samedi, 13 mars 2010
On l'appelle Garance...
C'est pour moi l'autre film. Il y a bien sûr Freaks, d'où j'ai tiré mon pseudo de Frieda l'Ecuyère, et puis il y a Les Enfants du Paradis.
Et évidemment plein d'autres, mais ces deux-là tiennent pour moi une place à part. Je ne les ai jamais vus en salle, je les ai découverts grâce au ciné-club télévisé alors que j'étais ado et ils m'ont marquée comme aucun autre film n'a jamais su le faire depuis. Je les revois régulièrement, en DVD.
Les Enfants du Paradis, c'est une tragique et poignante histoire d'amours contrariées dans un monde de "saltinbanques" du Paris XIXe mais c'est aussi un générique comptant l'aristocratie cinématographique (Pierre Brasseur, Jean-Louis Barrault, Maria Casares) d'une époque des plus troublées (le tournage a eu lieu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, mêlant allègrement juifs oeuvrant sous pseudos et un collaborateur), c'est aussi une mise en abyme du monde du spectacle, c'est un scénario de Jacques Prévert, une réalisation signée Marcel Carné et des décors d'Alexandre Trauner - a-t-on jamais fait mieux depuis ?
Et puis surtout, que seraient Les Enfants du Paradis sans leur Garance, incarnée à merveille par une Arletty qui fut aussi libre dans sa vie que l'est son personnage dans le film ?
12:58 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : cinéma, les enfants du paradis, marcel carné, arletty | del.icio.us | Facebook