jeudi, 10 juillet 2008
Une sorte de loose, ça s'appelle
1.000 euros.
Qu'est-ce qu'on peut faire avec 1.000 euros ?
On peut par exemple largement acheter l'équivalent de cette page de t-shirts se pavanant dans le nouveau Jalouse qui fait le mâle et qui donc s'appelle Jaloux.
On n'est pas loin de pouvoir acquérir une veste Dior Homme pour se la jouer luxueusement androgyne
Et puis, sans crier gare, on peut aussi se retrouver à les "investir" dans un jeu de bougies, un lot de plaquettes de freins et disques assortis (elle sont couvertes d'or 18 carats, les plaquettes, à ce prix, d'où leur nom ?), quatre amortisseurs, un peu de résine à combler les impacts de pare-brise, un capteur de point mort haut et aucun raton-laveur. Et la main d'oeuvre prétendument compétente, je suis pas mécano, non plus, malgré ma conversion récente à la combi.
D'un seul coup d'un seul, j'ai trouvé que la grimace habituellement un peu niaise de la calandre de ma Twingo - laquelle avait pourtant brillamment passé le contrôle technique il y a à peine deux mois - prenait des airs sardoniques.
Avec en projet le billet que voici, j'ai pris la photo que voilà.
Et que croyez-vous qu'il arriva ?
L'optique de mon Nikon, impressionnée par ce sourire carnassier et les richesses insoupçonnées planquées sous le capot de cette f...king de b...del de ch...ttasse de bagnole de merde (avec laquelle j'aurai cependant bientôt fait l'équivalent de deux fois le tour de la Terre) est subitement partie en live.
Niqué, le Nikon. Rideau, l'appareil photo. Oui, celui-là même que j'ai racheté y'a pas six mois après avoir involontairement matraqué le précédent. Tout seul comme un grand, sans cette fois aucune malencontreuse intervention de ma part.
Je prends donc un peu d'avance sur mes prises de vue de foularderies et de ELLE vintage grâce à l'APN de Bam-Lisa, avant qu'elle ne l'embarque, d'ici à peine plus de 24 heures, pour les antipodes.
Après quoi j'attendrai que le service après-vente ait statué sur le sort de mon infortuné numérique. Avec un peu de chance, d'ici là, mon scanner continuera de fonctionner ?
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mardi, 08 juillet 2008
Des souvenirs mais pas de mémoire
Tout est parti d'une collection été de Martin Margiela, il y a une quinzaine d'années. J'avais adoré son utilisation de foulards recyclés mais n'avais pas eu les moyens d'acheter le gilet qui me faisait rêver..
Peu de temps après j'ai acquis un foulard de soie Souvenir de Venise aux puces. Et puis je l'ai trouvé si kitschement beau que je n'ai jamais eu le coeur de le tailler pour tenter d'en faire autre chose. Je ne l'ai jamais porté tel que non plus...
Il y a quelques semaines, j'ai ramené d'un marché de vacances un lot de foulards vintage. Dont deux issus de boutiques de souvenirs.
Un rose.
Un rouge.
Je les porte en bandeau, dans les cheveux. Je viens seulement de me souvenir de Venise. Cette fois, je sais que je vais le porter cet été.
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samedi, 05 juillet 2008
Quelques grammes de cuir
Oui, du cuir, encore ! Mais pas vintage, celui-ci.
Un gilet multi-bradé embarqué au passage lors de ma commande dans le gros catalogue hiver. A 17 euros et des brouettes, ça valait le coup de tenter.
Quitte à décevoir Ithaa, ici est venu le temps des décibels et le loisir du moment, c'est par exemple de savourer un concert des Vampire Week-End - au bord de l'eau sous un soleil voilé juste ce qu'il faut - pas franchement de se lancer dans la photo in situ. Mais pas besoin pour démontrer que ce providentiel gilet twiste n'importe quel t-shirt basique.
Aidée par une note fleurie.
A propos, le gilet de cuir est très fort pour dégnangnantiser vite fait n'importe quel imprimé fleu-fleurs.
Ou pour contraster de manière bienvenue avec le froissé-chiffonné un peu dégueulant à la American Vintage.
Invraisemblable couleur ni rouge ni orange ni rose que celle de ce t-shirt/pull. La précédente photo ne lui étant abslument pas fidèle, j'ai tenté de m'en approcher dans le détail. Mais ce n'est pas encore vraiment ça.
Le gilet a donc passé l'épreuve, je le garde. J'aime la boucle qui permet de l'ajuster et son cuir qui, s'il n'est certes pas d'agneau plongé, reste d'une qualité très acceptable pour ce prix.
Et taille-haute-pantalon-sarouel ? Ils sont là. Mais je n'ai pas encore eu le temps de les essayer.
Pour qui en aurait douté vu ma célérité à passer commande, je précise qu'actuellement je m'habille comme en été. Grâce à Béné, je suis même allée fouiner chez CDC. Et j'en ai ramené le pantalon en lin que je ne cherchais même pas. Immortalisée à l'arrache, ma tenue du jour en total lin et sans fioritures de décibélienne.
Détails : gilet en cuir et mousseline fleurie La Redoute, blouse fleurie Hartford A/H 06, t-shirt V Américan Vintage, top en lin Kookaï, pantalon Comptoir des Cotonniers.
21:48 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : mode, cuir, redoute | del.icio.us | Facebook
vendredi, 04 juillet 2008
Blouse vintage brodée
Du vintage, oui, encore !
Lorsque je l'ai vue s'afficher sur e-Bay, j'ai tout de suite pensé à la Blouse Roumaine de Matisse. Pas qu'elle soit roumaine. Enfin, quoique.
Mais elle est folklo, cette blouse brodée vintage. La voici telle qu'elle m'est arrivée, encore un peu froissée. Avec mon jean flare, ça a tout de suite accroché.
Elle est fleurie au décolleté et sur la manche.
Fleurie dans le bas, avec de jolies finitions.
Et pour, encore une fois, un tout petit prix.
Après coup, j'ai repensé au petit plateau kitsch trouvé en brocante et plus... méridional.
09:35 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : mode, blouse, vintage | del.icio.us | Facebook