vendredi, 19 février 2010
Etre (ou ne pas être) une femme Rykiel
Longtemps j'ai cru ne pas être une femme Rykiel.
Je n'ai encore jamais acheté aucune pièce portant sa griffe.
Et pourtant, je suis sensible à son parcours, à son univers, à ses créations.
Pourquoi parler de "femme Rykiel", d'ailleurs ? Peut-être, justement, parce que la griffe me paraît véhiculer une idendité forte, aisément reconnaissable, dans laquelle je ne me projette pas particulièrement. Ce en quoi je fais peut-être bien erreur. Je m'étais déjà posé la question cet automne, lorsque la marque avait notamment fait appel à l'une de mes blogueuses préférées chargée d'interpréter "à sa sauce" quelques pièces de la collection hiver.
Pas une femme Rykiel, non mais c'est quoi, cet a priori ?
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jeudi, 18 février 2010
Il fait le Jacques* chez Libé
Des fois il m'énerve.
Comme m'agaçait Gainsbourg, quand il se caricaturait lui-même.
Et d'ailleurs j'aime pas la chanson française. Sauf que ces deux-là, c'est pas pareil.
Et ça fait quand même plus de 30 ans que pour moi, il n'est jamais bien loin. Un type qui chantait ironiquement, dès les 70's, Aujourd'hui la Crise (C'est dur aujourd'hui peut-être ; Demain ça sera vachement mieux) ne s'est pas complètement trompé. Et puis il y a ses concerts fleuves parfois très bavards (je l'ai vu combien de fois sur scène, depuis les 80's ? Je dirais cinq ? Six ?), son univers bien à lui, sa manière de réinterpréter Charles Trenet...
A Pars, à Champagne, deux des titres qui l'ont fait connaître, j'en préfère d'autres, comme Vague à L'âme (Poire William à 40 degrés ; Mes doigts se rétament ; Aux touches du clavier ; Léger, léger, léger, léger vague à l'âme ; Signe d'une flemme incurable...).
13:42 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : libération, jacques higelin | del.icio.us | Facebook
mercredi, 17 février 2010
Saint James passe au lurex et au strass
Les marinières sont partout. Ce printemps encore, elles se déclineront à l'infini, et parfois, il faut bien l'avouer, dans des versions pas mal cheap. Chez Saint James, la marinière, on connaît. Sur son site, la marque explique être implantée depuis 1889 près du Mont Saint Michel. Ce n'est pas qu'une image : les marinières Saint James, à une époque de délocalisations galopantes - notamment dans le textile - sont toujours fabriquées en France. Ceux (et celles) qui penseraient encore que la marque ne propose que des produits, certes de qualité, mais des plus traditionnels, que l'on achète en coopé lors de ses vacances à la mer, risquent ce printemps d'être un peu décoiffés par le vent de renouveau qui va souffler chez cette plus que centenaire.
A la mi-avril sortira une mini collection baptisée les Actuas, qui proposera six pièces en série limitée (pas plus de 1.000 exemplaire de chaque, qu'on se le dise !).
Perso, j'ai un crush tout particulier pour la version lurex, qui sera également déclinée en marine/gris.
12:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (30) | Tags : mode, marinière, lurex, strass, saint james, actuas | del.icio.us | Facebook
mardi, 16 février 2010
Plein les yeux !
Dans son numéro de mars, Glamour publie les résultats de son concours de street style. La rédaction du magazine a reçu des milliers de photos, parmi lesquelles il a fallu désigner dix gagnantes. Sont publiées également les "dauphines", celles qui ont été jugées comme stylées, mais pas assez pour figurer dans le top dix. Les âges des participantes ne sont pas précisés, mais l'ensemble est jeune, voire très jeune. Parmi elles, j'en distingue trois, dont deux font partie des gagnantes : Mélanie, fan des 20's, Leelo et Morgane, qui ont su parler à ma fibre vintage.
Les dix gagnantes ont remporté un bon de 1.500 € de shopping au Printemps et le droit de donner quelques conseils fashion, notamment "la pièce qu'on ne veut plus voir en 2010". Pour l'une ce sont les Doc, pour une autre le strassé, pour une troisième l'imprimé léopard, pour une quatrième la marinière, une cinquième le clouté, etc. soit à peu près l'ensemble de ce qui figure toujours en boutique dans les collections de ce printemps. Mais bon, on est pointue. Ou pas. Quant aux fautes de goût rédhibitoires, pour l'une c'est trop de maquillage, pour une autre les Ugg. Soit.
Aussi me suis-je demandé ce qu'elles avaient bien pu penser, dans l'ensemble, des séries mode de ce même numéro.
De l'été imprimé, dont le moins qu'on puisse dire est qu'il dépote...
12:00 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (24) | Tags : mode, glamour, colorama | del.icio.us | Facebook