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jeudi, 19 novembre 2009

L'autre jeu du masculin/féminin

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Julien Doré, j'ai adoré.

Je pensais pas que ça m'arriverait un jour.

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Parce que Julien Doré, ouais, bon. Trop Nouvelle Star, sûrement. Je suis une fille pleine de préjugés.

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Moi, ma came, dans le genre curieusement accoutré et maquillé comme une bagnole volée, ce serait plutôt Bowie et ça date pas d'aujourd'hui. Au début des 70's, j'avais encore un âge à un seul chiffre (!!!) quand je suis tombée sur lui et je crois bien ne m'en être jamais remise. Enfin, tombée sur lui... A la télé. Et d'ailleurs comment ai-je bien pu voir Bowie à la télé au début des 70's ? Alors qu'il y avait si peu de chaînes, et peut-être même encore en noir et blanc, et d'ailleurs, pas tout le temps, parce que les autonomistes bretons faisaient sauter les relais et qu'ensuite ça durait des mois avant qu'on la récupère, la télé, pour que de toutes façons tout re-pète éventuellement peu après...

Bref.

Je ne m'en suis pas remise.

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(Faut pas croire, en version mal rasé avec la mèche rebelle-rebelle, ça pouvait très bien le faire aussi).
Julien Doré 3.jpg

Et donc, trente et quelques années après, j'ai adoré Julien Doré, disais-je. Dans ELLE cette semaine. Faut déjà être sacrément... couillu pour aller ainsi s'afficher pareillement attifé. Et sacrément barré.

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mardi, 17 novembre 2009

Au fil des mots... Serge Lutens

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A feuilleter ELLE depuis l'âge le plus tendre, je me souviens, adolescente, avoir été marquée par les pubs des maquillages Shiseido. J'ignorais alors tout du travail de Serge Lutens, à l'exception de ces images de femmes évoquant un univers onirique, femmes fardées reconnaissables entre toutes, femmes signature, toujours différentes et pourtant toujours semblables. Et puis, en 2000, est venue l'ouverture des Salons du Palais Royal Shiseido et le lancement de  la marque de parfums à son nom. Je me suis promis de découvrir ces salons (et ces fragrances) à chacun de mes passages à Paris et n'en ai finalement jamais franchi le seuil.

Il m'a fallu attendre l'automne 2008 pour m'offrir mon premier parfum griffé Lutens et succomber aux sirènes de Rousse. Et comprendre, du même coup, que j'avais sombré dans une nouvelle addiction. A l'automne 2009, je n'ai pas su résister au sillage de Five O' Clock au Gingembre...

Je n'ai pas encore eu l'occasion de découvrir les deux dernières créations de Serge Lutens, Filles en Aiguilles et Fourreau noir. Comme les autres fragrances de la marque, elles sont désormais commercialisées en ligne.

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Lorsqu'il m'a été proposé de réaliser une interview de Serge Lutens pour mon blog, j'ai su que m'était offerte une chance unique de me mettre à l'écoute d'un anticonformiste surdoué. Même ses communiqués de presse ne ressemblent à rien de ce qui se fait ailleurs.

Je vous laisse savourer ses mots...

- Le nom de vos parfums est déjà en soi une porte ouverte sur l'imaginaire. Je pense par exemple à Fille en Aiguilles ou à Serge Noire, qui, au-delà du clin d'œil à votre prénom, évoque ce tissu dont on faisait des sarraus. Comment choisissez-vous ces noms ? Arrivent-ils en général comme une évidence au moment de la conception même du parfum ? Ou font-ils l'objet d'une réflexion une fois la fragrance composée ?

- Il n'y a pas de recette ni d'habitude dans ce domaine. Cela peut venir d'une réflexion tant littéraire qu'olfactive, d'un jeu de mots, d'un croche-pied... « Fille » aurait pu être « Fil(s) » mais l'hésitation flotta. De façon générale, j'ai toujours peur de trop déterminer un parfum au féminin ou au masculin, le voulant au choix de... L'instant où je décide d'un nom peut relâcher une rage, une fureur, une envolée lyrique, un vol de colombes, un coup de sabre, une haleine d'enfant, un meurtre dans le brouillard. Il n'y a pas de recette, je suis un cuisinier fou !

- Avant d'être un créateur de parfums, vous avez été connu - et reconnu - comme un homme d'images. Diriez-vous que le processus créatif est cependant comparable ? L'image tient-elle une place dans la création d'un parfum, et si oui, de quelle manière ?

- Je pense que je n'ai fait que formuler des images, à travers la photographie bien sûr, le cinéma parfois, et le parfum maintenant ; Autant lorsque je dessine une boîte que lorsque je compose un parfum, point par point, virgule après virgule, je combine les accords pour donner - comme je pourrais le faire si j'écrivais un roman - la phrase la plus précise possible. Formuler une image,  c'est décrire visuellement, olfactivement, littérairement, mais dans ces trois cas, cela demeure littéral. Sans image, cette parfumerie n'existerait pas.

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lundi, 16 novembre 2009

Au quotidien le 18 novembre 1957

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Marie-Hélène Arnaud fait la couv' de ce numéro de ELLE du 18 novembre 1957.

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Cette jeune femme est une cover-girl a qui ELLE a donné sa chance un beau matin avec une photo en couleurs. Elle est devenue la cover-girl la plus demandée du monde entier et coiffe ses cheveux avec les doigts. Elle a fait la couv' de Life aux Etats-Unis et est partie à Dallas présenter une collection qui a été faite spécialement par Guy Laroche. ELLE a photographié quelques-unes de ces robes.

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Série mode au quotidien qui propose quatre tenues pour toutes les occasions. L'adepte du scooter (comme passagère, s'entend !) porte le trench, qu'elle assortit d'une sacoche en matière plastique.

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On est élégante au bureau en robe de jersey beige ou gris de chez Monoprix. Pour déjeuner en ville, un bijou l'habille en un clin d'oeil.

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dimanche, 15 novembre 2009

C'est quoi un blog ?

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C'est quoi un blog se demande (et me demande) Olympe, cette question (à laquelle je sais que je vais surtout répondre en exprimant  ce qu'est mon blog) arrivant tout droit de chez Nicolas.

Et Nicolas, son blog s'appelle Partageons l'addiction.

Ca veut déjà tout dire.

Un blog c'est addictif. Pour qui le tient. Pour qui le lit (du moins l'espère-t-on lorsque l'on écrit).

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