Doucement le matin, pas trop vite non plus l'après-midi

C'est un petit perf' bleu (on n'en a jamais trop, de perf', décidément) que j'ai ramassé chez H&M cet hiver en fin de soldes à un prix si dérisoire que je l'ai déjà oublié.

Un bleu assez moche.

J'ai hésité à le prendre, puis me suis dit que je tenterais bien de le transformer à coup de teinture, vu la mise de départ, le risque n'était pas bien grand.

Jamais trop de perf' !

La sentence est définitive, mais juste. En cuir lisse, en peau, en tricot, en laine bouillie (et qui sait, un jour, en mouton retourné peut-être) je les accumule.

Pour ce troisième et dernier billet présentant des pièces que j'ai empruntées à la collection hiver de chez Naf Naf (ici, le perf' en cuir comparé à celui de chez Iro, et là, la veste qui convient pile aux froidures du moment), un petit perf en molleton noir. Court, cintré, petite carrure : je l'ai associé à une robe tunique coupée dans la même matière, un legging et un t-shirt doux et cocooning à souhait.

Et les pompes ?

Lorsqu'on est pleine d'a priori, on se dit que c'est tout vu.

En matière de petit perf' féminin, Iro est une référence absolue.

Et Naf-Naf, ben c'est Naf-Naf, non ? Rien à voir.

En réalité, c'est plus compliqué que ça.

Troisième et dernier volet consacré à ce perf' sans manches intégré à la collection été chez Iro mais à qui l'automne va si bien.

Le gris a envahi ma penderie ces denrières semaines. Je me suis longtemps méfiée du gris. Une couleur de costume de banquier, une couleur bien trop présente dans mon paysage hivernal, entre brume qui ne se lève parfois jamais de la journée et traces de neige sale. Pour dire si l'arrivée de la saison froide m'accable.

Lorsque j'ai flashé dessus en mars, je ne savais pas encore que j'allais devoir attendre les soldes de juin pour me décider à me l'offrir, ce perf' Iro sans manches et en peau.

Lorsque je l'ai reçu en juin, je me doutais que j'allais devoir attendre l'automne pour commencer véritablement à l'apprécier. En revanche, je n'imaginais pas qu'entretemps arriverait le défi shopping, que ce petit perf' serait l'une des dernières "belles acquisitions" de mon dressing avant pas mal de temps et que je me retrouverais à devoir, pour une période indéterminée (j'en vois toujours pas le bout et pas même sûr que ce soit pour janvier) me contenter des enseignes de fast fashion par ailleurs vilipendées (mais où est-on censé s'habiller sans y laisser un bras lorsqu'on ne dispose pas de la moindre friperie ni du moindre dépôt-vente fréquentable à deux pas de chez soi ?).

Je l'ai marié, cet été, à quelques grammes d'imprimé animalier, en témoigne le volet #1.

C'est aussi sur lui que j'avais compté pour dévergonder un peu une tunique en liberty ramassée pour quelques euros en fin de soldes.

Allez, je peux bien me la péter avec mes lunettes Emmanuelle Khanh à 1,50 €, n'empêche que le revers de la brocante miraculeuse, c'est qu'il s'y est joué un petit drame.

Ainsi que je l'ai écrit chez Zabou, je me dépêche de poster, pas que j'aie oublié la teneur de mon billet précédent, ah ça non, mais je vais au moins tenter ainsi de donner un bon coup de boule à mon coup de blues. Et puis voilà trop longtemps que le quadramétrendy s'était fait la malle, ici ! Pour réanimer cette rubrique que j'avais inaugurée cet automne avec mon perf' Iro, quoi de plus approprié qu'un second perf' Iro ?

Mais sans manches celui-ci, conforme ce faisant à mon obsession du moment.

Et ceci ne sera que le premier épisode, parce que que cette pièce-là a un certain potentiel, y compris pour l'hiver prochain. Je l'avais repérée dès le début de la saison, Punky, en quelques images, n'avait fait que me confirmer le caractère indispensable de la chose.

Pas indispensable cependant au point de le raquer plein pot. Je me suis fait violence et ai attendu les soldes, sans être certaine qu'il serait alors encore dispo.

Mais quelle est cette poisse qui vous poursuit, gentes Mariga(z) et Miss Glitzy, de ne pas trouver votre bonheur chez Zara ?

Sans y aller très fréquemment - on sait, hein, c'est juste faute d'en avoir un dans ma ville que j'aime pas, de Zara - il est tout de même rare que j'en ressorte les mains vides. Même si ça arrive, si, si.

Cette fois que je n'ai craqué que pour deux pièces, ou plus exactement une seule, mais en double exemplaire. J'ai trouvé le beige en premier, puis le noir, emmené les deux en cabine pour me décider... et n'y suis pas parvenue. D'autant moins après les avoir essayé en les superposant... La matière n'est d'ailleurs pas la même. Le beige est en gabardine de coton style trench, un peu raide.

Ca m'a pris, comme ça, j'ai eu envie de voir ce qui se passait il y a un an. Ici, je veux dire, sur mon blog.

Une chose est sûre, j'ai fait des progrès en traitement de photos. Meilleures prises de vue, meilleurs logiciels (ou meilleures aptitudes pour m'en servir), formats plus grands (mais là, c'est aussi merci Hautetfort).

Le 17 octobre 2007, je m'étais arrêtée sur le décryptage du style selon ELLE. Et donc, malgré le caractère un peu riquiqui-pourri des photos, je me suis aperçue qu'il y a trois silhouettes qui continuent de me chuchoter des choses tendres. J'ai fait ce que j'ai pu pour les améliorer, les photos.

Le perf' et la jupe à franges. Ben oui, le perf". Encore. Toujours. En fait plus qu'une jupe à franges, je retiens l'idée d'une sorte de robe charleston. Je la retiens très fort.

Le pull géant. Je veux un pull géant. En cachemire si possible. Noir, évidemment. Je suis allée voir chez les hommes. Mais les hommes, on leur fait des cols en V tout-petits-tout-riquiquis comme mes photos d'avant. Et moi, je veux aussi un col géant. Mon pull noir, c'est pas non plus pour rentrer au couvent.

La robe vintage et le foulard. Parce qu'on ne se lasse pas comme ça d'une robe vintage. Elle en a vu d'autres. Et parce que les E2, et que je demeure très intéressée par tout ce qu'il font. Quant aux pièces Unité que je possède (vestiges de l'heureux temps où ils bossaient pour la Redoute), je sens que je vais jalousement les conserver comme je l'ai fait de mes pièces Marant vintage.

Le 18 octobre 2007, j'ai commencé à donner dans la retroussette. Ou le reboulage. Comme tu veux tu choises. Un an après, on retrousse et on reboule de plus belle. Jusqu'au boyfriend jean, qu'on ne saurait porter autrement.

Finalement, les temps ne sont pas si différents d'il y a un an. Fashionistiquement parlant.