vendredi, 09 octobre 2009
Une poignée d'images... et au printemps prochain !
La fashion week est terminée et j'ai enfin pris le temps de m'y plonger. Enfin, pour ce qui concerne Paris, la fashion week, je vais la prendre à rebours, dès que j'aurai cinq minutes, j'irai voir ce qui s'est dit à Milan.
En même temps, le printemps est si loin... Et le défi shopping, si présent...
Justement. Que porterai-je au printemps et que j'ai finalement déjà ? Que porterai-je en cet été 2010 tout en ayant investi au préalable dans les toutes prochaines semaines ?
La ligne slim n'est pas morte. La capuche non plus. J'ai envie d'un legging en cuir (ou en genre de cuir, même, je ne suis pas sectaire) et je viens d'investir dans un gilet à capuche. Bon, OK, le parallèle avec Balenciaga s'arrête sans doute là. D'autant que c'est quoi, ces, euh, bottes très très open toe ? Et je ne parle même pas de la maigreur des mannequins. Non, j'en parle pas.
13:01 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, fashion week, balmain, balenciaga, isabel marant, yohji yamamoto, vanessa bruno, ann demeulemeester, limi feu | del.icio.us | Facebook
vendredi, 02 mai 2008
T'as ton pourpoint ?
Ca m'est venu à brûle... pourpoint devant le billet de Galliane.
Cette étrange collection Balenciaga m'évoquait depuis des mois quelque chose que je ne savais nommer. Et puis cette photo de Charlotte Gainsbourg m'est soudain apparue comme une évidence. Ces drôles de robes de l'été 2008 ressemblent à des pourpoints, vêtement phare de l'habillement masculin durant plusieurs siècles.
Faut dire aussi qu'à me plonger dans l'histoire du costume masculin pour WOW, à y traquer tout ce qui pour nous aujourd'hui semble si efféminé, j'ai dû finir par laisser venir comme une sorte d'association d'idées.
Jean Clouet, portait de François 1er, ca 1524
Et le pourpoint était parfois bien provocant, preuve que quand, dans les 60's, Mary Quant faisait scandale avec sa mini-jupe, elle n'avait rien inventé. Dans son Histoire de la Mode Masculine, Colin McDowell rappelle que les hommes les plus réservés et les plus modérés ont parfois du mal à résister aux modes extravagantes. L'homme aux goûts audacieux était las des habits unis ; c'est ainsi que les jeunes, notamment en Italie, s'éprirent des chausses bicolores. Le rouge et le blanc, les couleurs les plus populaires, faisaient l'objet de la désapprobation quasi générale, comme d'ailleurs toutes les associations de coloris. La principale objection tenait au fait que la limite entre les deux couleurs focalisait l'attention sur les parties intimes de l'homme; Comme les pourpoints trop courts, objets de critiques incessantes, cette vogue fournit un exemple de typique de la manière dont une mode marginale peut gagner la faveur populaire.
20:08 Publié dans Petit précis de vocabulaire de la mode | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : mode, balenciaga | del.icio.us | Facebook