dimanche, 03 mars 2013
Qu'importe l'ivresse pourvu qu'on ait le flacon...
Cette semaine, le magazine déco Intérieur de Paris Première est un spécial Suède. Un régal, cela va sans dire, à découvrir par ici.
Je ne le savais pas encore, flânant hier dans les rayons d'Ikea.
J'en ai ramené un petit set de flacons baptisé Yngaren, qui sera idéal pour ma coiffeuse customisée mais qui trône pour l'heure sur la console réveillée de fluo (laquelle est presque terminée, tout est dans le presque, j'y reviendrai).
Les vapos à poire me font fantasmer, c'est sans doute lié à un souvenir d'enfance : celui de ma mère me faisait rêver.
Depuis des mois, je lorgne sur les parfums d'ambiance pour la maison de Ladurée, sans avoir pour autant craqué, me refusant, en matière de parfum, fut-il d'ambiance, à un achat en ligne sur la base du design (bien qu'alléchant) et du descriptif.
15:10 Publié dans Parlons beauté, voulez-vous ?, Un dressing, un vrai ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : mode, beauté, parfums, ikea yngaren, ladurée parfum d'ambiance | del.icio.us | Facebook
samedi, 19 février 2011
Promesse...
Tout a commencé avec un renard vintage et un flacon de Rousse.
Amélie, de la maison Serge Lutens, est tombée sur ce billet, l'a aimé, et m'a proposé de réaliser une interview. Mes échanges avec Serge Lutens ne furent alors qu'écrits... (cliquer sur l'image pour lire l'interview)
Cette semaine, un magnifique paquet m'est arrivé, accompagné d'une bien jolie promesse. Une autre interview verra le jour, le rendez-vous avec Serge Lutens est d'ores et déjà prévu, au prochain printemps, au Palais Royal...
Je garde L'Eau, nouvellement éditée en petit format voyage, pour le retour des beaux jours et me suis enivrée ces derniers jours de Jeux de Peau.
18:52 Publié dans Parlons beauté, voulez-vous ? | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : mode, serge lutens, parfums, jeux de peau, l'eau de lutens, encre pour les lèvres encire de chine | del.icio.us | Facebook
vendredi, 26 février 2010
Qui a gagné un parfum Sport de Burberry ?
Certains commentaires m'ont amusée, d'autres m'ont émue, mais le tirage au sort étant impitoyable, c'est donc le true random number generator qui a déterminé les gagnants...
11:59 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : parfums, concours, burberry, sport | del.icio.us | Facebook
mardi, 17 novembre 2009
Au fil des mots... Serge Lutens
A feuilleter ELLE depuis l'âge le plus tendre, je me souviens, adolescente, avoir été marquée par les pubs des maquillages Shiseido. J'ignorais alors tout du travail de Serge Lutens, à l'exception de ces images de femmes évoquant un univers onirique, femmes fardées reconnaissables entre toutes, femmes signature, toujours différentes et pourtant toujours semblables. Et puis, en 2000, est venue l'ouverture des Salons du Palais Royal Shiseido et le lancement de la marque de parfums à son nom. Je me suis promis de découvrir ces salons (et ces fragrances) à chacun de mes passages à Paris et n'en ai finalement jamais franchi le seuil.
Il m'a fallu attendre l'automne 2008 pour m'offrir mon premier parfum griffé Lutens et succomber aux sirènes de Rousse. Et comprendre, du même coup, que j'avais sombré dans une nouvelle addiction. A l'automne 2009, je n'ai pas su résister au sillage de Five O' Clock au Gingembre...
Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir les deux dernières créations de Serge Lutens, Filles en Aiguilles et Fourreau noir. Comme les autres fragrances de la marque, elles sont désormais commercialisées en ligne.
Lorsqu'il m'a été proposé de réaliser une interview de Serge Lutens pour mon blog, j'ai su que m'était offerte une chance unique de me mettre à l'écoute d'un anticonformiste surdoué. Même ses communiqués de presse ne ressemblent à rien de ce qui se fait ailleurs.
Je vous laisse savourer ses mots...
- Le nom de vos parfums est déjà en soi une porte ouverte sur l'imaginaire. Je pense par exemple à Fille en Aiguilles ou à Serge Noire, qui, au-delà du clin d'œil à votre prénom, évoque ce tissu dont on faisait des sarraus. Comment choisissez-vous ces noms ? Arrivent-ils en général comme une évidence au moment de la conception même du parfum ? Ou font-ils l'objet d'une réflexion une fois la fragrance composée ?
- Il n'y a pas de recette ni d'habitude dans ce domaine. Cela peut venir d'une réflexion tant littéraire qu'olfactive, d'un jeu de mots, d'un croche-pied... « Fille » aurait pu être « Fil(s) » mais l'hésitation flotta. De façon générale, j'ai toujours peur de trop déterminer un parfum au féminin ou au masculin, le voulant au choix de... L'instant où je décide d'un nom peut relâcher une rage, une fureur, une envolée lyrique, un vol de colombes, un coup de sabre, une haleine d'enfant, un meurtre dans le brouillard. Il n'y a pas de recette, je suis un cuisinier fou !
- Avant d'être un créateur de parfums, vous avez été connu - et reconnu - comme un homme d'images. Diriez-vous que le processus créatif est cependant comparable ? L'image tient-elle une place dans la création d'un parfum, et si oui, de quelle manière ?
- Je pense que je n'ai fait que formuler des images, à travers la photographie bien sûr, le cinéma parfois, et le parfum maintenant ; Autant lorsque je dessine une boîte que lorsque je compose un parfum, point par point, virgule après virgule, je combine les accords pour donner - comme je pourrais le faire si j'écrivais un roman - la phrase la plus précise possible. Formuler une image, c'est décrire visuellement, olfactivement, littérairement, mais dans ces trois cas, cela demeure littéral. Sans image, cette parfumerie n'existerait pas.
12:51 Publié dans Interviews | Lien permanent | Commentaires (37) | Tags : mode, parfums, serge lutens, palais royal | del.icio.us | Facebook