vendredi, 21 mars 2008
Parfois, c'est si simple
Il y a quelques semaines, Zabou nous avait conté l'impossible quête de la jupe en jean. Mythe ou réalité, se demandait-elle. A en croire les commentaires qui avaient suivi, la chose tenait davantage du mythe.
De jupe en jean, il se trouve que j'en ai une qui tient plutôt de la réalité. Et je ne l'ai même pas cherchée, je me suis contentée de la trouver.
Elle est en jean brut bleu encre, ce qui est un excellent point et évite l'épineuse question du délavage.
Elle est taille haute, se ceinture à merveille, les passant sont pile à la bonne place. Bien que datant de 2007, elle reste pourtant so 2008.
Elle est à à la bonne longueur, juste au dessus du genou.
Depuis un an que je l'ai beaucoup portée, elle n'a pas bougé.
En un mot, elle est facile à vivre.
Tout ça se mérite et se monnaye chèrement ? Même pas, j'ai oublié le prix tant il était dérisoire.
Parfois, il y a d'excellentes séries mode dans Biba. Parfois, il y a des merveilles de jupe en jean dont on ne vante pas la provenance.
06:30 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, jupe, jean | del.icio.us | Facebook
jeudi, 20 mars 2008
Regress' trip, part IV
Sur son blog Cachotteries d'Atelier, Véronique Lafont présente en ce moment ses ours de collection. De nouvelles Créatures Consolantes inspirées d'ours anciens et dont elle précise qu'ils sont en mohair, aux membre et à la tête articulés : "Au mohair, j'ajoute peluches de coton, voire synthétique, et aussi, bien sûr, mes habituels tissus hétéroclites achetés par monts et par vaux ! Les ours ont aussi un prénom et un n° brodés au fil touge, à côté d'au minimum une étiquette de reconnaissance." Dûment testés en machine par ses soins, ils ne craignent pas les lavages et essorages répétés.
E, ce moment, me précise-t'elle, il n'y en a pas moins de six en préparation à l'atelier, "en l'attente qui de lavage machine, qui de bourrage, qui d'articulations."
C'est long à faire mais Véronique, elle aime trop ça, et ça se voit !
Quand j'avais rencontré Véronique en décembre, je ne lui avais même pas présenté l'ours par moi trouvé dans une broc' l'été dernier.
Pourtant, quand j'ai vu apparaître les bouilles de ses Brouf et Marot, j'aurais pourtant juré que ces trois-là s'étaient déjà vus quelque part.
Mais la minute d'émotion, c'est Glutine, l'oursonne marchande de bonbons qui me l'a procurée (hey, Véro, précision fashion, Glutine, c'est bien des ghillies, qu'elle a aux pieds ?).
Emotion parce que Glutine, elle a une tête à effet de matière un peu râpée qui a fait surgir le souvenir de mon ours-le-tout-premier. Celui qui avait beaucoup vécu et qui a été jeté par mes parents à la faveur d'un déménagement avant que j'aie eu le temps d'émettre le désir de le récupérer.
Je le regrette encore : sur les étagères de ma bibliothèque, il aurait été si bien. Mais je vous en prie, n'allez pas le répéter à Aldo Naouri, le pédopsychiatre qui ne doute de rien et qui cause dans ELLE pour dire que les doudous sont bons pour la benne passé deux ans et demi...
10:19 Publié dans La minute de neuneuterie | Lien permanent | Commentaires (25) | Tags : mode, textile, création | del.icio.us | Facebook
mercredi, 19 mars 2008
(That's) all folk !
Je n'ai jamais écouté de folk.
Le folk, pour moi, c'était un héritage de ceux qu'on appelait les soixante-huitards, Woodstock, peace & love et compagnie, un mélange de bons sentiments et de folklore à la babos pas raccord avec l'énergie punk de mon adolescence. Exit.
Et voici qu'en cet été 2008 se fait jour un courant de mode folk. Meeeeerde alors. Et voici que le thème de notre nouveau WOW, c'est Rêve folk. Soit une inspiration à l'opposé des clichés, des robes criardes et des tongs douteuses.
Dans Jalouse de février, j'ai commencé par pas mal accrocher sur la série Magical Mystery Tour. La veste d'officier en soie Les Orchestres, je dirais pas non. Et surtout, voilà bien dix ans que je rêve de roulotte...
