vendredi, 28 mai 2010
Quelques grammes de fantaisie
Je plains ceux qui ne vivent QUE dans les achats chers, ils se privent de grands désirs écrivait Fonelle il y a quelques jours.
Ceux qui ne vivent que dans les achats pas chers sont bien à plaindre aussi, à moins d'une pingrerie relevant de multi-psychopathologie, ils n'ont en général pas le choix.
Le bonheur serait dans l'entre-deux ?
Dans le mix du chic et du cheap ?
En matière de bijoux, j'apprécie évidemment les belles matières et me sentirais tout à fait à même de porter (de craquer, c'est autre chose, question de budget) sur certaines pièces de haute joaillerie.
09:23 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, fonelle, naf naf, h&m | del.icio.us | Facebook
jeudi, 27 mai 2010
Marc Jacobs tombe la jupe *
Cette fois, je crois que Marc Jacobs a basculé du côté Tom-Fordesque de la force.
Pas sûr que cette image publicitaire-là passe à la postérité comme celle de son illustre prédécesseur Yves Saint Laurent.
Ni qu'elle soit un jour exposée au Petit Palais comme l'est actuellement la série - jusqu'ici inédite - de prises de vue réalisées par Jean-Loup Sieff en 1971.
09:53 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, marc jacobs, bang, yves saint laurent, tom ford | del.icio.us | Facebook
mardi, 25 mai 2010
Des vertes et des pas mûres sur le tapis rouge #2
Comprendre.
Je voudrais simplement comprendre ce qui peut bien pousser Clotilde Courau à se faire la coiffure de Jackie Quartz.
(Petit aparté à l'intention des moins de 20 ans et en mémoire d'un temps qu'ils ne peuvent pas connaître, Jackie Quartz est une chanteuse à la gloire éphémère, emblématique d'un certain aspect des 80's).
Une débauche de couturiers et créateurs parmi les plus haut de gamme, une débauche de haute joaillerie, une débauche de grands groupes cosmétiques, une débauche de soda-amer-qui-pique-dont-le-nom-commence-par-un-S et, au final, autant de vautrages fashionistiques, voilà qui me semble incompréhensible.
Quoique. Ce que je comprends, c'est qu'à force de débauches, c'est que beaucoup finissent par ignorer que less is more.
Que de noeuds-noeuds, de frous-frous, de chichis, de silhouettes tarabiscotées, d'échancrures compliquées, de transparences plus ou moins bienvenues...
... de la marguerite et de l'effet bustier hasardeux d'Elsa Zylberstein...
... à Juliette Binoche empaquetée dans son lamé doré, plus rutilante qu'un sapin de Noël.
Causons exclusivement futilités au sujet de Cannes, c'est un blog de mode, ici, quoi. Oublions le palmarès deux minutes, et le fait, que par bonheur, y figure un prix d'interprétation féminine, qui a permis opportunément et de justesse d'échapper à une liste de récompenses 100 % testostéronée (et qui n'est jamais que le reflet des films en compétition, eux mêmes découlant d'un cinéma qui laisse bien plus de place aux actrices qu'aux réalisatrices). Décerné soit dit en passant, ce palmarès, par un jury qui ne comptait que deux femmes. Et laissons aussi de côté Mathieu Amalric et ses strip-teaseuses burlesques, dont je persiste à penser que l'outrance de la mise relève de la subversion et de l'autodérision, ce qui n'est certes pas l'avis de tout le monde, vu comme ça a fighté dans les commentaires chez Olympe, où j'en ai pris pour mon grade, vessie et lanternes comprises (ce qui m'a quand même fait deux bonnes soirées, faut dire ce qui est).
Bref, causons chiffons, donc, ça vaudra mieux (à noter qu'aujourd'hui, chez Manu, ça parle aussi de vautrages cannois mais nous ne nous sommes pas concertées, aussi ne connais-je rien de son palmarès à l'heure où j'écris ceci, je la linke sans la lire pour ne pas être influencée).
J'ai passé en revue des dizaines de photos de montées de marches (il n'y a guère que pour Cannes que je me... vautre ainsi dans les peopleries) et le constat est sans appel. La plupart du temps les silhouettes sont convenues et lorqu'elles ne le sont pas, elles auraient mieux fait de l'être.
12:00 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : mode, festival de cannes 2010, clotilde courau, elsa zylberstein, mathieu amalric, juliette binoche, lio, kirsten dunst, beth ditto, kristin scott thomas, charlotte gainsbourg, aissa maiga, jean-pierre mocky | del.icio.us | Facebook
lundi, 24 mai 2010
Mode miracle le 26 mai 1975
Maille lurex or de Dorothée Bis en couverture de ce numéro de ELLE du 26 mai 1975.
La mode miracle ? C'est celle qui se lave sans faire d'histoires. A grande eau, titre cette série mode d'été. En 25 ans, les fibres synthétiques ou artificielles ont gagné 42 % du marché européen. La veste saharienne et le pantalon à pinces de Tan Giudicelli pour Mic-Mac est en coton et polyester. La jupe plissée de tennis-woman de Daniel Hechter ne bougera pas, mais il est tout de même conseillé de la laver à la main.
La robe-djellaba fluide Erès ne perdra pas sa couleur cassis, le ton le plus neuf de l'été.
Le jersey Qiana est un polyamide vraiment sans souci qui sèche en quelques heures et ne se repasse pas.
Les maillots les plus moulants et les plus minis ne bougent pas et sèchent vite. Sur les rochers de Biarritz, un maillot Erès et sa jupe froncée.
Où en sont les éutdiants, 7 ans après mai 68 ? ELLE est allée enquêter à Lille et à Montpellier. La fac, c'est une vie de dingue, dit Annie. Les cours, les restos-U, la piaule, les cours... Sur 42 fille à mon étage, Michèle est la seule que je connaisse. Tout leur déplaît, réplique M. Dercourt, prof. A 18 ans, ils sont adultes et pourtant ils refusent de prendre en charge leur existence. Dominique, 25 ans, Denis et Bruno,n 23 ans, vivent ensemble dans un appartement dans le centre de Lille. Célibataires, ils veulent le rester. A Montpellier, Joëlle, 24 ans, et Sylvie, 25 ans, font du shopping après les cours. Les sabots sont impératifs et le vert ne doit pas être kaki.
12:39 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mode, elle, magazines, vintage | del.icio.us | Facebook