Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

Voir Eudoxie dessiner sur son iPad est fascinant.

Etre "l'objet" de sa création est très troublant, tant on est soi tout en étant autre, sublimée par son filtre et par cette lingerie sculptante qui ne se sent pas. Ce qui m'amène à poster ce dessin ici, sans craindre pour la préservation de mon anonymat.

J'ai donc eu la chance d'être invitée la semaine dernière par Marie (je vous recommande de jeter un oeil à son bonnet de bain fleuri, j'ai acheté le même) pour Wacoal à une séance de live-drawing à la boutique Eve Lingerie de Besançon. Dans dans le cadre de la #TWED (tournée Wacoal en dessous), j'ai essayé la parure de mon choix et de me suis fait croquer en live par Eudoxie 

Je reviendrai sur le sujet, puisque j'assisterai la semaine prochaine à la présentation des collections printemps 2015 de Wacoal à Paris. En attendant, je vous invite à liker mon portrait, si vous le jugez réussi, sur la page Facebook de la marque, et à découvrir les autres "croquées" du jour, toutes ayant des personnalités différentes.

Curieux comme chaque 31 décembre, semblerait que ce soit lingerie, ici.

Cette fois, c'est parce que j'ai décidé de céder pour la première fois à une coutume italienne dont l'idée m'a toujours amusée : porter des dessous neufs, et rouges, pour cette nuit de la Saint-Sylvestre.

Sauf que si l'idée me plaît depuis longtemps, cela n'avait pour autant rien de prémédité, mon affaire, et que les culottes hautes qui m'avaient tant plu sur le défilé Etam, dans ma ville que j'aime pas, bah on les trouve pas, cette blague...

Je me suis donc rabattue sur un ensemble avec shorty de chez Passionata, baptisé So Pretty, qui est ce que j'ai trouvé de mieux dans les pauvres rayons de ma pauvre ville...

Bon, certes, j'avoue, on y trouve aussi la ligne "La vintage" de chez Rosy, mais pas assez rouge-rouge à mon goût.

J'en veux, a dit Balibulle, évoquant la lingerie rétro aux allures de gaine.

Aux allures seulement, parce que coupes et matières sont hyper confort et n'ont pas grand-chose à voir avec les carcans de nos grand-mères.

Moi aussi j'en voulais.

L'avantage de la lingerie, quand on y met le prix (oui, même en soldes, ça reste un investissement conséquent), c'est qu'on a de la bretelle de compet'.

Il y a quelques années, quelques esprits maléfiques avaient lancé la bretelle transparente en plastique.

Jamais j'ai compris le concept.

Une plongée dans la moisson de magazines qui, cette fois, sont pour de bon en mode printemps, m'a amenée à faire un petit tour de tedances. La salopette en jean, je confirme que ce sera sans moi. Je ne suis pas loin de penser comme AGA, qui la démontait ainsi dans le ELLE sorti vendredi dernier.

Et sinon ?

(c) Madame Figaro

* Les sandales en raphia. Elles étaient à lapointe dans les early 90's et elles reviennent. Sur le moment, ça ne m'a pas bouleversée plus que ça.

(c) Grazia

A la réflexion... le retour de Clergerie, faut voir.

La première leçon date de 1992.

Aubade, c'est une pub qui fait école. Au sens propre comme au sens figuré. Il y a déjà bien des années, alors que je fréquentais l'amphi de l'Institut français de la mode, Ann-Charlotte Pasquier, PDG d'Aubade jusqu'en 2006, était venue nous en dévoiler les coulisses.

La lingerie, toute une histoire ? Je ne parle pas de la lingerie telle qu'on la porte (encore que, c'est toute une histoire aussi !) mais de la lingerie telle que les livres la racontent. Je ne pouvais passer à côté de l'ouvrage que viennent de sortir Chantal Thomass et Catherine Ormen.

La présentation a été soignée, du pur Chantal Thomass, boîte cartonnée qui rapelle le capitonnage cher à sa marque, papier de soie noir... La grosse suprise de ce livre, c'est le nombre limité des illustrations. Beaucoup de texte, donc, qui se lit comme un roman.

Côté histoire de la lingerie, ma bibliothèque fashion ne manquait pourtant de rien. Y figure en bonne place l'incontournable somme de Cecil Saint-Laurent, Histoire imprévue des dessous féminins.

Mais aussi Histoires du porte-jarretelles par Lili Sztajn.

et encore Femme selon Chantal Thomass.

Le problème avec les bouquins, c'est que c'est un peu comme pour les fringues, je ne sais plus où les mettre...

(Foulard Epice).

Très souvent, au vu de mes ELLE vintage des années 50, on s'étonne dans les commentaires de la finesse de la taille des mannequins.

La taille était marquée, selon la mode de cette époque, alors que les corsets étaient pourtant de l'histoire ancienne. Les corsets, oui. Mais sous les vêtements, c'était le triomphe de la gaine.

Les 20e Eurocks c'est fini. Déjà. Vampire Week-end, MGMT, CSS et Sébastien Tellier en prime, j'ai vu ceux que je voulais (et pouvais) voir.

Mais pas Gossip. Et j'ai loupé quelque chose. La scène de bain de foule de Beth Ditto en culotte et soutif à la fin de la vidéo est juste... énorme. Confirmé par Bam-Lisa qui, elle, y était et a caressé le dos de la Beth.

Bon, c'est pas tout ça, je reviens très vite avec le ELLE vintage. 

EDIT : toujours un peu difficiles, les lendemains... Il semblerait que je ne me sois pas exprimée bien clairement si j'en juge les commentaires, donc, j'ai certes loupé Gossip, mais j'ai bel et bien pu apprécier, samedi, les VWE au bord de l'eau, puis Tellier au bord de l'eau toujours mais à la nuit tombée, puis CSS, et pour terminer, hier, MGMT, alors que la pluie s'était mise à tomber.