel.
Sa tenue de travail idéale se compose d'un pull en laine sur un pantalon en flanelle (Jacqueline Jacobson pour dorothée Bis).
Pour faire son shopping, Corinne choisit un costume en flanelle blanche (Georges Rech). Elle interprète le style Jules en veste marine et pantalon pied de poule (Christian Aujard) et flâne ou reçoit en tunique rapportée du Mexique, en coton orange toute nervurée et brodée de dentelle.
On prend le large en Bon Magique. Caban et pantalon sont en laine Woolmark 190 F et 120 F pour un ELLE à 2,50 F, soit 174,80 € et 110,40 € pour un ELLE à 2,30 €).
Le pull matelot en maille fine se boutonne sur l'épaule (65 F).
Vivement lundi prochain !
10:38 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
lundi, 12 janvier 2009
La mode Lauren Bacall le 15 janvier 1979
Dans ce cuméro de ELLE du 15 janvier 1979, la silhouette de cet hiver 1979 remémore quelque chose à la rédaction de ELLE. Carrure élargie, taille bien à sa place, jupe ou robe épousant la ligne du corps et port de reine, cette silhouette, c'est celle de Lauren Bacall qui a traversé le temps et les modes sans prendre une ride.
Cette silhouette a inspiré nombre de stylistes : derrière cette mode remake et le phénomène rétro, il y a plus simplement le retour à un classicisme raffiné, à une femme-femme, personnalisée par Bacall dans les années 40.
Dans Le Grand Sommeil d'Howard Hawks, la riche héritière (Bacall) séduit le petit détective (Bogart) en tailleur pied de poule. En 1979, Daniel Grimm et Yves Saint Laurent s'en souviennent bien.
La rencontre des deux B avait fait tilt : Le Port de l'Angoisse, Howard Hawks, 1945. En 1979, les robes de femme fatale sont signées Georges Rech ou Karl Lagerfeld pour Chloé.
Dans le Grand Sommeil, Lauren Bacall alterne pardessus masculin et vison. En 1979, le pardessus à col cranté vient de chez Gudule et le manteau rétro en vison Majestic Lunarene allongé de chez Litz.
En 1948, pour leur dernière rencontre dans Key Largo de Huston, Lauren Bacall arbore la simplicité nette d'un chemisier bien coupé. Dans le Grand Sommeil, aux côtés de Marthe Wickers, Lauren Bacall est somptueuse en déshabillé de satin. En 1979, la blouse classique épaulée se trouve chez Azzedine Alaïa et le chemisier cintrée aux époaules froncées chez Georges Rech. Le déshabillé en pure soie est une création Annabelle chez Sabbia Rosa.
Cette semaine, spéciale dédicace à Béné, à Toupie et à leurs ventres ronds avec la série une mode pour qui sait attendre. En 79, attendre un bébé, c'est toujours le plus joli métier du monde. Marie-Louise et Ariane attendent respectivement, l'une son premier bébé, l'autre son second enfant.
Marie-Louise, 22 ans, 1,75 m, enceinte de quatre mois, a pris 3,5 kg "tout dans le ventre". Elle envisage avec sérénité la naissance éventuelle de jumeaux. Pas d'échographie, à quatre mois de grossesse, il y a 30 ans, on n'était pas fixée, manifestement. Elle s'habille de salopettes, de vêtements de sport, et, ce qui est nouveau, de robes. La veste kimono réversible se porte vague ou croisée sur pantalon assorti (J. Jacobson pour Dorothée Bis).
Ariane R., 32 ans, 1,60 m, enceinte de 6 mois et demi s'habille normalement en 38/40. Elle est passée au 40 et n'a pas prix beaucoup de ventre mais s'est enrobée de partout. Elle marche et s'aère le plus possible. Elle ne porte jamais de pantalon mais des jupes à taille élastique dans des matières souples et douces ou des robes "avec des trucs qui se passent près du visage pour attirer l'attention sur autre chose". Aux bottes qui font gonfler les jambes, Ariane préfère les collants sans pied une taille au dessus de la mienne pour qu'ils montenet au dessus du ventre et le maintiennent Ariane porte un ensemble en jersey de coton rayé (Kenzo pour Jungle Jap) et un collant sans pied Alesia Sport.
