Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Je trouve cette pub Aigle, habile détournement de la question des cuissardes qui fait fureur actuellement, particulièrement... savoureuse. Je l'ai repérée dans le nouveau numéro de Marie Claire Maison, où je viens de me plonger parce qu'il n'y a pas que les frusques dans la vie, il y a la déco, aussi.

La rubrique "le petit monde de" est maintenant dans le mag' déco. J'aime assez celui de Chantal Granier, conseillère artistique chez Baccarat.

Mais j'ai surtout flashé sur l'univers de la styliste anglaise Emily Chalmers et son loft tellement Caravan style (du nom de sa boutique londonienne)

mélange de kitsch et de blanc épuré, que j'adapterais volontiers chez moi si, si et si...

On est le 16 !

Plus de la moitié du mois est derrière nous, déjà.

Comme Coline, je saisis l'occasion d'un petit bilan de défi shopping à mi-parcours. On fera les comptes à la fin du mois, mais d'ores et déjà, une chose est claire, la moitié du mois est passée et c'est bien ça le problème, en fait.

Ce n'est pas tant de devoir faire des choix, comme l'explique Sarah, qui me rende dingue, moi, (je dois dire que j'ai passé avec un certain sang-froid l'épreuve qui consistait à me rendre, à trois jours d'intervalle, à Nancy puis à Strasbourg, même si je concède en être revenue avec une chemise de nuit dont j'ai détourné l'usage).

Non, ce qui me rend dingue, c'est le temps qui file. Le temps qui me fuit. Le fait que je veuille faire tenir dans une journée de 24 heures ce qui, au bas mot, en prendrait 72 à n'importe qui d'un tant soit peu organisé. Et j'y ajoute encore 50 % de procrastination et je retiens 2.

Renoncer à la petite veste Topshop ?

Un peu transparente, peut-être, ma nouvelle robe blanche brodée vaguement Marant-like ?

Faut dire qu'elle est réalisée dans un coton bien léger.

Rien d'étonnant, ce n'est pas une robe.

C'est une chemise de nuit.

Evidemment, je suis pas la dernière à y faire un tour, chez Colette, dès lors que je suis à Paris.

Mais il y a aussi l'autre Colette, celle qui n'était pas uniquement une femme de littérature. Colette s'est produite nue sur scène, Colette a séduit des hommes, séduit des femmes (et jusqu'au fils de l'un de ses maris), Colette a ouvert un institut de beauté dans les années 30 (un échec commercial retentissant), et tout cela n'a pas empêché Colette de devenir à la fin de sa vie une vieille dame très respectée, icône du Palais Royal à Paris.

Colette a connu plusieurs vies.

Colette se contrefoutait des conventions, Colette était libre, à une époque où, pour une femme, c'était encore bien moins facile qu'aujourd'hui. Cela avait d'ailleurs mal commencé, puisque ses premiers livres, son mari les signait à sa place... J'avais déjà évoqué, sur ce blog, le rapport intense de Colette à la mode, exposé, dans un livre aujourd'hui épuisé, par Sonia Rykiel.