lundi, 02 février 2009
Nouveaux pères le 4 février 1980
L'acteur comptabilise dix ans de métier, un charme fou et une passion pour les monstres sacrés d'Hollywood. Il est le héros d'une série hollywoodienne réalisée par Marc Hispard. Il pose en Cark Gable.
Il pose en Errol Flynn.
Il pose en Cary Grant.
Il pose en Gary Cooper.
Il pose en Humphrey Bogart. Mais comment s'habille-t-il lorsqu'il est Francis Huster ? "Moi ! J'achète un costume tous les trois mois. Je le mets pendant trois mois. Il correspond à une époque de ma vie, à un état d'esprit (le plus souvent celui du rôle que je travaille). Après, je le jette; Il m'est insupportable de revenir en arrière".
Devenir père, ça leur fait quoi ? titre ELLE dès la page 4. Ils ont changé, ils veulent comprendre, participer. Ce sont les "nouveaux pères". "Ma femme attend dans son ventre, moi j'attends dans ma tête" dit l'un. "Faire un enfant, c'est la seule chose naturelle qui nous reste", dit un autre. "La guerre, le pouvoir, les conneries, c'est les hommes !.. Aucune envie de mettre au monde un petit cow-boy de plus", dit un troisième. Presque tous les pères se défendent d'être phallocrates, beaucoup se disent féministes, avouent avoir fait des progrès grâce à leur femme, grâce à une amie...
Margaux Hemingway, petite-fille du célèbre écrivain, s'apprête à tourner avec son mari français, Bernard Faucher, ex-restaurateur passé derrière une caméra. Elle a incarné Miss Fabergé avec un contrat en béton de 1 million de dollars.
Laurent Terzieff a une gueule. Il a créé sa propre compagnie de théâtre et a vraiment une tête de personnage de roman, selon ELLE. Claude Mauriac (le fil de François) a traduit sa vie dans un livre écrit comme une histoire d'amitié.
Géraldine Audiberti est bouleversée à l'idée que sa fille de 8 ans, Amélie, dans quatre ans, aura des seins. "Je sais que tu es déjà en quête de la souffrance et du bonheur, pour voir, par curiosité. Mon expérience ne te suffira pas. Il te faudra la tienne, j'obtempérerai car je t'aime." L'illustration est tirée de "Norman Rockwell - 60 ans de rétrospective", éd. du Chêne.
Série mode petits prix selon les goûts et les envies de chacune. Petit prix ? Il me semble qu'en 1980, un t-shirt griffé M. et F. Girbaud à 140 F ne faisait pas vraiment figure de petit prix...
La magie douce des pastels sent un peu l'invitation printanière aux mariages et baptêmes.
Les jeux de noir et blanc plairaient à Mme de Fontenay.
Le sport en confort et fantaisie est bien dans le style 80's.
On se balade en Bon Magique, dans un véritable anorak à l'ancienne, en popeline imperméabilisée. 250 F pour un ELLE à 6 F, soit 95,83 € pour un ELLE à 2,30 €.
On s'équipe pour la randonnée, en rose et kaki, et on customise ses godillots avec des chevillères taillées dans le bas des manches d'un pull jacquard.
L'alliance ne sera jamais une bague comme les autres. Trois femmes seules sur dix portent une alliance, indique Isabelle Billancourt dans un long article consacré au sujet. Chantal, 36 ans, féministe à tous crins, célibataire et bien dans sa peau, se promène docilement la bague au doigt. Savoureuse ironie, protection de sa liberté et de ses amours. "On peut aimer les hommes de mille façons, mais devant mes désirs je culpabilisais : tout le monde vit à deux, je ne dois pas être normale... Je me suis acheté un anneau et je m'en félicite. Ainsi je tiens à distance les assiduités masculines dont je ne veux pas ". Quant à Julie, star punk de 24 ans, elle arbore avec la même insolence que jadis l'épingle à nourrice, son anneau d'oreille. A brouiller les cartes, elle retrouve la même unité. Dans l'oreille, méconnu, anonyme, le petit anneau signifie sa marginalité organisée avec Jean, son compagnon suicidaire.
Vivement lundi prochain !
11:44 Publié dans Ah, c'est ELLE... vintage ! | Lien permanent | Commentaires (26) | Tags : mode, magazines, elle, vintage | del.icio.us | Facebook
samedi, 31 janvier 2009
De ma main...
J'aime pas les tags, on commence à le savoir. Sauf que celui-là a trouvé grâce à mes yeux, une exception. C'est Marygribouille qui me l'a refilé.
Pour ce qui me concerne, je serais bien curieuse de voir les pattes de mouche et autres arabesques de Benetie (oui, je sais, d'une seule main, ça va pas être facile), Zabou, Mariga(z) et Isabelle. Les filles, si le coeur vous en dit...
15:14 Publié dans Des fois je bidouille | Lien permanent | Commentaires (22) | del.icio.us | Facebook
vendredi, 30 janvier 2009
Fauve qui peut (oui, hein, je sais, lisez et vous verrez !)
C'est un fait : depuis un an, j'accumule les pièces de couleur fauve.
Et ce n'est pas fini.
Enfin, je voudrais bien, que ce ne soit pas fini...
