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mardi, 24 février 2009

Encore en train de buzzer !

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La fête du link que j'avais créée sur un coup de tête (et de mauvaise humeur) en décembre dernier suite à la blague des meilleurs blogs et au sacre des "reines du web" - soit le lancement du classement ELLE/Wikio - se poursuit. En mars, c'est Oriane qui va prendre le relais, après Mariga(z), Catherine et Isabelle en janvier et février.

Depuis, j'ai certes intégré le fameux classement qui fâche, mais ce n'est pas pour autant que mon opinion a changé sur la pertinence du classement en question.

L'dée de la fête du link est d'aller dans le sens d'un meilleur référencement des blogs disons féminins, puisque, rappelons-le, les femmes ne sont pas aussi bien représentées sur la blogosphère - comme ailleurs - que ce que la logique du nombre justifierait pourtant.

Une idée désintéressée, aussi, parce que quel que soit mon classement Wikio, que j'apparaisse ou non sur le site de ELLE (d'ailleurs, ça ne rapporte même pas de lecteurs, cette affaire) je me contrefiche de faire monter des blogs éventuellement déjà mieux classés que le mien, ou qui risqueraient - à être davantage connus - de le devenir.

Et donc, ça me plairait bien, si elle pouvait durer une année entière, de relais en relais, la fête.

Pour nous y aider, Mry nous fait aujourd'hui un peu de buzz dans sa rubrique blogs de filles du mardi. Bon OK, j'avoue, je le lui ai demandé. Mais c'est quand bien aimable de sa part, hein.

Le principe est simple : durant une période déterminée - ce peut être un mois, ce peut être moins - il s'agit, à chaque fin de note publiée, de faire un lien vers un billet qui vous a amusé, ému, interpellé... enfin, qui vous a plu, qu'il ait été mis en ligne sur un blog féminin à faible ou fort trafic.

S'il y a des volontaires qu'ils/elles se fassent connaître et nous essaierons de nous organiser...

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lundi, 23 février 2009

Influentes le 19 février 1951

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Elles ne font pas la couv' de ce numéro de ELLE du 19 février 1951, consacrée aux arts ménagers.

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Et elles ne sont évidemment pas blogueuses, non plus. Ce sont tout de même les femmes les plus influentes de Paris et ELLE en a sélectionné dix. Deux d'entre elles sont particulièrement mises en avant, ce sont Mlle Sicard et Mme Vincent Auriol (qui n'a pas de nom, et encore moins de prénom, juste l'identité de son mari président de la République). Mlle Sicard  (qui n'a pas de prénom non plus) a 35 ans et est chef de cabinet de René Pleven (alors président du Conseil). Elle occupe un poste politique important, note ELLE mais n'est pourtant que "la seconde". Car si les femmes françaises votent, si elles sont éligibles, si elles peuvent accéder à presque tous les mêmes postes que les hommes, elles ont rarement la première place. Et il reste du chemin à faire, ainsi que le montre la phrase suivante : Mais, mieux, elles ont l'influence, elles agissent à travers les hommes ; parfois sans qu'ils s'en doutent, souvent en gardant intacte leur vie familiale, toujours en préservant leur féminité. La conclusion qui tue : Mlle Sicard est une femme qu'on écoute parce qu'elle est sans histoire.

Quant à celle qu'on n'affuble pas encore du vocable ridicule de "première dame de France" : il y a une seule influence que Mme Auriol se refuse absolument à exercer : c'est celle qu'elle pourrait avoir sur le président de la République française; son seul but est de maintenir autour d'un certain M. Vincent Auriol une atmosphère de tendresse, de confort, de compréhension.

Les autres influentes sont Lucie Faure, éditrice, Simone Berriau, directrice du théâtre Antoine, Mme Simone (elle a acquis le droit de se faire écouter en portant trois noms célèbres), Hélène Campinchi, avocate, Simone de Beauvoir, Mme Edmond Foinant, présidente de l'association des femmes chefs d'entreprise d'Europe, Renée Abrami (veuve du professeur Abrami), qui règne sur un salon politique et Bettina, mannequin.

