vendredi, 26 septembre 2008
Bouts pointus des sixties
En feuilletant mes ELLE du début des sixites (1961 et 1962), je me suis rendu compte qu'on y trouve pas mal de pubs pour des chausseurs.
Certaines marques sont encore présentes aujourd'hui, comme Bally.
Ou comme Heyraud.
Mais ce qui m'a frappée, surtout, c'est le nombre de chaussures dessinées, et non photographiées.
La qualité de la chaussure dépend des éléments qui la composent. Comme la semelle Duvex, qui n'est pas en latex.
Les belles chaussures sont en cuir véritable qui respire.
Et on les cire, ses pompes. Même si on est jeune. Et avec un cirage Kiwi quasi identique à celui d'aujourd'hui.
10:00 Publié dans De la pub, mais... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : mode, pub, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook
lundi, 22 septembre 2008
Brigitte Bardot le 21 septembre 1962
Brigitte Bardot fait la couv' de ce numéro de ELLE du 21 septembre 1962.
Claude Brulé l'a rencontrée. Il évoque à demi-mots Sami Frey, dont le teckel veille sur l'actrice en son absence.
Elle vient de tourner avec Roger Vadim. Bardot dans Le Repos du guerrier, c'est davantage qu'un événement cinématographique. C'est l'apparition d'une femme totale, brisant la jolie statue de Brgitte. Violemment. Et sans doute, définitevement. Entre le tournage de La Vérité et celui du Repos du guerrier, Brigitte Bardot a fait une tentative de suicide. Quelques mois plus tôt, c'est Marilyn Monroe qui a disparu. Brigitte, elle, est sauvée. Elle le sait. C'est pourquoi elle a senti tant de froid quand la radio a annoncé, un dimanche aprè-midi, que Marilyn Monroe était, à jamais, perdue pour ce côté-ci du monde, et c'est pourquoi elle a senti tant de colère, quand elle a vu qu'on avait tout photographié, même le lit froid, tout noté, même les ongles pas faits, tout prévu, même d'ouvrir et de vider, pour l'autopsie, ce corps abandonné.
La pluie est à la mode. En 1963, les imperméables sont "plus que jamais dans le bain". Avec par exemple un merveilleux trench-coat noir en Tergal Boussac avec empiècement entièrement surpiqué et petit col debout (Royal Blizzand).
Il pleut des capes. Celle-ci est imperméable et chaude, en loden surpiqué couleur chameau (Printemps).
Il pleut des cirés gais. Pour les mamans comme pour les petites filles.
Jeunes femmes bien occupées ? Pas le temps d'hésiter, de balancer, de vous tromper.
On se lance dans la cape, comme Nicole, qui fait son marché en poncho de drap grège (Nale Junior).
ELLE célèbre le retour du patchwork. Et donne les secrets d'assemblage des hexagones. A réaliser à la main.
Les Françaises, comme les Américaines et comme les Anglaises, peuvent enfin acheter toutes prêtes à porter des copies de grands couturiers, dans les grands magasins. ELLE présente trois modèles signés Cardin, en vente à la boutique Cardin, au Printemps. Les touts débuts du prêt-à-porter de couturier...
Faut-il embrasser les enfants ? La question peut araître bizarre, prévient Rose Vincent. Le tout-petit a besoin de caresses. Après six ans, la cajolerie n'est plus si essentielle. Et quand la puberté approche, les câlineries ne sont plus souhaitables.
Le Juste à Coudre, c'est une pochette où l'on trouve tout, tout prêt, tout coupé, tout expliqué, avec même les fournitures nécessaires. ELLE donne les astuces qui permettront de réaliser une robe d'automne en jersey en trois heures de temps.
Nouveau bijou ? Il se réalise avec des pompons. ELLE donne les explications pour se faire en une demi-heure cette fraise du vingtième siècle.
On garde la pleine forme des vacances, avec la gym illustrée.
Vivement lundi prochain !
22:10 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, magazine, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
mercredi, 17 septembre 2008
De la couleur plein la besace
Cet hiver, je veux du noir. On sait, ça fait des lustres que mon blog-it le clame. Et comme a finement fait remarquer Camille, avec un laptop en rade, j'ai été largement exaucée.
Mais je veux aussi de la couleur. En accessoires. Ma calamiteuse commande de bottes ne m'a pas découragée, le délai de quatre semaines d'attente non plus : j'ai choisi de tester la besace qui m'avait fait de l'oeil dès l'entrée de saison dans le gros catalogue.
Pas en fauve, finalement, mais en bleu paon.
Je soupçonne à retardement un dénommé Jérôme Dreyfuss d'avoir influencé mon subconscient, avec une spendeur de sac bleu pétrole, couleur bien plus subtile que celle de ma besace bleu paon, mais c'est l'ensemble, en l'occurrence, qui était plus subtil. Même le prix. J'ai tourné autour en boutique puis je me suis enfuie.
Et, donc, je me suis rabattue sur un ersatz.
Ca m'évoque pas mal les seventies, ce bleu paon, qu'on appelle aussi bleu canard, mais en fait, cette couleur a connu son heure de gloire bien avant, si j'en crois l'un de mes bouquins de référence, de Kevin Mc Cloud, La couleur en décoration, qui la présente dans l'un de ses nuanciers.
Du bleu canard, en fait, j'en avais déjà, un peu plus grisé. En bottes. Elles entament leur troisième saison et je ne m'en suis jamais lassée.
Quitte à jouer l'accessoirisation en couleurs, je vais maintenant pouvoir m'adonner au positif/négatif.
Bottes Felmini, sac Jérôme Dreyfuss.
Bottes vintage, besace la Redoute.
14:11 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (29) | Tags : mode, vintage, redoute, couleur, jérôme dreyfuss, bottes, besace | del.icio.us | Facebook
mardi, 16 septembre 2008
Rose shocking pour renard de chez Emmaüs
Le col de renard chiné chez Emmaüs est revenu du pressing gonflé à bloc et le poil brillant. Mais sa doublure était toujours aussi moche.
Un peu de satin rose schoking, quelques points de couture et une agrafe toute neuve plus tard, il semble bien parti pour me faire oublier celui du Comptoir des Cotonniers. Dont je me demande d'ailleurs à combien il va taper en boutique, celui-ci ?
Pour ce qui me concerne, renard, pressing et menues fournitures m'amènent à une facture d'environ 12 €.
J'ai évidemment été interpellée par cette photo parue dans ELLE cette semaine au chapitre des lunettes.
Pas bien compliqué, comme coiffure ?
Avec mon renard et mes lunettes de compet', m'en inspirer devrait être à ma portée.
13:43 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, fourrure, vintage, comptoir de cotonniers, emmaüs | del.icio.us | Facebook