lundi, 01 février 2010
Blanc bonnet le 12 février 1951
Brigitte Bardot fait la couv' de ce numéro de ELLE du12 février 1951, qui ne comporte que 50 pages.
Elle a 16 ans, est encore inconnue, est présentée sous le nom de sa mère (Mucel) et la rédaction signale simplement avoir déjà parlé d'elle la semaine précédente. On ne la retrouve nulle part ailleurs dans le magazine.
Ils font fureur, les petits bonnets blancs au crochet !
On les réalisera le samedi après-midi, avec un fil chenille, en suivant les explications données par ELLE.
Les temps ne sont pas encore à la consommation effrénée. On ruse avec un unique chemisier mais six manières de le porter.
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samedi, 30 janvier 2010
Rosemary est toujours Rosemary
Le 2 mars 1981, Rosemary McGrotha faisait la couv' de ELLE (chroniqué ici dans la rubrique ELLE vintage).
En cette fin janvier 2010, Rosemary McGrotha refait la couv' de ELLE.
Rosemary était connue pour "assumer ses rondeurs" dans les 80's. Ce qui lui avait valu d'être aussi sec qualifiée de "ronde", donc, pour aller vite en besogne.
Rosemary, la femme qui avait (et a toujours) l'air d'une femme et pas d'un cure-dents.
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lundi, 25 janvier 2010
Mode conseil pour les rondes le 31 janvier 1977
Isabelle Adjani fait la couv' de ce numéro de ELLE du 31 janvier 1977. A 21 ans, l'âge où "la" Signoret débutait - elle sera la vedette avec Jacques Dutronc de Violette et François, le film de Jacques Rouffio qui doit sortir à Paris le 23 mars. C'est ce qu'annonce la légende du sommaire de la semaine. Nulle part ailleurs dans le magazine on ne retrouve Isabelle Adjani.
Le temps des rondes est-il revenu ? se demande ELLE. Ce n'est que depuis quelques décennies que la femme se porte plate. C'est un peu de la méthode Coué, mais le magazine se persuade qu'aujourd'hui les femmes s'assument et assument leur corps.
Pourtant, au dessus de la taille 42, point de salut, note-t-on à la rédaction.
Pour contribuer à réparer cette injustice, un dossier spécial donne la parole aux rondes et aux stylistes. Pour commencer, une visite chez Susie Orbach, 30 ans, qui vit au nord de Londres. Elle travaille au Women's Therapy Center de Hartham Road et y apprend aux femmes que pour maigrir, il faut commencer par s'accepter.
Au-dessus de la taille 42, quelle mode ? Christine Legrand est allée voir 14 grands stylistes parisiens pour faire le poinr sur la mode proposée - ou pas - aux femmes se situant au dessus de la taille 44. La plupart des stylistes s'arrêtent au 42, voire 44. Ils proposent parfois certains modèles de robes vagues ou de gros pulls pouvant convenir au-delà, mais reconnaissent qu'ils ne peuvent prétendre habiller les grandes tailles. "Il faudrait préparer deux collections" explique Jacqueline Jacobson chez Dorothée Bis. Georges Rech, Kenzo, Emmanuelle Khanh ou Chantal Thomass soulignent également l'existence de problèmes techniques : il faudrait faire de nouveaux patronages. Les réticences viennent parfois des femmes elle-mêmes : "Quand elles rentrent chez nous", dit l'attachée de presse de Lison Bonfils, "elles viennent sur la pointe des pieds, comme si elles avaient honte de leur corps".
Caroline C., 50 ans, 1,68 m, 76 kg, sans profession, prend deux kilos par an depuis 10 ans. "Il y a 6 ans, j'ai découvert une boutique qui fait des grandes tailles. Les vêtements y sont un peu chers mais ils sont dans le coup. Elle avoue un seul regret : ne pas pouvoir trouver de jeans.
10:00 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, elle, magazines, vintage, isabelle adjani | del.icio.us | Facebook
lundi, 11 janvier 2010
L'envers des choses le 13 janvier 1975
L'envers vaut l'endroit proclame ce numéro de ELLE du 13 janvier 1975. Le manteau montre ses coutures bien dessinées. A l'envers aussi, le bonnet Pluck et la pointe au point mousse de chez Fac Bazaar.
Politique de Dagobert et revers de la médaille, ce numéro s'intéresse donc à l'envers des choses. Comme cette porte à double face qui, côté pile, propose un puzzle de range-tout, comme un tableau pop.
Coussin, montre ou chauffeuse, les objets de la maison ont leur revers.
Envers chaud, endroit froid, une nouvelle interprétation de la pelisse plus légère - et moins chère - parce qu'elle est en coton indien, doublé et réchauffé de Borg rayé.
La doublure, récupérée sous un vieil imper ou achetée toute seule, quand elle a des manches, est assez douillette pour devenir manteau.
On retourne la veste militaire et on découvre une doublure double-face, nylon brillant kaki et bouclette en éponge acrylique écrue.
Votre coiffure vue de dos, vous en souciez-vous assez ? demande ELLE. La nuque est un atout beauté émouvant et sexy à ne pas négliger. Pour des cheveux plantés bas : une coupe mi-longue. Pour un cou large, une coupe en pointe qui allonge.
On tourne la page... et on a deux solutions de face et de profil pour chacune de ces coupes.
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