Début janvier, passant chez André, je les ai repérées : les boots d'Oriane. Mais pas noires avec le talon bois. Fauve, avec le talon recouvert de cuir fauve. Je ne les ai pas achetées, j'en étais encore à vouloir acheter en soldes. Et soldées elles n'étaient pas.
Quinze jours plus tard, j'étais pourtant déjà de retour chez André (un autre, dois-je préciser que de magasin André il n'y a pas dans ma ville que j'aime pas ?). Les boots y étaient disponibles en daim noir et en cuir lisse noir. Et en fauve ? Ah non, m'a précisé la vendeuse, on les a renvoyées, en fauve elles ne se vendaient pas...
Pourtant, je peux l'assurer, elle me les auraient vendues, à moi, j'étais mûre pour ça.
Qu'à cela ne tienne, des boots après tout j'en ai déjà plein, j'ai donc décidé de plutôt me donner une chance de dénicher enfin les sandales idéales que je recherche depuis maintenant près de 18 mois.
Des sandales fauve, évidemment. Cela semblait bien parti lorsque Mariga(z) eut la brillante idée de m'envoyer faire un tour sur le site d'APC.
Mais un doute est cependant apparu quant à la nuance exacte de ce naturel sur le site annoncé
La traque du fauve s'annonce décidément plus compliquée que je ne le pensais.
EDIT : il semblerait que les dieux du net-shopping ne soient pas avec moi. Après la robe Heimstone arrivée avec trois bonnes semaines de retard (et suite à une réclamation énergique de ma part auprès des services concernés), ma commande chez American vintage ne semblait pas non plus en voie de me parvenir jusqu'à ce que je me rappelle au bon souvenir de la marque marseillaise. Lorsque je suis allée cet après-midi, avis de passage du facteur en main, réceptionner le colis, le postier a mis un bon quart d'heure avant de le retrouver. Autant dire que pour commander chez APC, je risque de ne pas me précipiter...
15:20 Publié dans Fashionneries | Lien permanent | Commentaires (23) | Tags : mode, andré, apc, fauve | del.icio.us | Facebook
mercredi, 28 janvier 2009
Top du style ?
Je n'avais pas l'intention d'y faire allusion, non, non et non. Déjà Glamour nous avait fait le coup il y a peu, j'allais pas remettre ça ! Et puis l'aimable commentaire laissé par Fressine sur mon billet précédent. Et puis l'idée que quand on a une rubrique Trendyméquadra on l'assume, on est cohérente et donc, on ouvre son ELLE de la semaine quand il dit que 40 ans c'est le top du style.
40 ans le top du style ? C'est pas forcément vrai, pas forcément sincère non plus de la part de la rédaction de ELLE mais au moins c'est gentil.
J'ai donc ouvert mon ELLE, m'attendant à une avalanche de ce classique chic parfois joli sur les autres mais qui m'ennuie à mourir et de "don't, don't, don't" selon les anglicismes en vigueur à la rédaction. A l'arrivée, pour une fois ce n'est pas Inès qui la ramène, il a été fait appel à des stylistes pour délivrer la bonne parole, et qui plus est, des stylistes qui ont l'âge du rôle. On aurait pu demander à Isabel Marant, aussi, mais ce sont Tara Jarmon et Vanessa Bruno qui s'y collent.
J'ai bien comme un sarcasme en embuscade quand je lis que Tara Jarmon aurait déclaré que "40 ans, c'est le nouveau 30 ans !". Ca ressemble beaucoup à de la formule de chez ELLE, ça, gris-nouveau-noir et compagnie... Tara nous fait le coup de la chemise blanche d'homme sur la jupe droite et conseille d'être intraitable sur les chaussures. En somme, du bon gros bon sens en rien réservé aux 40 ans... "Il faut adapter l'air du temps à sa personnalité et à son âge. L'idée est de bien se connaître" telle est la philosophie de Vanessa Bruno. On a des chances de mieux se connaître à 40 ans qu'à 20, mais pour le reste, là encore, c'est valable à tous les âges.
Pas la révolution, donc, mais on a quand même lâché du lest à la rédaction. 40 ans, ça devient - presque - fun. La minijupe ? OK, avec des collants -opaques et une pièce ultra-sobre en haut (à n'impporte quel âge, là encore, c'est préférable). Le t-shirt à message ? Hou là, on passe tout près du non péremptoire. Et puis si tiens, finalement mais avec un jean au-delà du bien coupé, des talons et d'une veste d'homme. Paraît même qu'on peut porter des Ugg (et là, moi je dis que non mais c'est que mon avis), et aussi une doudoune brillante.
Mais surtout, surtout on peut décaler le western et chic-iser le glam-rock.
????!!!
Quoi ? Je le crois pas ! On a même le droit de porter des 'tiags ?
Trop contente je suis, moi qui n'ai attendu d'aucune Tara ni d'aucune Vaness' ni de personne un quelconque feu vert pour décréter que je porterais des 'tiags si ça me dit, et une mini en cuir et un gilet de fourrure. Mais non, euh, pas tout ensemble.
Non mais youpi, quoi. A ce compte-là, l'année prochaine, on sera quadra et autorisée à reporter des collants fluo. Comme en 1983.
20:37 Publié dans C'est que mon avis | Lien permanent | Commentaires (34) | Tags : mode, magazines, elle, style, tara jarmon, vanessa bruno, quadramétrendy | del.icio.us | Facebook