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mercredi, 28 septembre 2011

La beauté vénéneuse de L'Apollonide...

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L'Apollonide, souvenirs de la maison close, c'était LE film que j'avais envie d'aller voir absolument, subjuguée par sa bande annonce.

Autant le dire en préambule, je ne suis habituellement pas de celles qui ferment les yeux au cinéma mais il y a dans ce film des scènes insoutenables. La mise en scène, l'effet de répétition, font qu'on les voit arriver... c'est incontestablement glaçant. Mais ne boudez pas ce film pour autant, ces scènes sont peu nombreuses et indispensables à sa construction. Fermez éventuellement les paupières, tout simplement...

Les costumes, la lumière, la photographie, le jeu des actrices, la mise en scène de Bertrand Bonello, tout concourt à faire de ce film une splendeur esthétique venant souligner un constat implacable.

L'action se passe au tournant du XXe sicècle, et après ? Grâce à Caro (vous ai pas dit, au fait, que j'ai rencontré Caro ? J'y reviens !), qui l'a signalée, je suis allée lire la tribune de Nancy Huston dans Libé. Au XXIe siècle, les enjeux concernant "le plus vieux métier du monde" sont toujours les mêmes...

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