Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Je suis passée chez H&M, un bon moment que je n'y avais mis les pieds.

Je n'y cherchais rien de précis, je passais, c'est tout.

Et je suis ressortie avec une écharpe (et un parapluie, mais là n'est pas le propos).

L'écharpe traînait sur une table de présentation, isolée. Pas à sa place.

Mais c'était où, sa place ? (A mon cou, tiens !)

Dans tout le magasin (je m'en étais bien vite saisie), je ne n'ai jamais recroisé sa jumelle.

Vous avez remarqué comme une pièce en unique exemplaire, dans un H&M, prend tout de suite une valeur bien supérieure ? Même si on se doute bien qu'elle existe possiblement en piles plus ou moins alignées dans le magasin le plus proche...

Bref. L'écharpe en grosse maille enduite me semblait avoir des airs de Margiela.

De retour sur Google, je suis allée vérifier.

C'est une de ces petites surprises d'un dimanche passé à tenter de rattraper mon invraisemblable retard de lecture de presse (et retard tout court, en tout, pour tout...).

OPI est une marque dont j'aime la créativité, en matière de produits : les gouttes sèche-vernis (les meilleures du marché, j'ai testé la concurrence) a-t-on rêvé plus pratique invention ?

Alors certes, quand OPI innove en matière de pub, OK, ça reste de la pub.

Mais c'est aussi tout autre chose. Un pur moment de... magie.

- Alimenter son blog quand on a l'inspiration, le temps... sans les contraintes liées à une "vraie" publication...

- Déménager quand bon vous semble, parce qu'un désir d'horizons nouveaux se fait jour, et qu'on a la chance d'avoir les moyens de ses envies...

- Prendre le temps de vivre et paresser le dimanche en ignorant que très bientôt, va quand même falloir se mettre la tête dans ses cartons...

- Se plonger dans le dossier luxe du dernier numéro de Télérama, très joliment construit, qui souligne combien cette industrie vilipendée en période de crise est vitale pour l'économie de notre pays.

Cet automne, c'est le grand retour du clou, dirait-on (mais était-il jamais parti ?).

ELLE lui consacre une page cette semaine.

Et on trouve du clou a tous niveaux de gamme, du clou cheap mais aussi du clou chic, comme par exemple chez Lagerfeld.

On en trouve aussi sur plusieurs modèles de la collection automne-hiver d'une marque qui m'est chère et dont j'ai remarqué les visuels dès l'entrée de saison.

Ash cogne fort avec son modèle Devil, que je vais régulièrement zieuter depuis lors, chez Spartoo. Craquera, craquera pas ?