lundi, 28 juillet 2008
A New York le 28 juillet 1975
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jeudi, 24 juillet 2008
Trendy Germany
Si le ELLE français ressemblait au ELLE allemand, je crois que ça me plairait bien. Pour ce que j'en comprends, c'est à dire finalement pas grand-chose, vu que je n'ai pas le courage d'essayer de décrypter les textes. Malgré ce que pourrait laisser penser une couverture pas très excitante, ce ELLE allemand d'août est plein de ressources et d'inspirations.
A commencer par la Meisterklasse. Mode et dessins sont indissociables. Entre autres exemples, Riccardo Tisci et une travail réalisé pour la collection prêt-à-porter printemps 2006 de Givenchy.
Deux autres dessins, deux autres styles : ils sont signés Gilles Deacon et Anna Molinari.
La dentelle ? Corinna Thiel lui dit oui, parce qu'elle ne laisse aucun homme indifférent, ni au premier rendez-vous, ni ensuite. Elke Krüsmann lui dit non, parce qu'elle y voit un symbole du passé peu pratique qui peine à se mettre au goût du jour, si mon approximative traduction a vu juste.
La prochaine saison sera pleine de pantalons. ELLE décrypte les six plus grosses tendances sur six pages. Je retiens la taille haute.
Le look Marlene.
Et le retour du pantalon carotte, que j'ai déjà adopté.
Les tendances actuelles puisent leurs racines dans le passé. Klimt ou Elisabeth II ?
Film noir ou graphisme de la grande époque viennoise ?
Chaperon rouge ou armure de chevalier ?
Les pièces phares de la saison à venir sont analysées par des pros de la mode. C'est tout de même curieux que la pencilskirt, chez nous, ne soit pas pinceau mais crayon...
Côté série mode, ma préférence va à Black is back. Pas seulement parce que j'ai envie de noir, comme le clame mon blog-it. Mais parce que ces photos prises dans l'enceinte de l'usine Mercedes sont une belle réussite.
A l'opposé, la série Nude et ses tons poudrés.
Et Verliebt in Paris. Ach, Paris ! Un joli décor garanti sur facture.
Die hot-list, c'est un casting qui n'est certes pas à la portée du premier porte-monnaie venu. Mais inspirante, cette liste.
Le ELLE mode, c'est aussi de la déco. Avec un décryptage des tendances repérées au salon de Milan.
Et une inspiration verte qui colle aussi très bien à mes inspirations du moment.
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lundi, 14 juillet 2008
Surnatuelle le 2 juillet 1951
Ce numéro du 2 juillet 1951 promet du surnaturel, robe rayée et yeux bandés.
Le surnaturel, c'est aussi les deux plus grands bals de la saison, donnés la même semaine. La journaliste Elsa Maxwell a donné le sien dans un grand restaurant des Champs-Elysées et a obligé ses invités à choisir la liberté : "Venez dans la tenue dans laquelle vous vous sentirez le plus à l'aise." Pour elle, une tenue de vamp blonde - alors qu'elle est brune. Je me sens très Marlene Dietrich" a-t-elle dit. Un invité a précisé : "Une Marlene Dietrich qui ressemblerait à Mae West". Geneviève Fath, épouse du couturier, Jacques, recevait, elle, dans leur château de Corbeville. Les invités devaient broder sur le thème "blanc masqué au XVIIIe avec accessoires rubis". Jacques Fath était en comte d'Artois et Geneviève en Marie Antoinette. Des gendarmes échelonnés au long de la route guidaient vers le château les invités venus en voiture de Paris.
Etre si belle qu'on en semble surnaturelle, demande de déployer tout un art, du matin au soir. Sur la photo 1, Nelly a mis son pull-over sens devant derrière et sa jupe de fil à fil gris enroulée (Schiaparelli). Votre robe ? Ce n'est pas tout. Ce n'est pas elle seule qui va vous donner l'assurance et la sécurité. si au dessous vous cachez un soutien-gorge aux épaulettes douteuses, un slip d'hier, une combinaison fripée, vous ne serez plus une "coquette efficace".
Le soir, les boucles d'oreille de Nelly sont celles d'une princesse de légende (Schiaparelli).
Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? Où allez-vous ? ELLE propose : Allez à la découverte de vous-même. Tout un programme, à base de numérologie, comme quoi, dans ELLE, c'est pas d'aujourd'hui...
Les robes à 1.000 F ? On les taille dans un tissu Bon Magique. 1.000 F pour un ELLE à 40 F, soit 57,50 € pour un ELLE à 2,30 €.
On fait au moins quatre miracles avec un carré de coton. Il suffit de le porter à la napolitaine, à la provençale, à la gitane ou à la toréador.
Les robes de piqué sont ensorcelantes. Telle une fée, on les transforme grâce à une écharpe de mousseline, une quille d'organza ou une étole de tulle.
