lundi, 16 mars 2009
Tailleurs noirs et "mode souple" le 18 mars 1960
Un seul titre sur la couv' de numéro de ELLE du 18 mars 1960 : le grand concours doté en nouveaux francs (avec traduction en anciens !).
Un concours sur le thème de l'amour. Sur plusieurs semaines, ELLE énumère les petites attentions dont doivent faire preuve hommes et femmes pour une vie de couple réussie. Les lectrices seront ensuite invitées à les classer et résoudre 5 problèmes que posent 5 dessins-pièges, pour départager les ex-aequo. Lesquelles attentions se contredisent l'une l'autre. Sur la même page, Monsieur est invité à couper la radio qui le passionne si Madame le lui demande, mais Madame, de son côté, est invitée à laisser Monsieur écouter les comptes rendus sportifs à la radio...
Pas forcément facile, la vie de mère d'enfant prodige. ELLE est allée enquêter auprès des mères de Brigitte Bardot, Françoise Sagan et Yves Saint Laurent. Gloire et fortune ne feront pas forcément le bonheur de leur enfant, s'inquiètent-elles toutes.
Le tailleur noir est chez tous les couturiers. Ils aiment aussi bien, ces tailleurs, les blondes que les brunes, les rousses que les grisantes... Celui de Dior est en dentelle de laine.
Celui de Balmain est doublé de crème.
Le temps du tailleur bientôt révolu ? Oui, il existe un "Prêt à porter " hommes : 1.200 entreprises, 60.000 ouvriers, 300 milliards (légers) de chiffre d'affaires. Il a sa coupe, un style jeune et désinvolte.
Mais pas seulement : les costumes complets de style tailleur sont proposés à des prix abordables.
La mode souple est, selon ELLE, adorée par toutes les femmes. Elle se compose de tricots que le magazine est allé photographier à Rome.
L'occasion d'un peu de tourisme, ainsi que le prouve la légende : ces quatre touristes de laine, avant de se retourner vers vous, ont admiré cette place du XVIIe siècle, la Piazza Navona avec ses trois fontaines, dessinée selon l'exact tracé de Domitien.
Les deux versions du Bon Magique ont été photographiées dans les jardins de la Villa Lante, près de Vierbe.
Les blazers anglais sont une valeur sûre, approuvée par les enfants.
Pour la semaine des quatre dimanches, on se pare de broderie et de blancheur.
Avec 20 mètres de tissu, on habille une chambre. En all-over, on l'habille.
Dans ce numéro, le huitième épisode d'une saga consacrée à Maria Callas, racontée... par sa mère.
Les patrons proposés par le magazine proposent de réaliser un petit deux-pièces de soleil, qui fera une liaison habile entre l'hiver et l'été, aussi bien sous votre manteau que sous votre imperméable.
On se fabrique sa silhouette 60 avec ses tenues 59. Il suffit d'ôter de l'ampleur ici, de raccourcir là, schémas à l'appui.
Vivement lundi prochain !
11:27 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : mode, elle, vintage, magazines | del.icio.us | Facebook
samedi, 14 mars 2009
Deviens qui tu veux ! Mais...
Mais qu'est-ce qui se passe à la rédaction de ELLE ? Elles sont tombées tête la première dans le blog d'Olympe ou quoi ?
Cet automne, la photo qui ouvre mon billet était parue dans ELLE et m'avait fait faire des bonds de cabri en hululant. Pas moins. Cette photo illustrait un article intitulé "La fin du féminisme, quand Superwoman rentre à la maison".
Qué, Superwoman ?
ELLE nous faisait le coup de la première dame : "Prenez une chanteuse libérée, collectionneuse d’amants. Elle se marie avec le président de la République, et répète à l’envi « mon mari, mon mari, mon mari » avec un bonheur démonstratif de femme soumise". Drôlement représentatif, comme (contre) exemple, dis donc... Le coup de la première dame et celui du môme qu'on allaite en nuisette et en bottes motardes jusqu'à son entrée en CP. Au moins. Ah ça, côté féminisme, on était mal barrées. Du coup, mon féminisme, je l'avais revendiqué.
