jeudi, 05 mars 2009
Il suffit de passer le Rhin, part IV
Chaque fois que je passe le Rhin, je ne reviens jamais bredouille. La petite boutique vintage qui m'avait valu un perf' en peau à 19 euros m'a permis cette fois de statisfaire une envie de fourrure qui me poursuivait depuis plusieurs saisons.
Cette petite veste date sans doute des années 60, vu sa doublure et son étiquette. Je rassure immédiatement Benetie : pas de bestioles qui font le saut de l'ange a priori : voilà une pièce qui dégage une forte odeur de pressing absolument pas écologiquement correcte.
Je sais que la fourrure est toujours sujet à caution, perso je l'achète vintage. Je sais aussi qu'Inès de la Fressange a dit que passé 35 ans, la fourrure est à fuir (ou un truc dans le genre, elle a dit, Inès) tant le risque de dadamisation est grand. Ben même pas peur ! Je ne sais pas comment je vais porter la chose, je n'ai pas eu le temps d'y réfléchir pour le moment, ni de faire des photos autres que celles-ci prises à l'arrache et j'espère d'ailleurs que ma fourrure sera très vite hors saison (même si ce n'est pas la météo actuelle qui peut m'inciter à le croire).
Mais cette veste en fourrure ne coûtait jamais que 9 euros de plus que le petit blouson en jean juste comme je voulais que j'ai fini par trouver chez H&M, toujours outre-Rhin. Enfin, juste comme je voulais sauf les boutons. Voilà qui devrait se traduire par un genre de customisation, mais ne me demandez pas encore comment, là je dois filer, sans même avoir, non plus, eu le temps de répondre à mes commentaires ni d'aller visiter mes blogs préféfés...
13:36 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (35) | Tags : mode, fourrure, vintage, blouson en jean | del.icio.us | Facebook
lundi, 24 novembre 2008
Fourrures artificielles le 24 novembre 1961
ELLE pense déjà aux fêtes de fin d'année et fait poser pour sa couv' du 24 novembre 1961 l'un de nos plus sûrs espoirs du cinéma français, Catherine Spaak, qui tourne à Rome sous la direction du jeune metteur en scène Luciano Salce. Aucune mention quant à la provenance de sa robe noire.
Comme une petite fille éblouie, Brigitte Bardot a joué, pour ELLE et chez elle, les mannequins. Elle a choisi les modèles chez Réal, sa boutique préférée, un manteau noir sur robe pied de poule et pose avec son chien Guapa.
Elle a également jeté son dévolu sur une robe vert mousse à taille basse et chaîne de montre.
Joseph Kessel raconte, sur quatre pages, l'histoire de Bernard, alcoolique et de sa miraculeuse résurrection. Les Alccoliques Anonymes sont nés à New York et commencent à s'organiser en France. Kessel, grâce à ce récit, espère créer le déclic chez certains lecteurs/lectrices.
C'est du "faux", voilà une petite phrase qui, en 1962, perd de son agressivité. Le faux peut être réussi. Le Bon Magique propose (à gauche) un pardessus qu'on jurerait en cuir mais qui est en Rallye, une matière imperméable, intachable, infroissable et d'une souplesse étonnante. Il est assorti d'un béret (94 F et 20 F pour un ELLE à soit 308,86 € et 65,71 € pour un ELLE à 2,30 €). Le pardessus en poil de rayonne est solide et peut se nouer d'une ceinture de cuir brun et le béret n'est pas du tout en castor.
A gauche, le 7/8e est en Crylor, le lépoard, au centre, est né d'une formule chimique avec des poils... de rayonne et la veste écossaise est en Nylhair-Wool.
L'imitation fourrure, il faut l'adopter avec un clin d'oeil plein d'humour. Jetez-vous dans le faux (mais pas dans la fausseté) conseille ELLE. Si vous mourez d'envie d'avoir des cils longs comme ça, utilisez les faux cils (mais seulement pour une sortie exceptionnelle car, finalement, les vrais, bien brossés, sont beaucoup mieux) affirme ELLE.