Pour être le plus près possible du surnaturel, on soigne ses cheveux. Avec des recettes de shampooings. Celle aux oeufs est signée Annabella et celle au savon en paillettes Nicole Courcel.
Le grand magicien, c'est le champagne et ELLE propose cinq recettes champagnisées pour passer un bel été.
Vivement lundi prochain !
PS : l'émission Chic rediffusée sur Arte ce 14 juillet et accessible en vidéo ici présente, dans les dernières minutes de ce numéro, un petit reportage sur la créatrice de lingerie rétro Fifi Chachnill. Laquelle semble disposer d'une belle collection de ELLE vintage, entraperçue l'espace d'un instant.
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lundi, 16 juin 2008
Toscani le 14 juin 1976
Oliviero Toscani signe la photo de ce ELLE du 14 juin 1976 au logo taggé. La robe rayée asymétrique est signé Monica, le pantalon est de Kenzo pour Jap et les sandales de Jourdan.
Juin : on brade, on coupe, on raccourcit. Les soldes sont-ils synonymes de bonnes affaires ? Elie Jacobson, directeur de Dorothée Bis, constate que les consommatrices sont devenues plus rationnelles. Elles n'achètent que ce qui leur plaît et que ce qui est à leur taille. Mais on solde trop et c'est dommage, ajoute-t-il plus loin. Le premier semestre de 1976 semble devoir être beaucoup moins bon que celui de 1975 qui, li-même, était inférieur à celui de 1974 souligne-t-on dans les grands magasins...
Après le choc de la mini-jupe de 1965, les valses-hésitations des années 1970 et la vague du rétro, douze couturiers s'affrontent à nouveau sur cet objet de tant de controverses : le genou.
Agnès B indique que pour l'hiver elle a envie de faire du court, revu et corrigé : des mini-jupes en gros velours côtelé, froncées à la taille par un élastique. avec en général de gros collants de laine. Chez Courrège on juge cette histoire de longueurs un peu agaçante. L'essentiel n'est pas une question d'ourlet, mais de style et d'harmonie. C'est pourquoi les modèles de diffusion sont livrés sans ourlet. Aux femmes de choisir leur longueur. Sonia Rykiel s'étonne : que signifie "retour de la mini-jupe ? Depuis dix ans, nous essayons de donner aux femmes une panoplie qui leur permette de construire elles-mêmes leur silhouette. Et on viendrait cet hiver leur imposer une longueur ? Une femme qui a de très belles jambes peut sortir en short ou en mini. Les autres ont intérêt à choisir des jupes longues fendues, des pantalons larges ou des jupes-culottes. Le long rend les femmes mouvantes, et donne de jolies jambes à celles qui n'en ont pas.
Prix d'interprétation au dernier festival de Cannes (pour L'Eredita Ferramonti de Mauro Bolognini), Dominique Sanda est pourtant l'une des vedettes les moins connues en France. Elle se raconte habituellement peu mais a accordé un long entretien à ELLE. Elle a 25 ans, choisit ses rôles soigneusement, elle dit n'avoir pas peur de vieillir : les rides, les marques, ne sont pas le symbole de l'usure pour moi, mais le symbole d'une vie. Et elle dit aussi détester tout le cinéma du cinéma.
La mode photographiée par Toscani est tout en technicolor. Couleurs qui claquent et rayures en en robe Monica ou veste Castelbajac.
En robe à capuche Kenzo et robe tunique Castelbajac.
En pantalon Kenzo et jupes Dorothée Bis ou thérèse Beaumaire.
Les enfants aussi, se mettent aux rayures.
Les pots sont rétro.
Et les beautés viennent de partout. ELLE propose 28 portraits de femmes.
Deux portraits pleine page, d'une Coréene du Sud...
...et d'une Burundaise. On ne donne pas même leurs prénoms.
Les Jeux olympiques vont se dérouler à Montréal du 17 au 31 juillet. ELLE donne quelques idées pour habiller les petits sportifs.
Le Bon Magique est un ensemble tunique-pantalon en étamine de coton aérée de Gewe. 110 F la tunique et 85 F le pantalon, en naturel ou en noir (soit 50,60 € et 39,10 € pour un ELLE à 2,30 €).
On peut être ronde et arborer un deux-pièces sur la plage. Démonstration en trois hauts et trois bas de maillot.
Vite fait, on se coud une jupe en coton champêtre, ELLE donne toutes les explications.
A Grenoble, vingt lectrices cinépkhiles ont décerné le titre de film du mois de mai à Au fil du temps de Wim Wenders, dans le cadre du Grand Prix Cinéma des lectrices de ELLE. Jane Birkin, Bernard Queysanne et Jacques Spiesser étaient invités à Grenoble à cette occasion.
Vivement lundi prochain !
00:33 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, magazines, vintage, oliviero toscani | del.icio.us | Facebook