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lundi, 06 mai 2013

Bottée pour un temps de festival

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La pluie, la boue, les bottes de caoutchouc assorties d'un sac poubelle porté en poncho, c'est un classique du festival rock. Moins du festival de Hyères, où l'on aurait pourtant pu faire la même chose cette année. (La photo ci-dessus, prise lors de l'édition 2011 de Glastonbury est issue d'une série visible sur Boston.com).

Du coup, je ne vais pas me laisser prendre au dépourvu, à l'approche des Eurockéennes, et vais équiper mes pieds des chaussures adequates, la météo 2013 semblant partie pour être bien pourrie de bout en bout (ou de bottes en bottes).

Mais... des bottes de pluie stylées, ça existe ?

Eh bien oui, un petit tour chez Spartoo a achevé de m'en convaincre, au point de ne savoir lesquelles choisir.

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Il y a bien sûr les emblématiquesOriginal Tall de chez Hunter, popularisées par Kate Moss à Glastonbury il y a déjà bien des années, et qui demeurent une valeur sûre.

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Je les prendrais bien en chocolat, histoire de changer du noir un peu trop vu.

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Ou alors carrément fleuries, histoire de ne pas passer inaperçue, à moins 20 % en ce moment.

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Dans le pur style valeur sûre, il y a aussi les Chantebelle de chez Aigle, actuellement à moins 20 % également, dont j'ai une paire réalisée en cuir et qui ne bouge pas avec les années (mais je n'irai cependant pas jusqu'à les couvrir de boue).

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Pour jouer le fun et la couleur, j'aime beaucoup celles de chez Bensimon.

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Pour un trip psychédélique, les Carneval de Giesswein s'imposent.

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Pour la touche rock "avé des clous", rien de mieux que les Canel de chez Betty London.

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jeudi, 02 mai 2013

C'était Hyères 2013 !

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Le festival de Hyères ? Toujours un mix de surprises, on ne sait trop à l'avance ce que seront les coups de coeur.

C'était ma quatrième édition, autant dire que je deviens une sorte d'habituée, qui retrouve ainsi chaque année blogueurs et journalistes chers à mon coeur mais je vois trop rarement.

Je reviendrai sur quelques à cotés prochainement, notamment le volet photo, mais commençons par la mode, celle qui est encore en pleine éclosion, celle de demain, pour qui la conjoncture est bien compliquée. En témoignent les primés des saisons passés qui peinent encore bien souvent à asseoir leur marque et à trouver des investisseurs.

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Cette année, la météo a été, disons-le, particulièrement pourrie. De la pluie, de la fraîcheur, mais de la bonne humeur quand même. Même si tabourets Tam-Tam (c'est décidé, j'en veux un chromé argent, qui me tente depuis si longtemps) et les transats de la Villa Noailles sont demeurés inemployés.

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Pour une fois, j'ai assisté au show avant d'avoir eu le temps d'aller respirer les collections en showroom. Et cela change la perception du travail des stylistes. Ainsi, la collection spectaculairement mise en scène de la Finlandaise Satu Maaranen, qui a remporté dimanche le grand prix du jury, m'a davantage séduite sur podium qu'au showroom.

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On notera que c'est la deuxième année consécutive que ce grand prix va à la Finlande, il avait récompensé l'an passé le trio Siiri Raasakka, Tiia Siren et Elina Laitine.

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Ce fut tout l'inverse pour la collection de la Franco-Suisse Xénia Lucie Laffely. Sa collection homme étrangement titrée Tu n'auras pas d'autre icône que moi et tu mangeras ton père m'a dans un premier temps, laissée dubitative. Sans doute parce que la mode homme, à Hyères, pèche souvent par une créativité débordante qui peine à convaincre commercialement parlant.

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Au showromm, j'ai été bluffée par le book de travail de cette jeune femme, qui m'a expliqué s'être basée sur les ornements des vêtements lithurgiques orthodoxes, couplés à une rigueur de la coupe et de la réalisation de ses vestes, élaborées selon les strictes règles du tayloring.

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mercredi, 24 avril 2013

Du nouveau et du bio chez Faguo

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J'ai une tendresse toute particulière pour la marque Faguo.

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Pourquoi ? Parce que je n'oublierai pas de sitôt l'expérience unique qui m'a amenée dans les locaux de cette toute jeune marque, il y a un peu plus de deux ans, à une période de ma vie où pour moi c'était loin d'être la fête, pour y créer mon propre modèle. Que j'avais choisi de nommer Paprika.

Depuis, la marque fondée par Nicolas Rohr et Frédéric Mugnier (faut-il rappeler qu'ils ont à peine 50 ans... à eux deux ?) s'est diversifiée, proposant, en plus des sneakers, tout une gamme d'accessoires.

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Mais surtout, surtout, elle a continué de féminiser ses collections et sorti pour ce printemps un modèle compensé baptisé Wisteria, réalisé en cuir suédé.

Les sneakers compensées, j'y suis venue avec les fameuses Beckett d'Isabel Marant et concède que pour allier confort et tendance pointue, on ne saurait faire plus bel attelage.

Lorsque Faguo, avec qui je conserve depuis lors des liens privilégiés, m'a gentiment proposé de m'offrir une paire de Wisteria, j'ai choisi de jouer la carte du bleu Klein, qui vitamine n'importe quelle tenue passe-partout (comme par exemple le jean Levis brut straight que je viens de dénicher à 35 euros au lieu de 90, je reviens bientôt sur le sujet du panier de crise). Les Wisteria sont elles aussi pourvues de ce bouton en noix de coco qui symbolise l'arbre planté par Faguo pour chacune des paires vendues.

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Mais la Wisteria est aussi dispo en sable, en émeraude et en noir, de quoi satisfaire de plus classiques aspirations.

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Fidèle par ailleurs à son modèle emblématique en toile, Faguo l'a également décliné en imprimé et en coton bio, en partenariat avec la marque équitable danoise A Question Of. Une cllection capsule en vente, excusez du peu, rien moins que chez Colette. Avec seulement 360 paires par modèle, sur le même principe d'édition limitée que ce qui avait été mis en place pour notre collection spéciale blogueuses.

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samedi, 20 avril 2013

Vanity, tout est affaire de Vanity ?

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Michel Denisot va piloter l'édition française de Vanity.

Ah, tiens.

Mais il a pas une émission quotidienne sur Canal, Michel Denisot ? (Je m'étais dit, à l'annonce de cette nouvelle d'importance, révélée à l'automne dernier).

Et il n'a pas atteint un âge où l'on peut éventuellement envisager, sinon de tricoter avec un chat sur les genoux, tout au moins de laisser un peu la place, si ce n'est aux vrais jeunes, du moins à moins mûr que soi ?

68 ans quand même, m'apprend mon meilleur ami indiscret Google.

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Bon, mais comme je n'en ai jamais assez, de magazines, celui-ci aussi, le Vanity, je comptais bien le télécharger dès que dispo (dès juin prochain, si j'ai bien compris). Apprendre qu'Anne Boulay (ex de GQ) et Virginie Mouzat (ex du Figaro) dont j'admirais le boulot de longue date, embarquaient sur le radeau me donnait envie d'en voir davantage.

Même si... Le Grand Journal de Canal... Comment dire...

Voilà bien longtemps que l'esprit Canal, celui des Nuls, a sombré pour laisser place à une nullité satisfaite d'elle-même et de son esprit petitement parisien tournant à vide et entre soi.

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