mercredi, 25 novembre 2009
La mode par ceux qui la font
Le défi shopping, c'est de ne pas acheter de fringues. Ni de paires de pompes. Ahem.
Le défi bouquins, c'est d'arriver à lire tous ceux que j'achète. Ahem bis.
La nuit qui tombe avant 17 h, les trombes d'eau, la brume et les dernières feuilles qui tourbillonnent ne sont pas loin de me donner envie de ne plus bouger de mon canapé d'ici le 21 mars...
Ce mois de novembre m'a définitiveùment prouvé que ma bibliothèque est trop petite. Margaux Motin pour une dose de bonne humeur, un siècle de motifs parce que jamais je ne me lasserai de cette inventivité-là, le dictionnaire du look, une nouvelle science du jeune (d'ailleurs pas que pour les jeunes), parce qu'il est très amusant de tenter de s'y retrouver et d'y retrouver les autres et... La mode par ceux qui la font.
272 pages d'infos foisonnantes, mais remarquablement organisées. Il y a créateurs, il y a les passeurs. Les uns étant indispensables aux autres. Et vice versa.
D'Anne-Céline Jaeger, par ailleurs auteur de La Photographie contemporaine par ceux qui la font on apprend sur le site des Éditions Thames & Hudson qu'elle écrit pour le Guardian, l'Observer et Wallpaper et qu'elle a appris à aimer la mode grâce à sa grand-mère qui pouvait confectionner un vêtement à partir d'un torchon. Plus tard, elle s'est habillée avec des tissus et des robes achetés au poids dans une boutique d'occasion de Munich. Aujourd'hui ses habits ne sentent plus la naphtaline et elle aime toujours l'art de la mode.
On pourrait même dire qu'elle aime les modes, tant les créateurs sont abordés au sens large dans son ouvrage. On y trouve les plus contemporains, Luella Bartley ou Jonny Johansson pour Acne, mais on apprend aussi qui se cache derrière les chaînes H&M ou Uniqlo ou encore derrière les noms en devenir que sont ceux de Cathal McAteer ou des Rodarte, Kate & Laura Mulleavy.
15:28 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, margaux motin, anne-céline jaeger, uniqlo, rodarte, luella bartley | del.icio.us | Facebook
mardi, 24 novembre 2009
En vrac et vite fait en passant #5
*** Calendrier vintage : 37 jours et hop, à la trappe, l'année 2009. Et le calendrier Art Nouveau qui allait avec... Comment n'y avoir pas pensé plus tôt ? Chez Gaël, j'ai appris comment recycler les vieux calendriers. Suffit de trouver, dans le passé, une année non bissextile où le 1er janvier tombait un vendredi. Comme en 2010. Depuis, je n'ai de cesse que d'en vouloir un vintage, de calendrier ! Euh, de 1915, par exemple.
*** Shopping chez Mim : pas franchement dans mes habitudes mais... Je ne vais pas revenir sur les journalistes, les blogueurs, les invites, la comm' (ou alors si, mais pas aujourd'hui). Bref, Mim a lancé son site de vente en ligne et entend le faire savoir, via les blogs. Lorsque j'ai reçu une carte cadeau m'invitant à un peu de shopping dans cette enseigne, j'en ai cédé le bénéfice à la moitié de ma progéniture, celle qui a 20 ans et plus d'idées que d'argent. Deux jeans slim noirs et rock, un gilet gris à carreaux et une chemise rouge et noir (dont la ceinture a été prestement recyclée en bandeau) plus tard, preuve est faite une fois encore qu'on peut trouver des perles partout. Suffit d'ouvrir l'oeil, et le bon.
*** Noël, ça rime en "el" : comme la tour Eiffel.
Pas que j'aille passer les fêtes à Paris.
Non, juste que la thématique de ma déco de Noël pourrait bien lui tourner autour, à la tour Eiffel...
15:25 Publié dans En vrac et vite fait en passant | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : mode, elle, jacquard, mim, cousette | del.icio.us | Facebook
lundi, 23 novembre 2009
Tricots et style le 27 novembre 1972
Tricot sur la couv' de ce ELLE du 29 novembre 1972. La veste douillette et moelleuse à manches raglan mousseuses est portée par Florence Lafuma, qui vient de tourner, avec Helmut Berger, dans le film de Sergio Gobbi "Les Voraces".
Une mine de créativité que ce numéro, emblématique de l'époque. Les modèles sont classés selon leur niveau de difficulté.
Il y a donc les modèles faciles...
Il y a ceux que l'on brode.
Parfois même sur du jacquard.
Et d'ailleurs, que serait le tricot sans le jacquard ?
11:47 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : mode, vintage, magazines, elle, tricot, seventies | del.icio.us | Facebook
samedi, 21 novembre 2009
Tout un bazar pas si chic
L'une de mes amies, non blogueuse, m'a alertée quant à ses récentes mésaventures avec le site BazarChic, qui jusqu'ici ne lui avait guère causé de souci.
Deux commandes jamais livrées, bien des problèmes pour communiquer, les pires difficultés pour se faire rembourser...
D'autres infortuné(e)s client(e)s ont connu semblable expérience. Google est bavard, à ce sujet. Google a une excellente mémoire. Vous chercherez vous mêmes, si le coeur vous en dit. Et vous ne chercherez pas longtemps.
Il est bien possible que j'aie commandé un jour chez BazarChic, je ne m'en souviens pas. Je sais avoir dû renvoyer en râlant et à mes frais des chaussures qui ne m'allaient pas, mais je ne sais plus chez qui, avec tous ces sites et tous ces noms qui parfois se ressemblent - il en existe d'ailleurs un autre, qui se dit chic. Ni chaussures, ni lingerie, tel est donc désormais mon credo sur les sites de ventes privées. Dont je balance par ailleurs en spams, depuis l'avènement d'un certain défi shopping, les multiples offres dont je suis bombardée. Sauf unique exception qui confirme la règle, sur laquelle je reviendrai prochainement. Ou pas.
Sur la plupart des sites de ventes privées, les échanges se font via la rubrique Contact. Ce qui, lorsqu'on a supprimé son compte (comme dans le cas de mon amie très fâchée), empêche tout accès ultérieur aux mots peu aimables qui ont pu être échangés.
Dans le Figaro Madame de la semaine dernière est paru un article fort élogieux à l'endroit de BazarChic. Lequel a eu le don de faire sortir de ses gonds l'amie en question.
Pour le coup, c'est mon amie, qui aurait dû être journaliste. Qu'a-t-elle donc découvert, en fouillant un peu via Google à l'excellente mémoire ? Que le groupe Le Figaro a pris des parts, à hauteur de 20 %, dans le capital de Bazarchic, dans le cadre de ses développements dans les nouveaux médias .
Tout s'explique.
10:47 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (31) | Tags : mode, ventes privées, blogosphère, bazarchic, le-débat-qu'on-n'en-sort-pas | del.icio.us | Facebook