samedi, 20 mars 2010
Et hop, encore un coup de Monop' !
"Vivons heureux en attendant la mort" résumait Pierre Desproges, un autre extra-lucide emporté par le même mal que MDA.
Tâchons au moins de nous y employer.
Cet été, je préparerai des salades pastèque-féta-graines de courges, ce pur délice dont elle avait donné la recette, et je les dégusterai avec une pensée pour elle.
Donc, du glitter, du léger.
Hier matin, passant chez Monop' pour des raisons purement alimentaires (que je croyais), j'ai craqué sur un gilet 60 % soie, 40 % lin, discrètement orné de détails de lurex or.
17:41 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (19) | Tags : mode, monoprix, lurex | del.icio.us | Facebook
vendredi, 19 mars 2010
(...)
Voici le post que je redoutais d'avoir un jour à écrire.
Le printemps est là, je suis sortie sans manteau aujourd'hui pour la première fois.
Et ce printemps, MDA n'en profitera pas.
Elle ne reverra pas la Corse qu'elle aimait tant.
Elle ne me mettra plus les larmes aux yeux à la lecture de son blog, comme elle parvenait parfois à le faire depuis tout juste 9 mois.
9 mois, le temps de faire naître une nouvelle vie...
Je ne la rencontrerai pas, lors de ce pique-nique qu'elle avait imaginé organiser - en été je suppose, lors de cet été qui ne tardera plus - avec tous ses lecteurs, lorsqu'elle serait en rémission.
Il n'y aura pas de rémission.
Ce matin encore, j'ai guetté désespérément mon Netvibes, qui affichait obstinément le même post depuis 4 semaines : Des Diaconesses. J'ai repensé une fois encore à cet article sur les soins palliatifs, dans lequel j'avais lu qu'on pouvait, parfois, y gagner quelques semaines, voire années, de bonheur et de sérénité retrouvés. Dans lequel j'avais lu, sans vouloir le retenir, que tout pouvait aussi "aller très vite".
C'est Sunny qui m'a prévenue, dans les commentaires.
Mon Netvibes s'est actualisé.
Putain, ce que ça fait chier.
PS : parce que je sais trop bien que ce n'est jamais que sur moi que je pleure, pour elle il est désormais trop tard, parce que je ne suis pas près d'oublier sa leçon de courage (ce mot qu'elle n'aimait pas), son humour, son ton enjoué, son autodérision, parce qu'elle aurait détesté les hommages à rallonge, je reviens dès demain, avec du glitter et du léger.
21:46 Publié dans Le temps me fuit | Lien permanent | Commentaires (16) | del.icio.us | Facebook
jeudi, 18 mars 2010
Une matinée chez Stéphane Rolland
"Et vous, que faites-vous ?"
Dès les premiers instants, le ton est donné. Lorsque Stéphane Rolland se retrouve face à une poignée de blogueurs ayant le bonheur de venir le rencontrer dans les salons de sa maison de couture parisienne, avenue Georges-V, il commence par s'intéresser à ce qu'ils sont, à ce qu'ils font.
Stéphane Rolland se décrit comme un homme impatient, qui fait "tout très vite". Il se montrera pourtant, malgré un agenda que l'on devine chargé, d'une rare disponibilité.
Ce "gamin sans frontières" a beaucoup voyagé avant d'intégrer, à 18 ans, la Chambre syndicale de la couture afin d'y rencontrer "des gens qui me ressemblent".
Il évoque son parcours (Balenciaga, une première griffe de prêt-à-porter à son nom qui n'a pas su gérer un développememnt pourtant prometteur, Jean-Louis Scherrer), en l'émaillant d'anecdotes à la fois drôles et touchantes.
"La haute couture existera toujours" affirme celui qui a ouvert sa propre maison à 40 ans, en 2007, avec pour objectif d'"amener la couture au XXIe siècle".
Ses collections architecturées font la part belle au noir et blanc et à et à la technologie d'aujourd'hui.
La sublime robe de mariée du défilé de l'été 2010 trône dans l'entrée.
Rebrodée de pièces de plexiglas découpées au laser, elle pèse près de 40 kilos.
La visite des ateliers, comme dans toute maison de couture, partagés entre le "flou" et le "tailleur", impressionne.
11:57 Publié dans Tout en couleurs ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : mode, haute couture, stephane rolland, rihanna, beyonce | del.icio.us | Facebook
mercredi, 17 mars 2010
En vrac et vite fait en passant #14
*** Raphia. Ben oui. C'était couru d'avance, cette histoire. A peine je commençais à me dire que, si, finalement, ce revival début 90's...
...que j'étais déjà au sous-sol des Galeries, à réserver la paire que je reviendrais chercher le soir même.
Celle qui assistait à la scène en rit encore.
*** Lurex. Il a suffi que j'enchaîne une heure de Printemps Haussmann à trois de Gal'Laf' pour en être sûre. La maille lurex est une belle idée d'été. De qui donc était le petit gilet en lin que j'ai tout de suite imaginé me bricoler en fil qui brille ? Je ne sais plus.
Mais l'idée est restée. Elle me squatte. Un petit gilet sans manches, c'est vite fait ? Reste à acheter le lurex. Et... à m'y mettre.
*** Saint-Laurent. Le mur de smokings, la série inédite de Sieff, la veste Van Gogh dont on peut compter les paillettes... Et LA salle de la fabuleuse collection 40, qui, dès 1971, a préfiguré dans le scandale ce que serait, 40 ans plus tard, notre amour du vintage et le du recyclage.
L'expo Saint Laurent au Petit Palais est une merveille. Certes, c'est un Saint Laurent icônique qui est proposé, loin du personnage aux aspects trash que de la biograohie non autorisée de Marie-Dominique Lelièvre a - de manière peu convaincante selon moi - tenté de mettre en lumière.
L'homme Yves Saint Laurent était complexe. Sous son apparente simplicité (parce que nous paraissant aujourd'hui d'une telle évidence), sa mode l'était aussi.
12:23 | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : mode, lurex, yves saint laurent au petit palais, doolittle | del.icio.us | Facebook