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Rêver d'influence ne doit pas empêcher quiconque de demeurer une bonne ménagère : le salon des arts ménagers est là pour ça et ELLE recense 40 bonnes manières d'y dépenser de l'argent.

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L'aspirateur combiné est un Cadillac et le porte-serviette électro-calorifique est un Bon Magique.

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La mode se regarde en détails. Poches de hanches, patte géante, boutons serrés ou quatre poches agrémentent les manteaux.

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La robe en satin Biarritz est ornée d'un décolleté à deux coques et l'écharpe à franges de jais fait boléro.

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Les arts ménagers le prouvent : le bon marché peut être joli et le confort tient peu de place. Les appartements sont petits et les décorateurs et fabricants de meubles en tiennent compte.

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André Maurois, de l'Académie française, s'érige en professeur de mariage. Votre mari est votre ami, assène-t-il. Quant à la passion, cette courte folie qui nous fait voir dans un être ce qui n'y est pas, le mariage doit la remplacer par une lucidité tendre, qui voit clairement le partenaire tel qu'il est, avec ses vertus et ses défauts, et ne l'en aime pas moins. André Maurois vient alors de publier, aux éditions Hachette, Le cours de bonheur conjugal.

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Les objets fascinants acquis au salon des arts ménagers ne peuvent s'intégrer dans un décor fané : avec ELLE, on apprend à repeindre son appartement.

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Les cuisinières coquettes n'oeuvrent pas en cuisine attifées n'importe comment. Une petite revue de tabliers à réaliser soi-même vole à leur secours.

Vivement lundi prochain !

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dimanche, 22 février 2009

Coin de ciel bleu

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Open the 6'th picture-folder on your computer // open the 6'th photo and blog it // Write something about it //

Yeah !

Voilà, c'est fait, selon le désir exprimé par Yeah Yeah Girl.

Après avoir traversé, en ce dimanche, pluie, brouillard et neige, j'ai jugé que ce coin de ciel bleu - que j'avais photographié dans le Marais il y a quelques mois - tombait on ne peut mieux pour me convaincre qu'un jour plus si lointain le printemps reviendrait.

Then tag 6 more people to do the same.

Euh, non. Qui veut fera de même.

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vendredi, 20 février 2009

T'as ton pardessus ?

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Le pardessus est un classique de la garde-robe masculine. Malgré ça, je n'ai pas trouvé des masses d'infos à son sujet. Voici ce qu'en dit cependant le Dictionnaire de la Mode au XXe siècle, ouvrage collectif dirigé par Bruno Remaury (Editions du Regard) : Dans une définition datant de 1810, c'est un vêtement que l'on met par dessus tous les autres pour se protéger du froid, et qui désigne plus précisément un ample manteau d'homme. Par la suite, ce terme désignera pendant tout le XIXe siècle tout vêtement de dessus féminin, classique ou fantaisie. Le mot pardessus n'est appliqué exclusivement au manteau masculin qu'à partir du début du XXe siècle.

Comme je le fais souvent, j'ai acheté cet automne Vogue Hommes International.

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Qui vaut presque davantage par les - nombreuses pages de pubs qu'il contient - que par les séries mode proprement dites. C'est pas tous les jours que je croise du cow-boy.

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Ces séries mode ne doivent pas inspirer des masses l'homme de la rue, si j'en juge par le style des séries en question, rapporté aux tendances vestimentaires des spécimen de genre masculin qu'il m'est donné de cotoyer, et au-delà, de ceux croisés en ville (en ville, au sens générique du terme, ne parlons même pas de celle que j'aime pas, de ville, si vous le voulez bien).

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Bref. Ces pages de pub, en cet hiver 2008/09, étaient donc pleines de beaux gosses en pardessus, comme chez Paul & Joe.

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De beaux gosses en pardessus.

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De beaux gosses en pardessus.

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De beaux gosses en pardessus (éventuellement en bonne compagnie).

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De beaux gosses en pardessus. D'hommes nus, même, parfois (et mariés) sous leur pardessus... à poils. Mais évidemment, chez Marc Jacobs, on ne fait jamais rien comme tout le monde...

Le pardessus a trop de qualités pour que la mode féminine n'ait pas été tentée de s'en emparer. Ce sera l'objet d'un prochain Quadramétrendy.

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