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mardi, 11 mars 2008

L décroche

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Je crois bien avoir gardé tous les ELLE spécial mode depuis la fin des 80's. Si jamais il m'en manque, c'est qu'ils se sont échappés à la faveur d'un déménagement. Deux fois par ans, le spécial mode, c'était un vrai rendez-vous. Un numéro dont on sentait qu'il avait été tout particulièrement choyé par la rédaction.

Le ELLE spécial mode printemps/été 2008 est sorti hier. Aïe, aie, avais-je anticipé.

Et ? 2,50 € et 420 pages, mais aïe.

Aïe, aïe, aïe.

Un spécial mode gavé de pub, c'était l'occasion de voir les nouvelles campagnes. Désormais, les campagnes circulent sur internet dès le shooting.

Un spécial mode, c'était quelques échos de défilés qui, s'ils avaient certes eu lieu quelques mois plus tôt, étaient restés peu médiatisés entretemps. Les photos des défilés ont désormais perdu l'attrait de la (re)découverte lorsqu'arrivent les collections en boutique, consultables à loisir qu'elles sont, ces photos, sur les sites des magazines et les blogs.

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Un spécial mode, c'était quelques visites dans les coulisses, des backstage, des interviews de gens de mode. Dans le ELLE sorti hier, l'unique représentant des gens de mode, c'est Hedi Slimane. Qui s'est déjà abondamment exprimé par ailleurs. Et qui ne créé plus de mode. Il prend des photos. Il pense pourtant vaguement revenir à la mode, mais ne sait quand ni comment. Il dit aussi : J'ai toujours préféré mes mannequins au vestiaire que j'ai créé au fil des ans. Je suis imprégné par leurs personnalités. Ils ont incarné une allure et une énergie spécifique. Je me souviens d'eux, pas de mes vestes.

Une spécial mode, c'était quelques séries faisant mouche. Celle mise en scène Jan Welters, Jean-Baptiste Mondino et Satoshi Saikusa autour du top Bette Franke ne restera sans doute pas dans les annales. Il faut dire qu'ils n'ont pas forcément été aidés par le shopping.

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A savoir, entre autres, un jupon long Véronique Branquinho.

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Une maxi-combi Gianfranco Ferré.

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Un baggy salopette Limi Feu.

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Une combinaison-pantalon Stella McCartney qualifiée de Babygro, ce n'est pas moi qui le dis !

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La tendance flower est illustrée par une photo qui me donne mal à la tête. Pourtant, ce n'est pas le mélange improbable qui m'effraie, généralement.

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Sauf s'il confine à la silhouette retour de Katmandou. C'est bien l'un des pièges de la tendance folk de ce printemps : verser dans le baba. Eh bien, ELLE s'y vautre allègrement sur une page entière. Et le revendique.

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Le sarouel n'est déjà pas une pièce facile. Mais allié à un imprimé... discutable, c'est le bouquet, en effet.

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Le style ELLE cette semaine, c'est aussi les années folles de l'incomparable Louise Brooks icône éternelle. Mais de la robe Dior à 12.000 € au t-shirt Honoré à 45 €, le cousinage est un peu tiré par les cheveux.

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En la matière, cette semaine, ELLE a aussi poussé le volume au maximum. Il resterait peut-être à sauver la hype suédoise, mais c'est bon, cette fois, c'est moi qui ai raccroché.

lundi, 10 mars 2008

Fait par les hommes, le 16 mars 1949

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Ce numéro de ELLE du 16 mars 1949 est interdit aux femmes qui craignent la vérité : il est fait par les hommes.

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Ils l'ont voulu : ils ont choisi les stars 1949, elles ont 20 ans et sont inconnues. Cécile Aubry, en noir, est la vedette de Manon. Anouk Aimée, en blanc, vient de s'illustrer dans les Amants de Vérone. Elle sont les première arrivées d'un peloton de débutantes qui contiennent toutes les promesses du cinéma français. Pour Cécile Aubry, la perverse, le sorcier a été H.-G. Clouzot et pour Anouk, l'amoureuse, le magicien, c'est J. Prévert.

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Le peloton est composé de 28 jeunes filles, qu ont toutes été choisies par Julien Duvivier pour Au Royaume des cieux, film consacré aux prisons de filles;

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Quatre petits portraits et, en bas à droite, celui de Juliette Gréco.

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Dans les pages potins, on nous apprend qu'Elisabeth II peut se réjouir : elle a pour mari l'homme le mieux habillé du royaume.

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Noël-Noël joue dans le film les Casse-Pieds. Pour ELLE, il en dresse une nouvelle typologie, croyant bon d'ajouter que pour lui, la majorité de ces casse-pieds était (pardon !) des femmes. La tricoteuse, la fricoteuse, la bagarreuse, et même, l'ensorceleuse qui emploie les grands moyens, elles sont toutes mises en scène avec l'infortuné Noël-Noël... par lui-même. A se demander s'il n'en redemande pas un peu...