La robe de coton mauve à pois noirs et col de dentelle est une création d'Emmanuelle Khanh. La fille d'Ariene, Gaël, porte une robe et un tablier en coton de chez Nuage Rouge.
Le Bon Magique est une robe de grossesse à reporter avec le même plaisir après la naissance, version ceinturée. Elle est en fibranne 100 % viscose de Komar et existe en rouge ou en bleu dur. Prix 195 F pour un ELLE à 6 F soit 74,75 € pour un ELLE à 2,30 €.
Pour bébé en attendte ou bébé déjà livré, ELLE propose une garde-robe qui réponde vraiment aux besoins. En version classique à col claudine...
... mais aussi en version plus sportswear à zip, capuche et pressions.
La chambre des années tendre comprend un lit à garnir soi-même si on sait un peu coudre.
On peut aussi se coudre une jupe très confortable avec deux grandes poches papillon sur les hanches. Elle se coupe dans un satin grâce aux explicarions de ELLE.
On donne à sa chemise d'homme trop blanche un petit air de toréador grâce à des franges de coton achetées au BHV dans trois couleirs différentes.
Le pantalon de cuir se porte du soir au matin, on apprend à l'entretenir.
Qui est Michel Rocard ? Le temps d'un voyage en avion entre Rennes et Paris, Christine Clerc a essayé d'en apprendre davantage sur sur cet inabordable, inspecteur des Finances, député socialiste des Yvelines, maire de Conflans-Sainte-Honorine et secrétaire national du Parti socialiste. Michel Rocard apparaît pour une fois en compagnie de ses fils Olivier et Loïc, dont il entend faire des hommes libres. Il parle cosntamment de sa formidable femme Michèle, note Christine Clerc, ne cache pas être divorcé et avoir deux grands enfants d'un premier mariage. Mais il ne faut pas s'y fier : Christine Clerc rapporte les propos d'un de ses amis déçus du Parti socialiste : "Attention ! Tout ce qui vous paraîtra sincère chez Rocard, y compris son amour de la mer, n'est en réalité que du bon marketing politique ! Il y a longtemps qu'il ne parle plus et n'agit plus qu'en fonction de son ambition !"
Comédien, c'est pas ce qu'on croit ! Oubliés de la gloire et du vedettariat, en 1979, 8.000 comédiens sans nom, sans contrat, sans rôle même souvent, courent le cachet et les petits boulots entre deux pointages à l'agence pour l'emploi. Sans nom ? Pas toujours ! Pour illustrer l'article, une photo de Catherine Allégret, fille de Simone Signoret, qui fait partie de "ceux qui réussissent". Avec Elyane Borras, 32 ans comme elle, Catherine Allégret est en route vers le succès grâce à la pièce "Tu viens on s'en va". Mais elle raconte s'être à une époque abrutie de tâches ménagères, se polarisant sur son mari Jean-Pierre Castaldi, dont elle a divorcé, et son fils Benjamin.
La Cité des Abeilles était une véritable ruche artistique au début du XXe siècle. La Ruche était pour Montparnasse ce qu'était le Bateau-Lavoir pour Montmartre : un refuge et une couveuse. Elle accueillait entre autres Modigliani, Picasso, Chagall, le Douanier Rousseau...
Van Dongen y accueillait aussi ses modèles. Léger fut un jour invité par des voisins russes à manger de la fricassée de chats arrosée à la vodka...
Vivement lundi prochain !
10:47 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, elle, magazines, vintage, lauren bacall | del.icio.us | Facebook