ELLE prépare déjà les cadeaux et les a dénichés dans le monde entier. Par exemple au Mexique. Pas besoin d'aller trop loin, ces objets sont en vente à la Maîtrise des Galreies Lafayette de Paris.
Mais la France n'en est pas pour autant oubliée, et Noël sera célébré tout en doré, des gants bordés de vison à la tenue d'après-ski pailletée.
Les robes de charme sont subtilement séduisantes.
La robe de dentelle à manches volantées est signée Chloé.
Celle de mousseline noire brodée de jais est elle aussi signée Chloé.
La robe de mousseline rose est de Simone Robin, celle de mousseline feu de... Chloé.
Sur le thème "Je sors ce soir", ELLE propose une collection de patrons à réaliser dans de la mousseline, du lamé, du satin...
La plupart des modèles sont anonymes, sauf la robe rouge N° 3146, signée Louis Féraud.
Ce numéro de ELLE présente les épisodes 3 et 4 de la garde-robe de Madame X. C'est une jeune femme bien habillée par elle-même. Elle s'est donc fabriqué un manteau de velours de laine à col de fourrure amovible. Elle en détaille les étapes de fabrication.
Madame X a également cousu sa robe de petit dîner, de couleur aubergine, qui se marie avec son manteau vert foncé. Elle a voulu cette robe très parisienne et l'a taillée dans un crêpe gaufré.
Habiller son lit quand il fait froid, c'est presque un travail de spécialliste. ELLE donne ses conseils et prend pour exemple un baldaquin de style colonial américain.
Vivement lundi prochain !
11:25 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : mode, elle, magazines, vintage, catherine spaak, fourrure | del.icio.us | Facebook
mardi, 16 septembre 2008
Rose shocking pour renard de chez Emmaüs
Le col de renard chiné chez Emmaüs est revenu du pressing gonflé à bloc et le poil brillant. Mais sa doublure était toujours aussi moche.
Un peu de satin rose schoking, quelques points de couture et une agrafe toute neuve plus tard, il semble bien parti pour me faire oublier celui du Comptoir des Cotonniers. Dont je me demande d'ailleurs à combien il va taper en boutique, celui-ci ?
Pour ce qui me concerne, renard, pressing et menues fournitures m'amènent à une facture d'environ 12 €.
J'ai évidemment été interpellée par cette photo parue dans ELLE cette semaine au chapitre des lunettes.
Pas bien compliqué, comme coiffure ?
Avec mon renard et mes lunettes de compet', m'en inspirer devrait être à ma portée.
13:43 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (28) | Tags : mode, fourrure, vintage, comptoir de cotonniers, emmaüs | del.icio.us | Facebook
jeudi, 28 août 2008
Démêler le vrai du faux
Voilà déjà plusieurs semaines que je reste bloquée sur une idée de col de fourrure, matérialisée à merveille par le Comptoir des Cotonniers, mais elle arrive de plus loin encore, cette envie-là. Au moins de la Fashion week de la fin de l'hiver, voire avant.
Peut-on porter de la vraie fourrure ? Faut-il opter pour du faux ? Le débat n'a pas fini de faire rage.
Pour ma part, je ferai les deux. Peut-être est-ce me donner bonne conscience à bon compte, mais pour le vrai, ce sera vintage. A bon compte assurément, la fourrure vintage se négocie pour trois fois rien, ce qui coûte le plus cher dans l'histoire, c'est le nettoyage.
Mes cols de fourrure de l'hiver devraient être au nombre de trois. Ils vont tous me demander un peu de bidouillage, peut-être bien à base de fleurette liberty, peut-être bien à base d'autre chose. Une doublure rose shocking à la Schiaparelli est aussi envisagée.
Le petit col en mouton doré n'a plus de doublure du tout.
Le grand col dont je ne connais pas l'origine est pourvu d'une doublure, mais elle est affreuse.
Le long et large ruban de poil de pétrole, que je compte enrouler en double, n'a pas de doublure non plus et n'aura ni liberty ni rose schocking : je ne sais pas encore comment l'assaisonner.
En quelque sorte, y'a plus qu'à.
17:30 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, comptoir des cotonniers, col, fourrure | del.icio.us | Facebook