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Du coup, une femme se fâche : "Il y a aussi des hommes casse-pieds". Cette femme, c'est Françoise Giroud. Ils réservent spécialement cette part de leur personnalité à leur femme, révèle-t-elle.

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Ils comparent, ils s'écoutent, ils protègent, ils pontifient, et pour Françoise, c'est insupportable. Même si elle conclut en prétendant reconnaître à ses féminines semblables une sorte de soumission plus ou moins résignée qui n'est pas toujours dépourvue de charme.

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L'acteur Michel Auclair, lui aussi présent dans Manon, a choisi des paletots à succès. Le vert est en cheviotte, précise-t-on, et les patrons sont à demander au journal.

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Le jazzman Claude Lutter a choisi des robes à danser, faites de faille, de tulle, de mousseline et de... droguet.

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Pages suivantes, cinq grands de la couture présentent leur modèle favori.

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Un grand manteau pour Robert Piguet, une robe de guipure pour Jean Desses, une robe faite de fleur multicolores pour Christian Dior, une robe de mousseline pour Pierre Balmain, et un trois-quarts de shantung pour Jacques Fath.

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L'acteur Claude Dauphin et le dessinateur Jean Effel ont été appelés à table, partant du fait que les petits plats font les maris fidèles... ou presque ! Jean Effel a repris deux fois du salmis et Claude Dauphin a fini le pudding diplomate. Les recettes sont livrées aux lectrices, avec même le menu complet de la semaine.

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Bourvil propose ensuite un nouveau jeu tsychologique (qui se prononce comme ça parce que ça s'éternue) : Etes-vous une femme forte ou une faible femme ? Dans la formulation, on est encore assez loin du demeuré célèbre Etes-vous une salope ? mais sur la forme, les tests restent les tests depuis près de 60 ans...

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Il n'y a pas d'homme heureux sans coin tranquille clame le choeur des maris, selon ELLE. Puisque c'est réclamé par les maris, schéma à l'appui, le bureau de monsieur pourra être mis au point avec l'aide d'un petit menuisier.

Vivement lundi prochain !

samedi, 08 mars 2008

Des mecs, des mecs, des mecs !

1715123000.jpgHey, c'est la journée de la meuf ! Ca m'insupporte, ce 8 mars, qui chaque année nous ranème l'éternelle journée DE LA femme. Quitte à faire, journée DES femmes, ça sonnerait déjà mieux, non ? Bref. Je me suis plongée dans la nouvelle presse pour mecs. J'avais déjà acheté L'Optimum, 1 € pour voir. J'ai fait de même avec GQ, 1 € pour débuter, idem. Double couv', pour ce dernier, sous l'autre ton se cache Vincent Cassel. Le rouge-noir-gris, ça doit être censé faire mec ?

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Non, parce que le code couleur, c'est bien le même ?

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Niveau contenu, c'est pas pareil. Dans L'Optimum, la pub, c'est plutôt ça.

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Dans GQ, la pub, c'est plus ce genre-là.

Dans L'Optimum, je me suis pas mal ennuyée. Du costard, de la cravate de City men (d'ailleurs, un long article même pas lu sur les traders), de la grosse bagnole, du joujou techno, la mairie de Neuilly, la mairie de Paris. A part ça, quelques adresses à Londres ont retenu mon attention.

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Et puis surtout les pages mode, dont l'une sur les derby et richelieu.

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La série sur le renouveau du costume façon arty est des plus esthétiques.

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Ma préférée ? Folk mood, qui prouve que la tendance phare de ce printemps n'est pas réservée aux filles. 

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Mais rien à faire, je préfèrais encore Vogue Homme International.

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Du coup, GQ, je n'étais pas partie pour l'acheter. Même à si petit prix. Sauf que hier, je suis tombée sur Paris Dernière, qui a fait un tour à la fête de lancement du truc. Et quand j'ai appris qu'Anne Boulay en était red-chef, posant avec un Gérard Lefort hilare à ses côtés, j'ai changé d'avis. J'ai de trop bon souvenirs de leur émission  de radio foutraque du samedi matin, il y a bien 10 ans, Passées les bornes, plus de limites. GQ, ce n'est pas pour grosse quéquette ont-ils précisé. Ah ben oui, on se demandait... Non, c'est l'émanation française du quinquagénaire magazine américain Gentlemen's Quaterly, qui chez nous sera mensuel. Et édité par Condé-Nast, maison mère de Vogue. Et il y a aussi David Abiker, dedans...

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Dans Paris Dernière il y a eu GQ. Dans GQ, on trouve Paris Dernière. Plus précisément Xavier de Moulins et son mythique coupé 404.

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Dans GQ, on trouve une rubrique on en parle pas assez/on en parle trop (ce qui, dans le dernier cas, est encore une façon d'en parler). Et puis une chronique sexe plutôt drôle, signée de l'écrivain et blogueuse Maïa Mazaurette, La flemme est l'avenir de l'homme. Elle y évoque le Rubbot, un sex toy sur lequel planche une équipe américaine, qui promet de laisser les paresseuses du sexe paresser tranquilles. Il masturbera les hommes sans qu'ils aient à se muscler le poignet. Une sorte de kit mains libres. (...) Dans la sexualité du futur, le masturbateur fera tout à notre place. Les hommes découvriront alors les joies de la la glande, la position de l'étoile de mer et les délices de la passivité.