Quitte à faire dans la veste d'officier, j'aime aussi celle de... Guess. Et je prends le lit de broc avec, bien sûr.
Mais la série mode qui m'a le plus séduite, sur le thème, c'est curieusement dans Biba de mars que je l'ai repérée, sous le titre Néo Hippies. Certaines silhouettes y sont plus hippies que néo, mais tout de même :
la voilette revisitée de Jean-Paul Gaultier,
le sautoir de Zucca et l'écharpe en dentelle de Roberto Cavalli,
et surtout, la robe de dentelles aérienne, toujours de Cavalli incarnent aussi ce rêve folk sur lequel les neuf blogueuses de WOW (plus moi !) se sont penchées.
Allez, qu'est-ce que vous faites encore ici ? WOW c'est par là !
01:03 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : folk, mode, magazine | del.icio.us | Facebook
mardi, 18 mars 2008
Récup' cheap vs récup' chic
Le ELLE de la semaine est un spécial maigrir, avec la seule méthode pour ne pas craquer, soit un truc qui serait tout sauf un régime. Et là, basta, je jette l'éponge pour cette fois. Je l'ai acheté, le ELLE, hein, faut pas croire. Mais trop c'est trop. Cette manip' printanière qui n'est pas propre à ELLE et qui vise à faire croire à des filles qui flottent quasi dans un 38 qu'elles sont en voie de pachydermisation galopante, ça s'apparente pour moi à de la malhonnêteté intellectuelle : on ne peut pas faire semblant de s'émouvoir devant un certain nombre de mannequins anorexiques et continuer d'infliger à ses lectrices ces pseudo formules miracles - chaque année renouvelées - et qui seraient à même de faire perdre ces trois kilos dont il reste à démontrer qu'ils seraient "en trop".
Déjà quelque peu mal disposée, j'ai tout de même regardé s'il surnageait quelque chose de sauvable. Ni le pitoyable Noeud la quitte pas et ses trois pauvres photos de people, ni les looks - quelconques dans le meilleur des cas, meringués dans le pire - de Cameron Diaz, ni les tenues de sport décalées déjà vues et revues, ni le slim pop qui me donnerait presque envie de me balader en flare au moins jusqu'en 2019 ne m'en ont convaincue. Et, moins que tout ça, le Kate Power. J'en peux juste plus, de Kate Moss, sa-vie-son-oeuvre. Alors, que sa biographie sorte en France, tant mieux pour elle, mais moi, j'en ai déjà ma dose.
Avec mon ELLE qui est si peu le mien, hier, j'ai embraqué Idéat. Jamais je ne l'achète, celui-ci, trop design, trop bien rangé, trop esthétiquement correct, en un mot, trop conceptuel pour moi.
Question concept, je dois dire que j'ai été servie avec le recyclo chic. La lampe en phares de voitures de Stuart Haygarth ? A partir de 12.000 €.
Le lustre blanc d'Innermost ? 7.000 €.
La TV qui ne sort pas de son carton de Christian Kocx ? Prix sur demande.
Le plaid pièce unique d'Asaplab, en vieux pulls ? 700 €. La chaise de Charles Kaisin en languettes de papier provenant de revues laminées ? 1.800 €. Je devrais les recycler, tiens, mes ELLE pas si vieux et déjà hampions du recyclage...
Perso, ma récup' chic n'est pas si chère, mais à en croire la petite commode Moissonnier, j'avais pas tort, sur le coup de la chaise en noir et or.
Mais surtout il y a la maison de Helle et Jonas, mélange de récup', d'artisanat et de design vintage. Je l'aurais parié, ils sont Danois. En mode comme en déco, les Danois, ce sont un peu mes Suédois à moi. Des icônes du style.
Helle a un landeau rose vintage. Si c'est pas de la récup' chic, ça...
Leur lustre d'Europe de l'Est, marié à des chaises de Jacobsen, est juste à tomber.
Au dessus du secrétaire jaune, le tableau dans le plus pur style des dessins animés tchèques me donne hâte que revienne le temps des brocantes en plein air et le plaid en patchwork me fait souvenir d'un projet abandonné depuis... je ne saurais dire exactement depuis quand.
Mais j'y pense, y'a-t-il un ELLE danois ?
12:18 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, magazine, déco, elle | del.icio.us | Facebook