Lorsque dans le ELLE paru samedi dernier j'ai vu s'afficher un papier intitulé Le féminisme est-il ringard ? j'ai commencé à lire en secouant la tête et en faisant tssss-tsssss. Ca partait mal, cette histoire, au vu du titre. Au final, le ton a tout de même évolué Ce qu'Olympe, à qui j'avais fait parvenir le papier, a résumé d'un "Globalement je le trouve assez pertinent. il n'y a que le titre qui me dérange vraiment en laissant penser que le féminisme est ringard (il y a du progrès, la dernière fois il était mort). il y a de très grosses nuances par rapport à celui de la dernière fois et je n'y retrouve pas le même dénigrement grossier du féminisme".
Dénigrement grossier du féminisme. Nous y sommes. Ce dénigrement qui amène par exemple une Maïwenn Le Besco, à la sortie de son film Le Bal des Actrices à déclarer sans rire : "Je ne suis pas féministe, j'aime trop les hommes pour ça". Encore une qui a tout compris...
La conclusion de cet article dans lequel intervient par ailleurs la journaliste Isabelle Germain, responsable du blog Du rose dans le gris revenait à Marion, 33 ans, chef de clinique à Paris, sur une tonalité quelque peu désabusée : "Le féminisme n'est pas ringard, il n'existe plus. On doit se débrouiller toutes seules, c'est comme si on nous avait abandonnées."
(c) JeongMee Yoon, Pink & Blue Project
Ce samedi, nouvel arrivage de ELLE. Et nouveau titre sur la couv' : Rose pour les filles, notre éducation est-elle encore sexiste ? Moi je dis que poser la question, c'est déjà y répondre. Cette fois, Dorothée Werner est allée interviewer la sociologue Catherine Monnot qui vient de publier les conclusions d'une enquête réalisée auprès de petites filles âgées de 9 à 11 ans. Laquelle, si elle souligne les injonctions contradictoires bombardées aux filles, résumées selon elle par une pub pour la poupée Barbie, "Deviens qui tu veux, c'est-à-dire infirmière, danseuse, mannequin, mariée, star..." n'y voit pas forcément un constat déprimant.
Non, non, ben non !
"Parce qu'elles sont heureuses".
Ah ? C'est drôle, parce que moi, ça me rappelle quand même comme un genre de syndrome de Stockholm.
Pas à Catherine Monnot : "Si elle est dans la norme, elle est heureuse. Cela signifie que si on proposait aux filles une norme moins sélective, plus éclectique, elles s'autoriseraient peut-être à être différentes. Mais elles sont très malignes, savent jongler avec les codes et des identités, s'adapter au contexte ou à différents moments de la vie".
Et sinon, je vous l'ai pas dit ? Ben sinon, le gros titre en rouge sur la couv' du ELLE, c'est MINCIR AUTREMENT.
Mais mincir heureuse, évidemment !
EDIT : parce qu'elle l'a trouvé et emporté, la grande inconnue...
15:19 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (41) | Tags : elle, féminisme | del.icio.us | Facebook
La fête du link chez les Influenceurs
Maintenant que la fête du link est bien établie, qu'elle se poursuit selon un calendrier précis jusqu'a la fin 2009, que des candidates se sont déjà déclarées pour 2010, reste à continuer d'en faire la promo.
Le "comité d'organisation" qui me seconde pour ce faire est composé de Mariga(z), Catherine, Isabelle et Oriane. Sur une idée de Mariga(z), Catherine a créé un visuel et après un échange de mails soutenu, à cinq blogueuses, donc, une bannière a été créée sur le site des Influenceurs.
Merci de la relayer si le coeur vous en dit !
Vous trouverez le code ici.
11:22 Publié dans De quoi être fière | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : fête du link, blogosphère, influenceurs | del.icio.us | Facebook
jeudi, 12 mars 2009
Le cas de la veste en fourrure vintage
Non mais bravo le commentaire de Benetie quand j'ai présenté ma trouvaille allemande : ça c'est du Fri' tout craché : se payer une veste en fourrure (divine, cela dit) à l'aube du printemps.... ma Fri', tu m'éclates !!!
Ben quoi ? Le vintage, ça se commande pas ! L'occasion fait le larron. Et la météo, avec six petits degrés à l'heure où j'écris, ne me fait pas regretter de l'avoir achetée, je peux, sans problème, la porter !
15:15 Publié dans Trendyméquadra/quadramétrendy | Lien permanent | Commentaires (38) | Tags : mode, vintage, zara, sophie kokosalaki | del.icio.us | Facebook