Dans GQ, il y a même un horoscope, baptisé Planetarium

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Eurk. 2008 serait l'année de la moustache. 2007 était celle de la barbe. 1998, celle du bouc. Non mais quelle plaie ! Mais qui est mieux avec une moustache que sans, grands dieux, qui ? Le créateur José Lévy porte désormais une barbe, tout comme Beigbeder, qui signe une interview fleuve de Bayrou que je n'ai évidemment pas lue. Dans GQ, ils sont tous barbus, ou alors moustachus, comme Vincent Cassel, qui endosse le rôle de Mesrine.

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Mesrine, à qui GQ consacre, sous le titre Requiem pour un sale con, un long article qui évoque le contexte politique et culturel de la fin des années 70.

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Tous barbus et moustachus mais pas les mannequins des pages mode. Nan, eux, ils sont juste bien proprets, comme lui, là, avec ses ballons coeurs.

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Ou comme ceux de la série New Order, qu'on aurait quand même un peu envie de décoiffer, non ? A noter toutefois un vrai papier de fond sur la mode, consacré à Fred Perry, A fleur de skin.

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Ceux qu'on n'a pas du tout envie de décoiffer, ce sont les talibans. Du coup je comprends très bien, en fait, pourquoi, cet automne, je n'ai jamais pu imaginer une seconde m'affubler d'un keffieh...

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Dans GQ, on trouve encore un tour d'horizon sur les relations homme politique/femme journaliste, un palmarès des 25 films les plus stylés, avec Blow-Up en tête, on trouve aussi le photographe Jean-Loup Sieff et son amour des fesses féminnes, enfin, ce qui s'appelle un contenu riche et diversifié.

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Et même, en fin de déroulé, un portrait à colorier, cette fois celui de Bertrand Burgalat.

Question contenu, je donne la préférence à GQ. Question mode, à L'Optimum. Je passe le week-end avec eux, mais lundi, ce sera ELLE. Aïe, aïe. Spécial mode.

PS : pour qui aimerait notre magazine WOW 100 % blogueuses et voudrait avoir l'amabilité de contribuer à le faire connaître, la bannière créée à cet effet par Nanikaa est dès maintenant disponible ici.

vendredi, 07 mars 2008

Un vieil hiver pour bricoler un semblant de printemps

En cet hiver interminable (bis), je commence à deviner quelles seront mes printanières envies. Certaines m'abandonneront (où est-ce moi qui les abandonnerai ?) avant même que la météo permette leur concrétisation. D'autres me viendront, que je ne soupçonne pas encore.

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En attendant, le froid est toujours bel et bien là et ma penderie d'automne commence sérieux à me lasser. Alors je bricole et tente de (me) donner le change grâce à des ersatz de printaneries tirées des collections hivernales : les petites jupes légères facilement recyclables une fois l'été venu. Tout à commencé avec la vente privée Circus & Co, sur BazarChic début janvier, avant même le coup d'envoi des soldes.

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A la soie fleurie et au pull à touche cachemire, je n'ai pas résisté.

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Même si moi, le cachemire, si fin et paraît-il si chaud, il me faut encore lui ajouter une touche de fourrure pour me sentir à l'abri du froid.

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L'achat de pull, voilà bien longtemps que je ne m'y étais pas essayée. Le pull, ce banni, ce camoufleur de blouse, allait-il donc revenir en grâce ? Les fins de soldes l'ont confirmé. J'ai acquis un pull By Zoé.

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Qui a ceci de printanier qu'il est largement ouvert dans le dos. Associé à une jupe-boule-mais-pas-trop de chez Hartford, je tenais une deuxième silhouette qui change.

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Pour ne pas faire mentir l'adage, j'ai acheté la jupe-boule-mais-pas-trop en deux exemplaires. La seconde, en viscose, n'a pas du tout le même tombé que la première, en soie.

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Elle arbore le même motif un peu rétro fifties que ma blouse mal étiquettée, mais en brun et non en vert.

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Forte de ma redécouverte du pull, j'ai exploré mes rebuts - sur lesquels j'ai procrastiné de l'e-Bay depuis le début de l'automne. J'en ai ressorti un vieux Pôles.

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Il m'avait plu pour sa couleur chinée mais je ne l'avais pourtant quasiment jamais porté.

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J'en étais là de mes tentatives, quand, me vautrant, sur le blog de Garance pour admirer ses sublimes photos de modeuses de Fashion week, j'ai eu la confirmation que je tenais bien une vraie tendance.

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Au même moment, toujours chez Garance, j'ai saisi que tout ça, ça n'était jamais que de la diversion avant de passer aux choses sérieuses : la quête du blazer idéal et de l'idéale robe fleurie.